Sacrifices

Saison 24-25

Sacrifices

Sacrifices

« Sacrifices : abandon volontaire de quelque chose, privation que l’on s’impose ou qu’on accepte, par dévotion religieuse, pour une personne ou pour une cause. »

Dans ce fil rouge qui reliera les œuvres de notre saison 24-25, les amours légendaires et tragiques occuperont une place de choix : Tristan & Isolde de Richard Wagner en ouverture de saison, Salomé de Richard Strauss, Didon & Énée de Henry Purcell et La Traviata de Giuseppe Verdi, nous plongerons tour à tour dans les déchirements intimes de sublimes héroïnes.

L’exploration du mouvement sacrificiel se poursuivra sur un autre registre, idéologique, politique ou religieux, avec La Clémence de Titus de Mozart, Fedora d’Umberto Giordano ou encore Khovantchina de Modeste Moussorgski, en passant par l’adoration biblique du Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi.

Plus près de nous, le Ballet du Grand Théâtre incarnera les sacrifices sur un mode contemporain, abordant la question du déracinement dans Ihsane, création mondiale signée Sidi Larbi Cherkaoui, de la place de la nature dans Mirage, création mondiale de Damien Jalet, tandis que danseurs et danseuses témoigneront par leur corps des sacrifices consentis pour s’élever à hauteur de performances dans Onbashira Diptych du même Damien Jalet et Beethoven 7 de Sasha Waltz.

Pour habiller cette thématique où la femme, souvent, personnifie l’image sacrificielle, le Grand Théâtre a souhaité faire appel à une jeune photographe, l’artiste américaine d’origine arménienne Diana Markosian, dont les images offrent une résonance à la fois intellectuelle et émotionnelle à notre programmation.

Ce qui nous interpelle dans les œuvres qui rythmeront notre saison 24-25, c’est la manière dont elles tendent un miroir à nos propres questionnements. Les sacrifices sublimés que nous content l’opéra, le ballet, sont-ils si éloignés de nous ?

Le temps est-il venu de sacrifier notre individualisme en faveur de causes universelles ou sonne-t-il la fin de sacrifices individuels trop longtemps consentis ? C’est toute la question des paradoxes humains qui nous accompagnera sur cette nouvelle saison du Grand Théâtre.

Saison

Présentation

Aviel Cahn, directeur général, Sidi Larbi Cherkaoui, directeur du Ballet, et Clara Pons, dramaturge, présentent la nouvelle programmation du GTG. Utilisez l’icône « Chapitres » de la barre de lecture pour accéder directement à différentes sections d’une vidéo.
 

Les opéras
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Notre saison s’ouvre avec un des monuments de l’œuvre de Richard Wagner et l’une des plus grandes histoires d’amour de tous les temps : Tristan & Isolde (du 15 au 27 septembre 2024). Le compositeur y porte la passion à l’incandescence, la « mélodie infinie » se répand de la voix à l’orchestre de façon quasi hypnotique jusqu’à son paroxysme final. Après Parsifal (22-23), le metteur en scène Michael Thalheimer trouvera dans Tristan et Isolde un matériau de choix pour son esthétique minimaliste et son amour des contrastes, plongeant dans des jeux d’ombres et de lumières les amants maudits incarnés par Gwyn Hughes Jones, grand ténor gallois et wagnérien de premier ordre, et Elisabet Strid, éblouissante Senta dans le récent Vaisseau fantôme du Royal Opera House de Londres. Ils seront entourés de Kristina Stanek (Brangäne) et de Tareq Nazmi (Marke), magistral Gurnemanz dans le Parsifal de Thalheimer. Grâce à sa profonde connaissance du répertoire de Wagner, le chef Marc Albrecht, à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande, gouvernera cette production à l’impérieuse clarté.
 
Après la création mondiale de Justice la saison dernière et son impact dans le monde lyrique, Milo Rau délivrera sur la scène de Neuve La Clémence de Titus (du 16 au 29 octobre 2024), sa première production d’opéra, contrariée en 2021 par le Covid, après son succès en Flandre et à Vienne. Le metteur en scène suisse et ses acolytes interrogent la complexité de notre monde avec sa saga de simulacres et contrefaçons, autour d’un point central : l’art politique peut-il changer le monde ? Après avoir accompagné pendant les dernières saisons les œuvres de Janaček dans la programmation du GTG, le chef d’orchestre tchèque Tomaš Netopil prendra sa baguette mozartienne pour diriger l’Orchestre de la Suisse Romande, accompagné des grandes voix spécialistes de Mozart, dont le ténor suisse Bernard Richter dans le rôle-titre, faisant suite à son Idoménée la saison passée. Aux côtés des deux protagonistes de la distribution originale, on découvre l’étoile montante parmi les mezzos belcantistes, Maria Kataeva en Sesto.
 
D’Enrico Caruso à José Carreras, en passant par Placido Domingo face à Mirella Freni, Fedora (du 12 au 22 décembre 2024) a souvent constitué un écrin d’exception pour les plus grands chanteurs lyriques. Cette production marquera les débuts de Roberto Alagna et de son épouse Aleksandra Kurzak dans une œuvre lyrique au Grand Théâtre. Umberto Giordano s’inspire d’une flamboyante héroïne de théâtre taillée sur mesure par Victorien Sardou pour la grande Sarah Bernhardt dans un mélange détonant d’amours tragiques sur fond de pouvoir totalitaire. Le metteur en scène Arnaud Bernard conserve à l’intrigue son décorum luxueux, du palais pétersbourgeois aux ors parisiens, jusqu’au chic rutilant d’un hall d’hôtel inspiré du célèbre Gstaad Palace. Dès sa création à Milan en 1898, ce véritable thriller opératique est un triomphe.Umberto Giordano y réunit tout l’art italien du lyrisme le plus ardent, dont le vérisme se pare d’un orchestre opulent. Après Turandot (2022) et Nabucco (2023), Antonino Fogliani délivrera une nouvelle leçon d’italianità à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande. En alternance, Fedora et Loris seront incarnés par un couple de grandes voix russes du moment, Elena Guseva et Najmiddin Mavlyanov.
 
L’homme de théâtre et réalisateur hongrois Kornél Mundruczó poursuit avec Salomé (du 22 janvier au 2 février 2025) son compagnonnage avec le Grand Théâtre, après L’Affaire Makropoulos (2020), Sleepless de Peter Eötvös (2022) et Voyage vers l’Espoir de Christian Jost (2023). Avec la complicité de Monika Pormale, qui signe décors et costumes, il éclaire Salomé d’un jour contemporain que la psychanalyse ne renierait pas. En guise de palais galiléen, le metteur en scène installera les personnages dans le luxe perverti d’un penthouse dominant la skyline d’une Babylone de luxe. La musique de Richard Strauss y ajoute son expressivité hardie, qu’enrichit encore un chatoiement orchestral tantôt orientaliste, tantôt orgiaque. Sous la baguette de Jukka-Pekka Saraste, grand chef finlandais trop rare à l’opéra, l’Orchestre de la Suisse Romande saura déployer toute la force de la partition de Strauss. Alliant puissance nécessaire et fragilité, Olesya Golovneva prêtera à Salomé son timbre riche et ses aigus transparents. Face à elle, Gabór Bretz, qui interprétait déjà Jokanaan avec brio à Salzbourg en 2018 dans la mise en scène de Roméo Castellucci, et Tanja Ariane Baumgartner dans le rôle d’Hérodiade, après sa Clytemnestre dans Elektra (2022).
 
Didon & Énée (du 20 au 26 février 2025), diffusée depuis le GTG pendant la pandémie de Covid et couronnée meilleur streaming de l’année 2021, prolonge la volonté de croisement entre danse et opéra initiée au Grand Théâtre avec Les Indes galantes, Atys et Idoménée. L’œuvre de Purcell ne durant qu’une petite heure, les membres de la célèbre compagnie belge Peeping Tom la complètent avec leur habituelle fantaisie surréaliste, au moyen d’une histoire parallèle qui ouvre la voie à de nombreux croisements avec le récit original. Emmanuelle Haïm est la cheffe de cérémonie à la tête de l’ensemble avec lequel elle a parcouru déjà en long et en large les sentiers de la musique de Purcell. Le Concert d’Astrée lui-même se prêtera à quelques exercices périlleux d’improvisation musicale évoluant d’une réalité à l’autre de la scène, d’une texture musicale puriste aux chromatismes des interludes d’Atsushi Sakai, compositeur et violoncelliste de l’ensemble, inspirés entre autres du fameux air final When I am laid in earth. Dans le rôle de cette Didon tantôt capricieuse tantôt bouleversante, on retrouvera la magistrale mezzo suisse Marie-Claude Chappuis.
 
Le metteur en scène Calixto Bieito vient compléter avec Khovantchina (du 25 mars au 3 avril 2025) son cycle d’opéras russes sur la scène genevoise, toujours accompagné du chef d’orchestre Alejo Pérez avec lequel la collaboration entamée dans Guerre et Paix de Prokofiev se poursuit après Lady Macbeth de Mtsensk de Chostakovitch. La fulgurante et époustouflante mezzo- soprano américaine Raehann Bryce-Davis y incarnera Marfa, Dmitri Ulyanov le prince Ivan Khovanski, à mille lieues de son Géneral Kouzoumov dans Guerre et Paix, de son Philippe II dans Don Carlos, ou de son Boris dans Lady Macbeth de Mtsensk. Le baryton Vladislav Sulimsky, impressionnant Macbeth au Festival de Salzbourg 2023, vient s’ajouter aux autres grands interprètes slaves de cette distribution dans le rôle du boyard Chaklovity. Héritage inachevé de Moussorgski, plusieurs compositeurs se sont attelés à compléter cette œuvre chorale, dont Rimski-Korsakov. Le GTG présente l’œuvre dans l’instrumentation de Chostakovitch, plus proche du langage musical âpre de Moussorgski, avec toutefois le final de Stravinsky qui emporte l’œuvre dans les strates de la transcendance spirituelle.
 
Le GTG invite pour la première fois le metteur en scène italien Romeo Castellucci, pour une rencontre d’exception avec la soprano et cheffe d’orchestre canadienne Barbara Hannigan pour un Stabat Mater (du 12 au 18 mai 2025) hors les murs et hors genre, autour de la figure de Marie et du Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi. Pour ce projet, le Grand Théâtre propose une dramaturgie musicale augmentée par des œuvres de l’un des plus grands compositeurs du XXe siècle, Giacinto Scelsi, dont les trois prières latines au caractère antiphonique et témoins de la fascination de Scelsi pour le chant grégorien, viendront parfaire le nouveau canon musical autour de ce Stabat Mater. Célébré pour ses interprétations symboliques aux images léchées et son langage presque liturgique, l’homme de théâtre Romeo Castellucci a déjà revisité les plus grands classiques de la littérature et du répertoire musical, de Dante à Mahler. L’espace de la cathédrale Saint-Pierre de Genève donnera corps à ce projet avec les ensembles baroque et contemporain Il Pomo d’Oro et Contrechamps, placés sous la direction de la célèbre Barbara Hannigan qui, de surcroît, chantera aux côtés du contre-ténor polonais à l’incroyable présence scénique, Jakub Józef Orliński.
 
Pour terminer la saison, Karin Henkel, une des grandes metteuses en scène du théâtre allemand actuel, revient au genre de l’opéra avec La Traviata (du 14 au 27 juin 2025) après sa brève et remarquable incursion dans Le Joueur de Prokofiev à l’Opera Ballet Vlaanderen en 2018. En confrontant Violetta à des alter ego venus de différentes époques, elle interrogera le sacrifice d’une héroïne du XIXe siècle à travers un regard féminin d’aujourd’hui. Habilement soutenue par les décors versatiles d’Aleksandar Denić et les costumes fantasques de Teresa Vergho, la lecture de Karin Henkel offrira une vision fraîche de ce drame archiconnu. Le chef italien spécialiste de Verdi Paolo Carignani mènera la relecture de cette partition iconique avec l’Orchestre de la Suisse Romande et un brillant double cast. Après le sacrifice de Rachel dans La Juive (21/22) dont elle a livré une interprétation remarquable, Ruzan Mantashyan mettra son soprano brillant au service de celui de Violetta, en alternance avec Jeanine De Bique, étincelante Poppée sur la scène du GTG en 2021. Soit deux prises de rôle très attendues. Face à elles en Alfredo, alterneront l’impressionnant belcantiste italien Enea Scala et le timbre solaire du français Julien Behr.

Les ballets
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Avec Ihsane (du 13 au 19 novembre 2024), Sidi Larbi Cherkaoui poursuit un diptyque commencé en 2022 avec Vlaemsch (chez moi). Alors que Vlaemsch était dédié à sa mère et à ses racines flamandes, Ihsane explore sa relation avec son père, qui a quitté le Maroc pour la Flandre, ce père mort quand il était adolescent, qu’il continue de chercher à travers cette création qui réunit des danseurs du Ballet du Grand Théâtre et de sa compagnie Eastman. Sidi Larbi Cherkaoui danse les questions qui l’obsèdent : que nous reste-t-il lorsque notre lieu se dérobe et s’efface ? Comment des identités multiples peuvent-elles cohabiter dans un même corps ? Comme à son habitude le chorégraphe a rassemblé une équipe d’artistes inédite. Le musicien tunisien Jasser Haj Youssef, virtuose de la viole d’amour, le chanteur marocain Mohammed el Arabi Serghini, la chanteuse libanaise Fadia Tomb El-Hage, le plasticien Amine Amharech, qui conçoit des espaces sensoriels et sensibles souvent mêlés d’influences marocaines et le styliste Amine Bendriouich qui crée des costumes au-delà des normes et des genres, transcendant les formes traditionnelles du vêtement berbère.
 
À l’origine de Beethoven 7 (du 13 au 16 mars 2025) il y a une performance, captée et retransmise par Arte en 2021 : les interprètes de la compagnie Sasha Waltz & Guests dansant en Grèce, dans les ruines de Delphes, avec en fond deux mouvements de la Symphonie n°7. Alors que le monde avait été frappé par une épidémie que personne n’avait pu prévoir, la présence des danseurs dans ce sanctuaire semblait presque irréelle. De retour à Berlin, la chorégraphe a voulu compléter cette expérience sur la monumentale 7eme Symphonie de Beethoven pour en faire une création scénique. Figure majeure de la danse contemporaine, Sasha Waltz s’emploie depuis plus de trente ans à ouvrir des brèches et autres espaces alternatifs. À travers Beethoven 7, elle poursuit une réflexion sur les utopies, les idéaux bafoués, la perte des illusions. Elle choisit pour l’occasion de faire dialoguer la symphonie de Beethoven avec Freiheit/ Extasis, une création live du compositeur chilien Diego Noguera, pièce électronique sur la difficile recherche de notre liberté individuelle dans notre rapport à la société.
 
Dans Mirage (du 6 au 11 mai 2025), quatrième chapitre de leur collaboration après VESSEL (2016), Mist (2022) et Planet[wanderer] (2021, accueil au GTG 23/24), le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste visuel Kohei Nawa poursuivent leur exploration de la nature en perpétuelle métamorphose du vivant, en fusionnant leurs disciplines respectives et en confrontant le corps humain à différents matériaux. À travers une série de transformations imprédictibles, inspirées de différentes mythologies, de la climatologie, de la botanique, de l’entomologie ainsi que du Hayagawari, une technique de kabuki dans laquelle les acteurs se transforment soudainement au cours d’une représentation, la pièce épluche les interprètes couche après couche, explorant une variété infinie d’états physiques et émotionnels. Avec cette nouvelle création, Damien Jalet et Kohei Nawa, accompagnés des danseurs du Ballet du Grand Théâtre — dont Jalet est artiste associé — proposent une quête hallucinatoire, sensuelle, méditative et viscérale de l’essence humaine, au-delà du voile des apparences.
 
Onbashira Diptych (le 17 mai 2025) rassemble en une soirée deux pièces emblématiques de Damien Jalet, Skid et Thr(o)ugh, articulées autour de la thématique du danger, de ces moments inexorables où le temps et le lieu déterminent notre avenir. Son titre est inspiré d’Onbashira, festival mythique de Nagano au Japon, où des milliers d’hommes dévalent le flanc d’une montagne escarpée sur d’énormes troncs d’arbres, un rituel synonyme de danger, mais aussi de bravoure et de dépassement de soi, qui fait écho à ces deux pièces de Jalet. Dans Skid, une pente à 34°sur laquelle évoluent les interprètes évoque la montagne, les danseurs s’y abandonnent et résistent, oscillant entre verticalité et horizontalité, portés dans cet effort par la musique électro acoustique de Christian Fennesz, inspirée des symphonies de Mahler. Dans Thr(o)ugh que Damien Jalet a créée quelques mois après avoir été témoin des attentats parisiens de novembre 2015, un gigantesque cylindre rotatif rappelle les traces de cette expérience de danger mortel où les interprètes se meuvent dans une corporalité entre mannequins de crash-test et fantômes, et où l’immobilité devient synonyme de mort.

Les récitals et concerts
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La programmation de récitals et concerts s’étoffe sur cette saison avec sept rendez-vous qui devraient ravir les mélomanes.
 
La saison des récitals commence avec un personnage haut en couleur et à la voix haute. Le contre-ténor polonais Jakub Józef Orliński (20 septembre 2024) et son jeune compatriote pianiste Michał Biel nous baladeront du baroque italien aux préromantiques viennois en passant par Purcell et aux terrains inconnus de compositeurs polonais. Nous le retrouverons plus tard dans la saison aux côtés de Barbara Hannigan pour l’incroyable production du Stabat Mater de Pergolesi.
 
Événement prestigieux, la Finale de Chant du Concours de Genève (22 octobre 2024), qui suscite l’enthousiasme d’un vaste public de mélomanes et bénéficie d’une large diffusion internationale, se tiendra pour sa 78e édition au Grand Théâtre de Genève et sera suivie de la cérémonie de remise des prix. Les trois finalistes interpréteront trois airs d’opéra avec l’Orchestre de la Suisse Romande, sous la baguette d’Alevtina Ioffe. La soprano américaine d’origine cubaine Lisette Oropesa (3 novembre 2024) sera de retour sur la scène de Neuve, 10 ans après son inoubliable Gilda dans le Rigoletto circassien de Robert Carsen, pour une soirée autour du répertoire français et du belcanto accompagnée au piano par Alessandro Praticò.
 
Le Chœur du Grand Théâtre, sous la direction de Mark Biggins, interprètera la Petite Messe solennelle de Gioachino Rossini (6 et 8 novembre 2024) en version originale non orchestrée, avec deux pianos, harmonium et solistes invités dans l’acoustique magique du temple de Saint-Gervais. Indéniablement un moment unique.
 
La soprano finlandaise Camilla Nylund viendra valser avec nous pour le Concert de Nouvel An (31 décembre 2024). Quoi de mieux pour fêter l’entrée dans la nouvelle année que les airs charmants et désuets d’une Vienne imaginaire ou disparue sur des airs de Franz Lehár et de Johann Strauss fils, dont on célébrera en 2025 le 200e anniversaire de sa naissance. À ses côtés, l’orchestre symphonique de Bienne Soleure sous la baguette de son chef principal Yannis Pouspourikas.
 
Sidérante Katarina dans le Lady Macbeth de Mtsensk de Calixto Bieito (22-23), l’incroyable soprano lituanienne Aušrinė Stundytė (9 février 2025) est de retour cette saison pour un récital en version semi-scénique construit autour de l’Erwartung d’Arnold Schönberg avec la complicité pianistique de Andrej Hovrin.
 
Pour son troisième récital au GTG, le baryton allemand Benjamin Appl (15 mai 2025) nous portera d’une rive à l’autre du Styx. Dans un dialogue avec le cycle Six Songs from « A Shropshire Lad » de George Butterworth, il construira son récital autour de la figure de Gustav Mahler, parcourant notamment le répertoire d’autres compositeurs juifs de Bohême, morts à Theresienstadt, avec le pianiste James Baillieu.

La Plage
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La Plage, ce sont des rendez-vous devenus incontournables au cœur de la cité, constellation d’activités pour tous les âges, tous les goûts, pour découvrir l’opéra sans en avoir l’air !
 
La Plage intra-muros
Commençons en douceur pour étendre les derniers jours de l’été avec la Journée portes ouvertes (14 septembre 2024) qui attire chaque saison des centaines de visiteurs, suivie de près par Poésie en ville (23 septembre 2024) une soirée unique où se mêleront poésie et musique.
 
Avant de passer, dès novembre, à une tout autre atmosphère, festive, glamour, insolite, extravagante où se succèderont : Late Nights (23 novembre 2024, 1er mars 2025 et 20 juin 2025) pour clubber jusqu’au bout de la nuit, Glam Nights pour revêtir ses plus beaux atours et fouler le tapis rouge (15 novembre 2024, 22 février 2025 et 18 juin 2025) ou pour prendre ses quartiers toute une nuit au Grand Théâtre, le très couru Sleepover (5 avril 2025). Et puisqu’il y en a pour tous les goûts, élargissons le cercle de découvertes avec des visites de Coulisses à l’issue des spectacles, des Ateliers publics autour de nos productions opéras et ballet, des Grands Brunchs en musique le dimanche dans nos foyers, des Apéropéras, des Visites guidées pour parcourir le patrimoine du GTG et les nouveaux Apérovisites pour une formule en mode afterwork.
 
La Plage en famille
Parce que les sorties en famille sont également un bon moyen de franchir les portes du GTG, le Grand Théâtre Jeunesse a concocté une multitude d’activités à leur attention. Nouveauté cette saison : Les Mercredis du GTJ avec les Siestes musicales (9 octobre 2024, 11 décembre 2024, 12 mars 2025 et 4 juin 2025), accessibles aux parents et aux tout-petits dès 6 mois, pour les bercer en compagnie d’un instrument. Pour les plus grands de 6 à 12 ans, rendez-vous aux Ateliers famille pour chanter, danser, découvrir les costumes, ainsi que pendant Les Vacances du GTJ, avec un programme toujours plein de surprises. Deux spectacles réjouiront notre jeune public cette saison. Après la Souris Traviata et Colorama, Dachenka le bébé chien (du 7 décembre 2024 au 24 mai 2025) est un nouvel atelier- spectacle pour les 3-6 ans inspiré du best-seller de la littérature enfantine tchèque, signé Karel Čapek. Pour les plus grands (dès 8 ans), plongée dans l’univers fantastique de Lewis Carroll avec Les Aventures d’Alice sous terre (du 13 au 16 avril 2025), du compositeur irlandais Gerald Barry, une production du Theater Magdeburg avec l’Orchestre de Chambre de Genève, mise en scène par Julien Chavaz. Grand succès à sa première scénique en 2020 à Londres, cet opéra incomparable sera présenté pour la première fois en français à Genève.
 
La Plage extra-muros
L’équipe de La Plage tissera de nombreux ponts avec des institutions culturelles romandes et sera présente dans divers lieux au cœur de la cité : au parc de la Perle du Lac (CinéTransat le 9 août 2024), aux Bains des Pâquis (Les Aubes musicales le 14 août 2024), aux Cinémas du Grütli (Cinéopéras), au Théâtre de l’Espérance (conférences Éclairages autour de nos productions), au Forum Meyrin (Le Retour des Fantômes pour La Bâtie–Festival de Genève du 1er au 2 septembre 2024), à La Comédie de Genève (Parallax de Kornél Mundruczó du 11 au 12 septembre 2024 et Familie de Milo Rau du 13 au 16 novembre 2024 pour La Bâtie–Festival de Genève), au Théâtre de Vidy-Lausanne (Tourist Trap de Thom Luz du 12 au 16 novembre 2024 et Le Sommet de Christoph Marthaler du 16 au 28 mai 2025), avec l’Ensemble instrumental de la HEM Haute école de musique — Genève (Dernière expédition au pays des merveilles création mondiale du collectif OperaLab du 22 au 25 janvier 2025 à La Comédie de Genève) et pour terminer la saison, les pieds dans l’herbe au Parc des Eaux-Vives (La Traviata sous les étoiles le 21 juin 2025).
 
La Plage, c’est aussi des entraides et des partenariats, des parcours scolaires et associatifs pour celles et ceux qui accostent sur nos rivages.

Saison

Les artistes de la saison

24-25

Saison 24-25

Programmation
Opéra, ballet, La Plage, … Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
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La Plage
C’est quoi La Plage ? Découvrez le concet et des activités diverses et variées proposées tout au long de la saison.
Prog

Programme

Parcourez la brochure de la saison 24-25 en ligne.
 

Markosian

Diana Markosian

Photographe des visuels de la saison
 
Née en 1989, Diana Markosian est une artiste américaine d’origine arménienne qui poursuit sa carrière en tant que photographe documentaire, écrivaine et cinéaste. Elle est titulaire d’une maîtrise de l’université Columbia de New York. La vision artistique de Diana Markosian est profondément ancrée dans l’exploration des récits personnels et collectifs, souvent axée sur les thèmes de l’identité, du déracinement et de l’expérience humaine. Rappelant l’approche méthodique de l’anthropologue et l’œil déroutant du psychologue, elle s’attaque sans crainte à certaines des histoires les plus complexes de notre époque et les raconte de manière à ce qu’elles trouvent un écho chez les spectateurs, tant sur le plan intellectuel qu’émotionnel.
Caractérisée par une approche intime et immersive, elle s’immerge dans la vie de ses sujets, souvent situés dans des régions reculées du monde, pour raconter leur histoire avec authenticité. Dans son œuvre auto-fictionnelle Santa Barbara, qui a donné lieu à une monographie, un film et une série de photographies, elle tourne l’objectif vers l’histoire poignante de sa propre famille. La photographie de Diana Markosian va au-delà de la simple documentation ; elle sert de véhicule à la connexion émotionnelle et à la compréhension. Elle cherche à saisir les complexités et les nuances de la condition humaine, en attirant l’attention sur les voix et les histoires marginalisées qui pourraient autrement passer inaperçues.

Visuels de la saison

Lectures

Lectures

En partenariat avec Payot Libraire, retrouvez une sélection d’ouvrages en lien avec notre programmation de saison 24-25.

Tristan & Isolde
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Richard Wagner
Xavier Lacavalerie
Résumé : Ce voyage initiatique en un prologue et quatre journées entrouvre les portes d’un monde unique et toujours fascinant. Un ouvrage idéal pour découvrir Wagner et son œuvre.
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Le roman de Tristan et Iseut
Joseph Bédier
Résumé : Dans FolioPlus classiques, le texte intégral, enrichi d’une lecture d’images, écho pictural de l’oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : vie littéraire, le Moyen Age ; l’écrivain à sa table de travail : sur les traces d’une légende ; groupement de textes thématique : l’amour-passion entre souffrances et délices ; groupement de textes stylistique : parler d’amour ; chronologie : le XIIe siècle ; fiches : des pistes pour rendre compte de sa lecture.
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Les femmes qui aiment sont dangereuses
Laure Adler, Elisa Lécosse
Résumé : « Une femme amoureuse en vaut cent. Par sa puissance sexuelle et son intelligence du coeur, elle peut, en se donnant à celui qu’elle a choisi, le capturer dans les rets de son désir et faire de lui son égal, voire son esclave. Le désir de la femme a toujours été perçu, et sous toutes les latitudes, plus fort, plus ensorcelant, plus mystérieux que le désir des hommes. » Laure Adler…
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Dialogue sur la musique et le théâtre
Tristan et Isolde

Daniel Barenboim, Patrice Chéreau
Résumé : Daniel Barenboim et Patrice Chéreau ont monté ensemble en 2007 Tristan et Isolde de Wagner à la Scala de Milan. Cette collaboration exceptionnelle constitue la matière de ce dialogue entre deux grands artistes. Qu’est-ce qui se joue dans la « réalisation » d’un opéra ? Comment s’opère le tissage entre paroles et musique, jeu et chant ? À travers cet échange, le lecteur entre au coeur de l’art de ces deux immenses talents. Une occasion unique de partager leur analyse des textes, livret et partition, de comprendre leurs choix musicaux et plastiques, d’aborder la question de l’interprétation.
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L’amour
Prépas scientifiques

Eric Blondel
Résumé : Quoi de plus varié que les différentes nuances de l’amour ? Amour-passion des amoureux, amour filial, amour platonique, amour hétéro- ou homosexuel, amour des belles choses, du vin ou du chant, amour du pouvoir, amour de Dieu, « de Saint-Simon et des épinards » (Stendhal) : où situer l’unité conceptuelle de l’amour ? Aimer, c’est élire. L’aimé est exceptionnel. Mais d’où vient cette préférence pour un être plutôt qu’un autre ? L’amour est-il ce je-ne-sais-quoi qui nous fait tomber sous le charme, ou est-ce la reconnaissance de qualités intellectualisées ?…
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Tristan et Isolde
Wagner (L’Avant-Scène Opéra, N° 332, janvier-février 2023)

Jules Cavalié
Plus d’info

La Clémence de Titus
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La Clémence de Titus
(L’Avant-Scène Opéra, N° 226, Mai-juin 200)

Wolfgang Amadeus Mozart
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Entre désir et renoncement
Marie de Solemne, Julia Kristeva, Sylvie Germain, Robert Misrahi, Rimpoche Dagpo
Résumé : Parmi les sentiments humains, le désir est sans doute celui qui connaît le plus de contrefaçons, de contresens, et surtout d’abus de sens. Et nous prêtons au renoncement un parfum si morbide que nous en oublions qu’il est peut-être l’autre face de la même médaille. En fait, la réalité de notre quotidien ne se situe-t-elle pas souvent entre désir et renoncement ? Que désirons-nous ? Pourquoi dé-sirons-nous ? Est-il véritablement nécessaire de renoncer pour éviter la souffrance de l’insatisfaction ? Quelle est la frontière entre le renoncement et l’indifférence ?…
Plus d’info
 
La Rome des Flaviens
Vespasien, Titus, Domitien

Catherine Salles
Résumé : Leur dynastie impériale a duré de 69 à 96 seulement, pourtant elle compte parmi celles qui ont laissé les traces les plus repérables d’une civilisation pour nous à son apogée. A commencer par le Colisée ou les ruines de Pompéi après l’éruption du Vésuve. Mais la Rome des Flaviens, c’est aussi un régime apaisé après l’anarchie qui a suivi la mort de Néron et un empire méditerranéen achevé après la prise de Jérusalem.
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Le pouvoir
Céline Spector
Résumé : En politique, en amour, au travail, sur les bancs de l’école comme dans les cours de récréation, le pouvoir gouverne les relations humaines. Comment expliquer que certains commandent, tandis que d’autres obéissent ? Parce qu’il s’exerce non sur des choses, mais sur des volontés, libres de coopérer ou de résister, le pouvoir est d’abord influence ; or par quel moyen faire faire à d’autres ce qu’ils ne feraient pas spontanément ?…
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Mozart
Jean-Victor Hocquard
Résumé : Jean-Victor Hocquard propose ici moins une biographie linéaire qu’une approche amoureuse et personnelle de l’oeuvre immense de Mozart (17561791). Reparcourant la jeunesse, la maturité, la décantation de ses compositions, il montre en quoi Mozart fut unique dans l’histoire de la musique classique européenne, par la précocité de son génie, son art de réinventer tous les genres musicaux sous les formes les plus variées (menuet, concerto, symphonie, opéra…), l’influence de sa vie privée et sociale sur ses créations.
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Vers un réalisme global
Milo Rau
Résumé : Convaincu que le capitalisme, forme sociétale dominante en Occident, et son humanisme cynique sont irrémédiablement voués au déclin, Milo Rau propose un théâtre novateur qui s’affranchit des codes postmodernes. Ses créations théâtrales s’emploient à créer une confrontation avec la réalité sociohistorique, afin d’y mener des interventions utopiques propres à susciter l’empathie, et rêvant d’une solidarité internationale.
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Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Mark Kurmanbayev

Basse

La basse serbe Mark Kurmanbayev étudie le chant auprès d’Elena Pankratova. Il suit également l’enseignement de Grace Bumbry, Barbara Frittoli, Freddie de Tommaso, Sergei Leiferkus et Alexey Tanovitski. En 2022, il chante Naroumov (La Dame de pique) à Baden-Baden sous la direction de Kirill Petrenko. En 2023, il participe à l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence sous la baguette de Thomas Hengelbrock, et incarne un Homme de Mr Pilkington lors de la création de La Ferme des animaux (Raskatov) au Dutch National Opera, dont il intègre le Studio pour la saison 2023-2024. Il y interprète Joe (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny), le Premier Prêtre et le Second Homme d’armes (La Flûte enchantée), Gualtiero Raleigh (Roberto Devereux) et Don Fernando (Fidelio). Au Festival de Verbier 2024, il est Bartolo (Les Noces de Figaro) et Pistola (Falstaff). Cette saison, il est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Yuliia Zasimova

Soprano

Diplômée du Conservatoire de Kiev, la soprano ukrainienne Yuliia Zasimova intègre l’International Opera Studio de Zurich de 2018 à 2020. Elle y interprète Barberine (Les Noces de Figaro), Poussette (Manon), la Fée rosée (Hänsel et Gretel) et Miss Spink (Coraline de Turnage). En 2022, elle obtient le premier prix du concours Juan-Pons et le troisième prix du concours Stanisław-Moniuszko. Elle est également remarquée dans les concours Byulbyul (Azerbaïdjan), Klaudia-Taev (Estonie) et Opera Crown (Géorgie). Récemment, elle chante le Rossignol (Stravinsky) au Festival d’Adélaïde, la Première Dame (La Flûte enchantée) à la Bayerische Staatsoper, Juliette (Roméo et Juliette) à Kiev, Anna (Nabucco) à l’Opernhaus Zürich, ainsi qu’Yvette et Georgette (La rondine) dans une mise en scène de Christof Loy et sous la direction de Marco Armiliato. Au concert, elle est soliste du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn au Teatro Regio Torino.

Emanuel Tomljenović

Ténor

Le ténor croate Emanuel Tomljenović étudie le chant à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart. Il interprète Bastien, Don Ottavio (Don Giovanni), Belmonte (L’Enlèvement au sérail), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi), l’Aumônier (Dialogues des Carmélites), Raymond (La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski) sur différentes scènes européennes, le Temps (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) au Festival international Haendel de Göttingen et Roméo (Romeo und Julia de Blacher) à l’Opéra de Cologne. Au concert, il se produit particulièrement dans le répertoire sacré de Bach (Passions, Magnificat, Messe en si, Oratorio de Noël), Mozart (Grande messe en ut mineur, Requiem, Messe du couronnement), Haydn (La Création) ou romantique (Elias de Mendelssohn). Auparavant membre de l’International Opera Studio de l’Opéra de Cologne, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève à compter de la saison 2024-2025.

Mark Biggins

Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

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Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

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Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

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Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

Omar Mancini entre sur la scène lyrique en 2018 en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En 2019, il débute au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude, avant d’être sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti de Bergame puis interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz et Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin, rôle qu’il reprend au Festival della Valle d’Itria. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre en 2023-2024, on a pu l’entendre notamment dans Der Rosenkavalier, Parsifal ou encore Saint François d’Assise.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

Michael Mofidian

Baryton-basse

Né à Glasgow, Michael Mofidian est diplômé de l’université de Cambridge et de la Royal Academy of Music, où il reçoit le prix Pavarotti (2017). De 2018 à 2020, il est membre du Jette Parker Young Artists Programme où il a fait ses débuts au Royal Opera House Covent. Garden dans le rôle d’Angelotti (Tosca) puis revient dans le rôle de Colline (La bohème). Membre du jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour la saison 21-22, on l’a entendu dans Les Pêcheurs de perles, Elektra ou encore Turandot. En 2023/24 il fait ses débuts dans le rôle de Créon (Médée) pour le Teatro Real de Madrid, Polyphemus (Acis and Galatea) pour le Potsdam Winteroper et Nick Shadow (The Rake’s Progress) au Grange Festival. En récital, il s’est produit entre autres au Wigmore Hall, au Queen’s Hall d’Édimbourg, au City Halls de Glasgow et aux festivals de lieds d’Oxford et de Leeds. On a également pu l’entendre à de nombreuses reprises sur BBC Radio 3.

© Benjamin Ealovega

Clara Pons

Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.