Tristan & Isolde

Tristan & Isolde

Opéra de Richard Wagner

Aperçu sur scène

Mais aujourd’hui encore, je cherche en vain une œuvre qui ait la même dangereuse fascination, la même effrayante et suave infinitude que Tristan et Isolde

Friedrich Nietzsche, Ecce Homo

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Tristan und Isolde
Opéra de Richard Wagner

Livret par le compositeur
Créé le 10 juin 1865 au théâtre royal de la Cour de Bavière à Munich
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2004-2005

Nouvelle production
Coproduction avec le Deutsche Oper Berlin

15 septembre 2024 – 17h
18, 24 et 27 septembre 2024 – 18h
22 septembre 2024 – 15h

Chanté en allemand avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 4h50 avec deux entractes inclus*

DISTRIBUTION
Direction musicale Marc Albrecht
Mise en scène Michael Thalheimer
Scénographie Henrik Ahr
Costumes Michaela Barth
Lumières Stefan Bolliger
Dramaturgie Luc Joosten
Direction des chœurs Mark Biggins

Tristan Andreas Schager (24.9) / Gwyn Hughes Jones (15.9, 18.9, 22.9, 27.9)
Isolde Elisabet Strid
Le Roi Marke Tareq Nazmi
Brangäne Kristina Stanek
Kurwenal Audun Iversen
Melot Julien Henric
Un matelot, un berger Emanuel Tomljenović
Un timonier Vladimir Kazakov

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Avec le soutien de


Partenaire de l’ouverture de saison

*Durée mentionnée à titre indicatif et susceptible de modification

Œuvre

Cette nouvelle saison s’ouvre avec l’un des monuments de l’œuvre de Richard Wagner et l’une des plus grandes histoires d’amour de tous les temps : Tristan & Isolde. La genèse de Tristan semble indéniablement liée à la vie sentimentale de son auteur. Wagner en amorce la composition à Zurich en 1857, alors qu’il séjourne dans la propriété de son mécène, le riche banquier Otto Wesendonck et qu’il y succombe au charme de la belle Mathilde… qui n’est autre que l’épouse de son hôte. Huit ans plus tard, il confie la création de Tristan au chef Hans von Bülow, dont la femme Cosima vient de donner naissance à une petite… Isolde, fille de Richard. Wagner sublime ses amours interdites à travers la légende celtique de Tristan et Yseult, que la littérature médiévale a élevée au rang de mythe. La partition porte à l’incandescence la passion entre le chevalier mélancolique et la princesse indomptable, usant du chromatisme irrésolu comme d’un philtre de désir inassouvi. La « mélodie infinie » qui se répand de la voix à l’orchestre mène quant à elle de façon quasi hypnotique l’œuvre jusqu’à son paroxysme final : le Liebestod d’Isolde, ultime sacrifice d’amour.

Après Parsifal en 22-23, Michael Thalheimer trouvera dans Tristan & Isolde un matériau de choix pour son esthétique minimaliste et son amour des contrastes. Le metteur en scène, qui excelle dans l’art de faire émerger la profonde humanité des personnages, voit en effet dans la rencontre entre Tristan et Isolde une déflagration susceptible de redéfinir les contours mêmes de l’univers. Sur le vaisseau métaphorique de la scène, plongés dans des jeux d’ombres et de lumières, les amants maudits traverseront toutes les strates du drame, rythmés par les obstacles dressés entre eux mais aussi par la violence de leurs vies intérieures. Seule résolution possible : se dissoudre ensemble dans une ultime obscurité. Ou encore selon les célèbres mots de Nietzsche, dans une « effrayante et suave infinitude ».

Le couple princier – Tristan est neveu du roi de Cornouailles, Isolde fille du roi d’Irlande – sera incarné par Gwyn Hughes Jones, grand ténor gallois et wagnérien de premier ordre, ainsi que par Elisabet Strid, éblouissante Senta dans le récent Vaisseau fantôme du Royal Opera House de Londres. Ils seront entourés de la Brangäne de Kristina Stanek et de Tareq Nazmi dans le rôle du Roi Marke – il était déjà un Gurnemanz magistral dans le Parsifal de Thalheimer. À la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande, le chef Marc Albrecht, grâce à sa profonde connaissance du répertoire de Wagner, gouvernera cette production à l’impérieuse clarté.

Préambule

Podcast

Podcast

Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

Plage

Tristan & Isolde à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Éclairage
Mardi 10 septembre à 18h30
+

TRISTAN ET ISEUT
La « fabrique » de Tristan

Une conférence de Georges Schürch en collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet.
 
La musique ne suffisait pas à Richard Wagner. D’ailleurs, n’a-t-il pas été d’abord dramaturge ? Et ne nous apprend-il pas au 3e acte des Meistersinger que le rêve est à l’origine de la création artistique ? Il fallait alors qu’il soit enveloppé, qu’il baigne dans un substrat de sons, de mots, d’images, de drame et de sensualité pour créer.
Se saisissant de la légende de Tristan et Iseut, Wagner la triture, la manipule, la moud pour l’amalgamer aux mélismes de la parole la plus envoûtante et de la musique la plus ensorcelante ! C’est bien de poétique wagnérienne qu’il s’agit, Wagner pensant en même temps littérature et musique pour conceptualiser et fabriquer l’œuvre d’art (ποίεϊν en grec ancien signifie tout simplement faire !).
Wagner a donc « fabriqué » son Tristan. Peut-on alors reprocher aux metteurs en scène qu’ils « fabriquent » leur « Tristan de Wagner » ? Pour tenter de répondre à cette question, Georges Schürch fera appel à quelques souvenirs personnels de spectateur …
 
Mardi 10 septembre 2024
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
Prix d’entrée :
Gratuit pour les membres de l’association, les Ami-e-s du Grand Théâtre et les jeunes de moins de 30 ans
Non membre : CHF 15.-
AVS et chômage : CHF 10.-
 
> PLUS D’INFO

En coulisse
Dimanche 22 septembre
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du dimanche 22 septembre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

Avant

On se renseigne

Lectures

Lectures

En partenariat avec Payot Libraire, retrouvez une sélection d’ouvrages en lien avec la production.

Liste de lectures
+

Richard Wagner
Xavier Lacavalerie
Résumé : Ce voyage initiatique en un prologue et quatre journées entrouvre les portes d’un monde unique et toujours fascinant. Un ouvrage idéal pour découvrir Wagner et son œuvre.
Plus d’info
 
Le roman de Tristan et Iseut
Joseph Bédier
Résumé : Dans FolioPlus classiques, le texte intégral, enrichi d’une lecture d’images, écho pictural de l’oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : vie littéraire, le Moyen Age ; l’écrivain à sa table de travail : sur les traces d’une légende ; groupement de textes thématique : l’amour-passion entre souffrances et délices ; groupement de textes stylistique : parler d’amour ; chronologie : le XIIe siècle ; fiches : des pistes pour rendre compte de sa lecture.
Plus d’info
 
Les femmes qui aiment sont dangereuses
Laure Adler, Elisa Lécosse
Résumé : « Une femme amoureuse en vaut cent. Par sa puissance sexuelle et son intelligence du coeur, elle peut, en se donnant à celui qu’elle a choisi, le capturer dans les rets de son désir et faire de lui son égal, voire son esclave. Le désir de la femme a toujours été perçu, et sous toutes les latitudes, plus fort, plus ensorcelant, plus mystérieux que le désir des hommes. » Laure Adler…
Plus d’info
 
Dialogue sur la musique et le théâtre
Tristan et Isolde

Daniel Barenboim, Patrice Chéreau
Résumé : Daniel Barenboim et Patrice Chéreau ont monté ensemble en 2007 Tristan et Isolde de Wagner à la Scala de Milan. Cette collaboration exceptionnelle constitue la matière de ce dialogue entre deux grands artistes. Qu’est-ce qui se joue dans la « réalisation » d’un opéra ? Comment s’opère le tissage entre paroles et musique, jeu et chant ? À travers cet échange, le lecteur entre au coeur de l’art de ces deux immenses talents. Une occasion unique de partager leur analyse des textes, livret et partition, de comprendre leurs choix musicaux et plastiques, d’aborder la question de l’interprétation.
Plus d’info
 
L’amour
Prépas scientifiques

Eric Blondel
Résumé : Quoi de plus varié que les différentes nuances de l’amour ? Amour-passion des amoureux, amour filial, amour platonique, amour hétéro- ou homosexuel, amour des belles choses, du vin ou du chant, amour du pouvoir, amour de Dieu, « de Saint-Simon et des épinards » (Stendhal) : où situer l’unité conceptuelle de l’amour ? Aimer, c’est élire. L’aimé est exceptionnel. Mais d’où vient cette préférence pour un être plutôt qu’un autre ? L’amour est-il ce je-ne-sais-quoi qui nous fait tomber sous le charme, ou est-ce la reconnaissance de qualités intellectualisées ?…
Plus d’info
 
Tristan et Isolde
Wagner (L’Avant-Scène Opéra, N° 332, janvier-février 2023)

Jules Cavalié
Plus d’info

24-25

Saison 24-25

Programmation
Opéra, ballet, La Plage, … Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Sacrifices
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Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Andreas Schager

Ténor

Depuis ses apparitions dans le rôle de Siegfried (Götterdämmerung) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, aux BBC Proms 2013 et au Teatro alla Scala – chaque fois sous la direction de Daniel Barenboim – Andreas Schager s’est imposé comme l’un des plus importants ténors héroïques, se produisant dans les maisons d’opéra et les festivals les plus renommés : le Metropolitan Opera New York, l’Opéra Bastille de Paris, , l’Opéra d’État de Bavière Munich, le Staatsoper Unter den Linden Berlin, le Deutsche Oper Berlin, la Scala de Milan, le Teatro Real de Madrid ainsi que le Festival de Bayreuth. Il a travaillé avec des chefs tels que Philippe Jordan, Daniel Barenboim, Christian Thielemann, Valery Gergiev, Simone Young, Daniele Gatti, Franz Welser-Möst et Riccardo Chailly.
Parmi les grands moments de sa carrière, citons Tannhäuser à la Deutsche Oper Berlin, Lohengrin et Max (Der Freischütz) à l’Opéra d’État de Vienne. Il est Parsifal et Tristan (2018) à l’Opéra Bastille, Parsifal aux Festivals de Bayreuth 2017 et 2018, ainsi que Siegfried pour ses débuts au Metropolitan Opera (2019). En 2023, il interprète Tristan à l’Opéra de Vienne. Après un retour au Metropolitan en Tannhäuser, sa saison 23-24 se termine au Festival de Bayreuth 2024, où il chante le rôle-titre d’une nouvelle production de Tristan & Isolde.
Andreas Schager commence la saison 24-25 à Berlin dans le rôle de l’empereur dans Die Frau ohne Schatten de Strauss, suivi d’une nouvelle production de Die Liebe der Danae de Strauss à l’Opéra d’État de Bavière. A l’Opéra d’État de Vienne, il incarnera Siegmund et Siegfried dans le Ring sous la direction de Philippe Jordan, avant de chanter à nouveau Tristan et Parsifal au Festival de Bayreuth.

© David Jerusalem

Mark Kurmanbayev

Basse

La basse serbe Mark Kurmanbayev étudie le chant auprès d’Elena Pankratova. Il suit également l’enseignement de Grace Bumbry, Barbara Frittoli, Freddie de Tommaso, Sergei Leiferkus et Alexey Tanovitski. En 2022, il chante Naroumov (La Dame de pique) à Baden-Baden sous la direction de Kirill Petrenko. En 2023, il participe à l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence sous la baguette de Thomas Hengelbrock, et incarne un Homme de Mr Pilkington lors de la création de La Ferme des animaux (Raskatov) au Dutch National Opera, dont il intègre le Studio pour la saison 2023-2024. Il y interprète Joe (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny), le Premier Prêtre et le Second Homme d’armes (La Flûte enchantée), Gualtiero Raleigh (Roberto Devereux) et Don Fernando (Fidelio). Au Festival de Verbier 2024, il est Bartolo (Les Noces de Figaro) et Pistola (Falstaff). Cette saison, il est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Yuliia Zasimova

Soprano

Diplômée du Conservatoire de Kiev, la soprano ukrainienne Yuliia Zasimova intègre l’International Opera Studio de Zurich de 2018 à 2020. Elle y interprète Barberine (Les Noces de Figaro), Poussette (Manon), la Fée rosée (Hänsel et Gretel) et Miss Spink (Coraline de Turnage). En 2022, elle obtient le premier prix du concours Juan-Pons et le troisième prix du concours Stanisław-Moniuszko. Elle est également remarquée dans les concours Byulbyul (Azerbaïdjan), Klaudia-Taev (Estonie) et Opera Crown (Géorgie). Récemment, elle chante le Rossignol (Stravinsky) au Festival d’Adélaïde, la Première Dame (La Flûte enchantée) à la Bayerische Staatsoper, Juliette (Roméo et Juliette) à Kiev, Anna (Nabucco) à l’Opernhaus Zürich, ainsi qu’Yvette et Georgette (La rondine) dans une mise en scène de Christof Loy et sous la direction de Marco Armiliato. Au concert, elle est soliste du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn au Teatro Regio Torino.

Vladimir Kazakov

Baryton

Formé à l’Université des arts, à l’Académie de Théâtre et au Conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg en direction, saxophone, théâtre et chant, le baryton russe Vladimir Kazakov intègre la troupe du Théâtre Mikhaylovsky et se produit à l’Opéra de chambre de Saint-Pétersbourg, notamment en Alfio (Cavalleria rusticana), Sharpless (Madame Butterfly), Fiorello (Il barbiere di Siviglia), Firman Trombest (Pietro il Grande, Donizetti), Henri de Corneville (Les Cloches de Corneville, Planquette), Tonio (Pagliacci), ou en Diable (Cherevitchki, Tchaïkovski). En 2022, il incarne Kuligin (Kátia Kabanová) pour le Festival Janáček de Brno. Son répertoire compte aussi Papageno (La Flûte enchantée), Don Giovanni, Falke (La Chauve-Souris), Valentin (Faust), Germont (La Traviata), Énée (Didon et Énée), Belcore (L’Élixir d’amour), Eugène Onéguine, Robert (Iolanta), Tomsky (La Dame de pique) ou Don Carlos (Les Fiançailles au couvent).

Emanuel Tomljenović

Ténor

Le ténor croate Emanuel Tomljenović étudie le chant à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart. Il interprète Bastien, Don Ottavio (Don Giovanni), Belmonte (L’Enlèvement au sérail), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi), l’Aumônier (Dialogues des Carmélites), Raymond (La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski) sur différentes scènes européennes, le Temps (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) au Festival international Haendel de Göttingen et Roméo (Romeo und Julia de Blacher) à l’Opéra de Cologne. Au concert, il se produit particulièrement dans le répertoire sacré de Bach (Passions, Magnificat, Messe en si, Oratorio de Noël), Mozart (Grande messe en ut mineur, Requiem, Messe du couronnement), Haydn (La Création) ou romantique (Elias de Mendelssohn). Auparavant membre de l’International Opera Studio de l’Opéra de Cologne, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève à compter de la saison 2024-2025.

Kristina Stanek

Mezzo-soprano

Kristina Stanek fait ses débuts dans le rôle de Brangäne dans Tristan et Isolde au Grand Théâtre de Genève. Autres faits marquants de la saison 2024/25 figurent le rôle de Azucena dans Il trovatore au Staatsoper Hambourg et en concert ses débuts dans le rôle de Santuzza dans Cavalleria Rusticana à Berne.
Son répertoire comprend des rôles tels que Carmen, Princesse Eboli (Don Carlos), Azucena (Il trovatore), 2. Norn (Götterdämmerung), Concepcion (L’heure espagnole), Maddalena (Rigoletto), Orlofsky (Die Fledermaus) et des rôles contemporains comme Mary Shelley dans Michael Werthmüller (Diodati.Unendlich) et Veronica Quaife dans (The Fly) de Howard Shore.
Après avoir été membre de l’Ensemble du Theater Basel, elle rejoint en 2020 l’Ensemble du Staatsoper de Hambourg. Elle a chanté au Staatsoper Unter den Linden, au Semperoper Dresden, au Staatsoper Stuttgart, à la Ruhrtriennale, au Kulturpalast Dresden, Isarphilharmonie München et au Gstaad Menuhin Festival. Elle a travaillé avec Christian Thielemann, Kent Nagano, Philippe Jordan, Marek Janowski, Ivor Bolton, Antonello Manacorda, Titus Engel et Thomas Guggeis et avec des réalisateurs tels que Hans Neuenfels, Dmitri Tcherniakov, Lydia Steier, Barbara Frey, Sebastian Baumgarten et Vincent Huguet.
En 2018 SONY Classical a sorti un CD avec Kristina Stanek en tant que soliste dans la 9e Symphonie de Beethoven sous la direction de Michael Sanderling.
En 2022, elle a été nommée « Chanteuse de l’année » par le magazine Opernwelt pour sa performance de la princesse Eboli (Don Carlos) au Theater Basel.

© Felix Grünschloß

Elisabet Strid

Soprano

La soprano dramatique suédoise Elisabet Strid se distingue particulièrement par ses interprétations de Wagner et Strauss, qui la conduisent à se produire dans des opéras et festivals internationaux notamment au Deutsche Oper Berlin, au Semperoper Dresden, aux opéras royaux de Londres et de Copenhague, aux opéras de Madrid, d’Oslo, d’Helsinki, d’Anvers, de Tokyo et de Mexico, au Festival de Bayreuth, au Festival de la mer Baltique, au Festival de Ravello, au Festival de Hong Kong, et aux Journées Wagner de Budapest. Elle y chante des rôles tels qu’Elisabeth, Vénus, Sieglinde, Brünnhilde et Senta pour le répertoire wagnérien, Rusalka de Dvorak, Giorgetta dans Il tabarro de Puccini, ou encore Chrysothemis dans Elektra et Salome de Strauss, rôle dans lequel elle a impressionné les publics de Leipzig, Bologne, Stockholm, Tel Aviv et l’Opéra Bolchoï de Moscou. Son premier CD Leuchtende Liebe (Wagner et Beethoven) a été publié par OehmsClassics. En 2024, elle interprète Isolde (Tristan et Isolde) dans une nouvelle production au Royal Danish Opera et Senta (Der fliegende Holländer) au Royal Opera House.

Burkhard Fritz

Ténor

Né à Hambourg, Burkhard Fritz se forme au Conservatoire Johannes Brahms de Hambourg. Parallèlement à sa formation de chant, il étudie la médecine à l’Université de Hambourg. De 2004 à 2010, il fait partie de l’ensemble du Staatsoper de Berlin. Il a chanté depuis au Staatsoper de Munich, aux festivals de Bayreuth et de Salzbourg, au Teatro Real de Madrid, à la Monnaie de Bruxelles, à l’Opéra de Francfort, en Chine, au Japon ou encore à Tel Aviv et à Chicago Il a interprété Parsifal, l’empereur (La Femme sans ombre), Florestan (Fidelio) sous la direction de Zubin Mehta au Maggio Musicale de Florence, Lohengrin et Bacchus (Ariane à Naxos) ainsi que le rôle- titre dans Les Contes d’Hoffmann et Paul dans Die tote Stadt au Staatsoper de Dresde. Il a chanté Siegfried de Wagner au Lyric Opera de Chicago, Parsifal au Staatsoper Munich, suivi de Stolzing dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg au Staatsoper Berlin. Lors de l’inauguration du nouveau Staatsoper de Berlin, le chanteur s’est produit en concert en plein air dans la 9e symphonie de Beethoven sous la direction de Daniel Barenboim.

Gwyn Hughes Jones

Ténor

Originaire du Pays de Galles, Gwyn Hughes Jones fait ses débuts au Welsh National Opera où il interprète les rôles de Faust, Canio (Pagliacci), Turiddu (Cavalleria rusticana), Manrico (Le Trouvère), le Duc de Mantoue (Rigoletto), Don José (Carmen), Pinkerton (Madame Butterfly), Mario Cavaradossi (Tosca), Riccardo (Un bal masqué), et le Chevalier des Grieux (Manon Lescaut). Il se produit également à San Francisco, à Santa Fe, à l’English National Opera, au Royal Opera House de Londres, à l’Opéra national de Paris et au Washington National Opera, et il chante Rodolfo (La Bohème), Ismaele (Nabucco), Radamès (Aida), Don Alvaro (La Force du destin), Calaf (Turandot), et Walter von Stolzing (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg). Il a donné des récitals au Wigmore Hall de Londres et à l’Auditorium du Louvre à Paris.

© Mei Lewis, Mission Photographic

Marc Albrecht

Chef d’orchestre

Très demandé sur la scène internationale dans le répertoire post-romantique allemand, de Wagner et Strauss à Zemlinsky, Schreker et Korngold, le chef d’orchestre Marc Albrecht cultive une direction d’orchestre où l’approche analytique et la part émotionnelle de la création musicale vont de pair. De 2011 à 2020, il est le chef principal de l’Opéra national d’Amsterdam et de l’Orchestre philharmonique des Pays-Bas. Il a été l’invité des plus grandes institutions lyriques et son travail a été récompensé à de nombreuses reprises : en 2020, il est nommé Chevalier & Ordre du Lion des Pays-Bas et reçoit le Prix d’Amis de l’Opéra national des Pays-Bas. La même année, Marc Albrecht reçoit un Opus Klassik dans la catégorie « Meilleur enregistrement d’opéra du XXe-XXIe Siècle » pour le DVD de Das Wunder der Heliane de Korngold au Deutsche Oper Berlin, puis en octobre 2021, comme « Chef d’orchestre de l’année » pour l’enregistrement de La Petite Sirène de Zemlinsky avec l’Orchestre philharmonique des Pays-Bas (Pentatone).

© Marco Borggreve

Mark Biggins

Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

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Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

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Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

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Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

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Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

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Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

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Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

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Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

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Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

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Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

Omar Mancini entre sur la scène lyrique en 2018 en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En 2019, il débute au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude, avant d’être sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti de Bergame puis interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz et Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin, rôle qu’il reprend au Festival della Valle d’Itria. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre en 2023-2024, on a pu l’entendre notamment dans Der Rosenkavalier, Parsifal ou encore Saint François d’Assise.

Luc Joosten

Dramaturge

Après des études de philosophie à l’Université catholique de Louvain, Luc Joosten travaille comme dramaturge dans divers théâtres et compagnies, dont la Toneelhuis d’Anvers et l’Opéra de Flandre. Depuis 1993, il travaille en étroite collaboration avec les metteurs en scène Peter Konwitschny, Jan Fabre, Guy Joosten, Luk Perceval, David Hermann et Michael Thalheimer, notamment au sein de l’Opéra de Flandre, Theater an der Wien, La Monnaie de Bruxelles, Staatsoper Hamburg et l’English National Opera. Il est actuellement le dramaturge principal de l’Opéra national des Pays-Bas. Durant la saison 22-23 au GTG, il est dramaturge pour le Retour d’Ulysse.

Tareq Nazmi

Basse

Après un passage à l’Opéra Studio et dans l’Ensemble der Bayerischen Staatsoper de Munich, Tareq Namzi fait ses débuts au Metropolitan Opera dans le rôle du Sprecher dans Die Zauberflöte et interprète l’Ermite dans une nouvelle mise en scène du Freischütz par Dmitri Tcherniakov au Bayerische Staatsoper. En concert, il apparaît sous la direction de Riccardo Muti dans la Missa solemnis de Beethoven avec le Chicago Symphony Orchestra, il fait ses débuts avec le New York Philharmonic et chante dans la 9e Symphonie de Beethoven à Vienne et à Lisbonne sous la direction de Manfred Honeck et Lorenzo Viotti. Il débute dans le rôle de Filippo II dans Don Carlos au Theater St. Gallen et de Banco dans Macbeth à Anvers, dans celui de Sarastro à l’Opéra de Cleveland ou encore en Ferrando dans Il trovatore au Festival d’opéra de Munich. En janvier 2022, il est Gurnemanz dans le Parsifal de Michael Thalheimer au Grand Théâtre de Genève.

© Chris Singer

Michaela Barth

Costumière

La costumière Michaela Barth, née à Munich, a grandi en Algérie, en Arabie Saoudite et dans le Bergisches Land. Après son baccalauréat, elle a suivi une formation de couturière pour dames. Pour ses études de design vestimentaire à l’Université des Arts, elle déménage à Berlin, où elle vit depuis et où elle s’est occupée pendant de nombreuses années des productions du théâtre pour sans-abri Ratten 07 ainsi que du théâtre pour prisonniers AufBruch dans le centre pénitentiaire de Tegel.
Depuis 1994, elle travaille comme costumière avec, entre autres, Herbert Murauer, Philipp Stölzl, Marcel Keller, Elisabeth Rauner, Hans Neuenfels, Armin Petras, Enrico Lübbe, Karoline Gruber, Johannes Schütz, Wilhelmine Bauer, Christof Loy, Andres Veiel et David Hermann. Depuis 2000, elle collabore régulièrement avec Michael Thalheimer. Au Festival de Bayreuth, elle a créé en 2007 les costumes pour la mise en scène de Katharina Wagner des Meistersinger von Nürnberg.

Michael Thalheimer

Metteur en scène

Après des études théâtrales à Berne et plusieurs expériences en tant qu’acteur, Michael Thalheimer se tourne vers la mise en scène avec des spectacles au Schauspiel Frankfurt, au Burgtheater de Vienne et à la Schaubühne de Berlin parmi d’autres. Entre 2005 et 2008, il est directeur du Deutsches Theater Berlin et, depuis la saison 2017-2018, metteur en scène résident et membre de l’équipe artistique du Berliner Ensemble. Ses productions sont souvent présentées lors de festivals internationaux tels que les Salzburger Festspiele et les Wiener Festwochen et ont été récompensées par de nombreuses distinctions : le Friedrich-Luft-Preis de Berlin, le Golden Mask de Moscou et le prix Nestroy.

Ses mises en scène d’opéra épurées et expressives ont été acclamées aux Staatsoper de Berlin (Der Freischütz) et de Hambourg (Les Troyens, Le Vaisseau fantôme), à la Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf (Macbeth, Eugène Onéguine) ainsi qu’à l’Opéra Ballet de Flandre à Anvers (Macbeth).

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

Stefan Bolliger

Éclairagiste

Né à Zurich, Stefan Bolliger commence sa carrière en tant que technicien de lumières indépendant, avant d’être engagé au Théâtre Thalia de Hambourg en 1995. Dans la même institution, il prend ensuite le poste d’inspecteur des lumières suppléant jusqu’en 2006, puis celui de directeur de la division des lumières au Staatstheater de Stuttgart de 2006 à 2010, où il s’occupe de l’illumination d’innombrables productions, notamment aux côtés d’Andreas Kriegenburg. En tant que designer de lumières, Stefan Bolliger présente son travail en particulier au Bayerische Staatsoper de Munich, au Semperoper de Dresde, au Deutsche Oper de Berlin, au New National Theatre de Tokyo, au Norske Opera d’Oslo et aux Festspiele de Salzbourg, de même qu’au Theater an der Wien. En 2024, il travaille sur La Fille du Far West à l’Opéra de Lyon. Enfin, depuis 2019, il enseigne la conception et la technologie d’éclairage, ainsi que la théorie des couleurs à l’Université Mozarteum de Salzbourg.

Henrik Ahr

Scénographe

Après une première formation de cuisinier, Henrik Ahr étudie l’architecture à Leipzig et entame une carrière de scénographe indépendant à la « Neue Szene » de la même ville en 2000 et au Theatre Jena l’année suivante. Il développe de nombreux projets avec Michael Thalheimer, dont Herr Puntila und sein Knecht Matti de Bertolt Brecht au Théâtre Thalia de Hambourg, ainsi que Rigoletto au Theater Basel, qui lui permettent par la suite de créer des œuvres sur les scènes de Hambourg, Anvers et Düsseldorf. Récemment, il réalise la scénographie pour Satyagraha de Philip Glass, dans une mise en scène de Sidi Larbi Cherkaoui. Durant la saison 2022- 2023, il réitère à Genève sa collaboration fructueuse avec Michael Thalheimer dans une production de Wagner (Parsifal) et avec Tatjana Gürbaca dans Katia Kabanova, après leur Jenůfa la saison précédente. Henrik Ahr est par ailleurs professeur à l’Université Mozarteum de Salzbourg.

Audun Iversen

Baryton

Formé à l’Académie de musique d’Oslo, à l’Académie d’Opéra de Copenhague et à la Hochschule für Musik und Theater de Leipzig, Audun Iversen est lauréat de plusieurs concours. Il remporte notamment le premier prix du Concours Reine Sonja d’Oslo en 2007. Il incarne les rôles de Figaro (Il Barbiere di Siviglia) à San Francisco, au Festival de Glyndebourne et au Deutsche Oper de Berlin, Eugène Onéguine au Théâtre royal danois, à l’Opéra national de Norvège et au Bolshoi, Posa (Don Carlo) à Francfort, Fieramosca (Benvenuto Cellini) à l’Opéra national de Paris, Zurga (Les Pêcheurs de perles) au GTG (21/22), Germont (La Traviata) à Oslo et à Prague, Sharpless (Madama Butterfly) au Teatro dell’Opera Roma, Marcello (La Bohème) au Royal Opera House et à San Francisco, Silvio et Tonio (I Pagliacci), Alfio (Cavalleria Rusticana), Olivier (Capriccio) pour ses débuts à l’Opéra de Chicago, Wozzeck à Francfort et à Oslo, Edwin (Princesse Czardas) et Don Alfonso (Cosi fan tutte). La saison dernière, il a interprété à nouveau Eugene Onégin au Liceu, le CEO (The Shell Trial) à l’Opéra national des Pays-Bas, Albert (Werther) à Zurich et Germont (La Traviata) à Prague.

© Tonje Eliasson

Michael Mofidian

Baryton-basse

Né à Glasgow, Michael Mofidian est diplômé de l’université de Cambridge et de la Royal Academy of Music, où il reçoit le prix Pavarotti (2017). De 2018 à 2020, il est membre du Jette Parker Young Artists Programme où il a fait ses débuts au Royal Opera House Covent. Garden dans le rôle d’Angelotti (Tosca) puis revient dans le rôle de Colline (La bohème). Membre du jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour la saison 21-22, on l’a entendu dans Les Pêcheurs de perles, Elektra ou encore Turandot. En 2023/24 il fait ses débuts dans le rôle de Créon (Médée) pour le Teatro Real de Madrid, Polyphemus (Acis and Galatea) pour le Potsdam Winteroper et Nick Shadow (The Rake’s Progress) au Grange Festival. En récital, il s’est produit entre autres au Wigmore Hall, au Queen’s Hall d’Édimbourg, au City Halls de Glasgow et aux festivals de lieds d’Oxford et de Leeds. On a également pu l’entendre à de nombreuses reprises sur BBC Radio 3.

© Benjamin Ealovega

Clara Pons

Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.

Julien Henric

Ténor

D’origine lyonnaise, Julien Henric étudie le théâtre et le chant dans sa ville natale. En 2018, il est nommé révélation lyrique de l’ADAMI. Membre du Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève de 2020 à 2022, Julien Henric y a incarné les rôles de l’Adjudant de Koutouzov (Guerre et Paix), un jeune serviteur (Elektra), Pong (Turandot) et Janek Prus (L’Affaire Makropoulos). La saison 2023-2024 de Julien Henric est marquée par ses nombreux débuts : au Festival de Bergame dans Lucia di Lammermoor (Arthur Bucklaw), à l’Opéra d’Avignon dans La Flûte Enchantée (Tamino), à l’Opéra national du Rhin dans Guercoeur (Heurtal), à l’Opéra national de Grèce pour Pénélope (Ulysse), à l’Opéra de Saint-Étienne pour la 9e Symphonie de Beethoven ainsi qu’au Festival d’Auvers-sur-Oise dans la Petite Messe solennelle de Rossini. Il est également de retour à l’Opéra National de Paris dans The Exterminating Angel (Lucas), ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève dans Don Carlos (Le Comte de Lerme).

© Florent Drillon