La Clémence de Titus

La Clémence de Titus

Opéra de Wolfgang Amadeus Mozart

Spectacle disponible en audiodescription le 27 octobre

Aperçu

La clémence des princes n’est souvent qu’une politique pour gagner l’affection des peuples.

François de La Rochefoucauld, Maximes

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

La clemenza di Tito
Opéra de Wolfgang Amadeus Mozart

Livret de Caterino Mazzolà d’après Pietro Metastasio
Créé le 6 septembre 1791 au Théâtre des États à Prague
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2005-2006

Reprise de la production de 2020-2021 (diffusion en streaming)
Coproduction avec les Wiener Festwochen, l’Opera Ballet Vlaanderen et les Théâtres de la Ville de Luxembourg

16 et 23 octobre 2024 – 19h30
18 et 25 octobre 2024 – 20h
27 octobre 2024 – 15h | représentation disponible en audiodescription, pour en bénéficier, s’inscrire auprès de [email protected] ou par téléphone au 079 893 26 15*
29 octobre 2024 – 19h

Chanté en italien avec récitatifs en italien et surtitres en français et anglais
Durée : approx. 2h55 avec un entracte inclus

DISTRIBUTION
Direction musicale Tomáš Netopil
Mise en scène Milo Rau
Scénographie Anton Lukas
Costumes Ottavia Castellotti
Lumières Jürgen Kolb
Vidéos Moritz von Dungern
Dramaturgie Clara Pons & Giacomo Bisordi
Direction des chœurs Mark Biggins

Tito Bernard Richter
Vitellia Serena Farnocchia
Sesto Maria Kataeva
Servilia Yuliia Zasimova
Annio Giuseppina Bridelli
Publio Justin Hopkins (16.10, 18.10, 25.10, 27.10) / Mark Kurmanbayev (23.10, 29.10)

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Avec le soutien de

VERA MICHALSKI-HOFFMANN

*En collaboration avec Ecoute Voir

Œuvre

Un volcan qui crache, des ruines qui fument, le Capitole qui brûle, un putsch mené par un meilleur ami, non nous ne sommes pas dans le dernier thriller américain de la saison mais bien dans le dernier opéra de Mozart (enfin il composait en même temps sa Flûte enchantée). Si le décor tient du blockbuster et si Mozart introduit mine de rien des éléments de style qu’il a assimilés tout au long de sa vie de compositeur, mêlant par moment le buffo au genre de l’opera seria, il faut bien dire que le livret et certains des récitatifs, que Mozart ne composa d’ailleurs pas lui-même, sont un peu rêches. Malgré quelques apparitions propagandistes du chœur, la trame reste une trame confuse de trahison plutôt chambriste où chacun des personnages oublie l’action dès qu’il se met à chanter ses sentiments eux aussi quelque peu confus. Car malgré qu’on aime, on trahit et puis on pardonne ou on est pardonné. Certaines et certains auraient même vu dans ce drame de palais une critique ou tout du moins un désintérêt de Mozart vis-à-vis de l’empereur Léopold II, dont le couronnement en tant que roi de Bohème – en pleine Révolution française – servit de prétexte à la commande de La Clémence de Titus.

Et Titus est-il vraiment clément ? C’est la question que nous pose évidemment Milo Rau, dans sa première production à l’opéra, censurée en 2021 par le Covid. Voici donc sur la scène genevoise, après son succès en Flandre et à Vienne, le corps à corps de l’irrépressible metteur en scène suisse avec les règles très codifiées de l’opera seria. Rau ne peut s’empêcher de soulever le voile de ces beaux discours de pardon d’un souverain populiste sous des dehors éclairés. Tandis que des foules de personnes déplacées tentent de survivre dans un ghetto de caravanes à l’extérieur des murs du palais, l’élite sociale célèbre sa propre bienveillance dans l’élégance d’un musée. L’art politique peut-il changer le monde ? Ou bien ne fait-il que renforcer le statu quo ? Milo Rau remet en question un engagement social commode pendant que Titus et sa clique s’admirent et s’envoient des fleurs et des vannes sur leur bonté et leur attitude plus ou moins utilitariste du monde extérieur.

Après la création mondiale de Justice la saison dernière et son impact dans le monde lyrique, Milo Rau et ses acolytes continuent à interroger la complexité de notre monde avec sa saga de simulacres et contrefaçons, entre rituels chamaniques et lynchages politiques. Après avoir accompagné pendant les dernières saisons les œuvres de Janaček dans la programmation du Grand Théâtre de Genève, le chef d’orchestre tchèque Tomáš Netopil prendra sa baguette mozartienne pour diriger l’Orchestre de la Suisse Romande, accompagné des grandes voix spécialistes de Mozart, dont le ténor suisse Bernard Richter dans le rôle-titre, faisant suite à son Idomeneo la saison passée. Aux côtés des deux protagonistes de la distribution originale, on découvre l’étoile montante parmi les mezzos belcantistes, Maria Kataeva en Sesto.

Préambule

Podcast

Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

Plage

Titus à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Cinéopéra
Samedi 28 septembre à 18h30
+

Le Nouvel Évangile
Hommage et découverte à la fois, CINÉOPÉRA propose une carte blanche à des personnalités du monde de l’opéra et du ballet qui hanteront notre maison au cours de la saison.
Pour ce premier rendez-vous de la saison, les Cinémas du Grütli présentent Das neue Evan­ge­lium (Le Nouvel Évangile) de Milo Rau réalisé en 2020.
 
Samedi 28 septembre 2024 à 18h30
Aux Cinémas du Grütli
 
> PLUS D’INFO
 
En partenariat avec

Apéropéra
Jeudi 3 octobre à 18h30
+

1791 : Mozart, dernière année.
Lorsque la Clémence de Titus est créée en septembre 1791 à l’opéra de Prague, Mozart n’a plus que trois mois à vivre.
Il meurt en effet le 5 décembre 1791, à l’âge de trente-cinq ans, sans avoir pu achever le Requiem sur lequel il travaillait.
En compagnie de la soprano Yuliia Zasimova, de la basse Mark Kurmanbayev – tous deux membres du Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève – et du pianiste Reginald le Reun, cet Apéropéra sera l’occasion d’explorer la dernière année de cette vie brève mais tumultueuse, riche en chefs d’œuvres tels que La Clémence de Titus, La Flûte enchantée, de nombreux lieder et le fameux Requiem.
 
Soprano : Yuliia Zasimova
Basse : Mark Kurmanbayev
Pianiste : Reginald Le Reun
 
Jeudi 3 octobre 2024 à 18h30
CHF 25.-
Premier drink compris (hors cocktails et champagne)
Au Foyer du Grand Théâtre de Genève

Atelier public
Samedi 5 octobre à 11h
+

Autour de La Clémence de Titus – Atelier mise en scène
 
Il y a de multiples manières de se plonger dans une œuvre et dans l’imaginaire qu’elle suscite. Ces manières sont des choix de mise en scène, de scénographie, de costumes, etc. et parfois même, des choix techniques.
 
Cet atelier vous invitera, à partir d’une entrée en matière tournée sur la scénographie, de s’immerger différemment dans l’œuvre et son histoire.
 
Avec l’objectif de se donner quelques clés pour décrypter les choix de la représentation unique qui se joue au Grand Théâtre. Choix esthétiques, et choix d’interprétation musicale.
 
Metteur en scène : Wissam Arbache
Soprano : Sarah Matoušek
Pianiste : Jean-Paul Pruna
 
Samedi 5 octobre 2024 à 11h
À partir de 12 ans, accompagné d’un adulte
Entrée CHF 15.— / CHF 10.— pour les moins de 26 ans
Au GTG

Éclairage
Lundi 7 octobre à 18h30
+

La Clémence de Titus – L’Art c’est le Pouvoir !
Une conférence d’Éric Vautrin
 
Parcourons ensemble l’œuvre théâtrale de Milo Rau, de son théâtre documentaire réaliste à ses récentes relectures des tragédies classiques. Relisons le « manifeste de Gand » qu’il a rédigé en prenant la direction du théâtre de la ville belge et qu’il a appliqué à l’opéra à l’occasion de cette mise en scène. Nous y trouverons des lectures possibles de sa Clémence de Titus et des pistes pour en apprécier la dramaturgie – et peut-être le sens de la formule sibylline « L’art c’est le pouvoir », plus ironique qu’il n’y paraît peut-être et clé de voute d’une réflexion en acte sur l’opéra et notre époque.
Car ici, c’est moins notre époque qui révèle les ressorts cachés de la célèbre partition de Mozart qui vient, tel un scalpel, ouvrir des interprétations acérées sur ce que nous vivons, ici et maintenant. Un renversement de la perspective que cherche le metteur en scène suisse depuis ses débuts, comme nous le verrons.
 
En collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet. Une mise en bouche qui vous révélera tous les secrets de l’œuvre.
 
Lundi 7 octobre 2024
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
Prix d’entrée :
Gratuit pour les membres de l’association, les Ami-e-s du Grand Théâtre et les jeunes de moins de 30 ans
Non membre : CHF 15.-
AVS et chômage : CHF 10.-
 
> PLUS D’INFO

En coulisse
Dimanche 27 octobre
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du dimanche 27 octobre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

Avant

On se renseigne

Lectures

Lectures

En partenariat avec Payot Libraire, retrouvez une sélection d’ouvrages en lien avec la production.

Liste de lectures
+

La Clémence de Titus
(L’Avant-Scène Opéra, N° 226, Mai-juin 200)

Wolfgang Amadeus Mozart
Plus d’info
 
Entre désir et renoncement
Marie de Solemne, Julia Kristeva, Sylvie Germain, Robert Misrahi, Rimpoche Dagpo
Résumé : Parmi les sentiments humains, le désir est sans doute celui qui connaît le plus de contrefaçons, de contresens, et surtout d’abus de sens. Et nous prêtons au renoncement un parfum si morbide que nous en oublions qu’il est peut-être l’autre face de la même médaille. En fait, la réalité de notre quotidien ne se situe-t-elle pas souvent entre désir et renoncement ? Que désirons-nous ? Pourquoi dé-sirons-nous ? Est-il véritablement nécessaire de renoncer pour éviter la souffrance de l’insatisfaction ? Quelle est la frontière entre le renoncement et l’indifférence ?…
Plus d’info
 
La Rome des Flaviens
Vespasien, Titus, Domitien

Catherine Salles
Résumé : Leur dynastie impériale a duré de 69 à 96 seulement, pourtant elle compte parmi celles qui ont laissé les traces les plus repérables d’une civilisation pour nous à son apogée. A commencer par le Colisée ou les ruines de Pompéi après l’éruption du Vésuve. Mais la Rome des Flaviens, c’est aussi un régime apaisé après l’anarchie qui a suivi la mort de Néron et un empire méditerranéen achevé après la prise de Jérusalem.
Plus d’info
 
Le pouvoir
Céline Spector
Résumé : En politique, en amour, au travail, sur les bancs de l’école comme dans les cours de récréation, le pouvoir gouverne les relations humaines. Comment expliquer que certains commandent, tandis que d’autres obéissent ? Parce qu’il s’exerce non sur des choses, mais sur des volontés, libres de coopérer ou de résister, le pouvoir est d’abord influence ; or par quel moyen faire faire à d’autres ce qu’ils ne feraient pas spontanément ?…
Plus d’info
 
Mozart
Jean-Victor Hocquard
Résumé : Jean-Victor Hocquard propose ici moins une biographie linéaire qu’une approche amoureuse et personnelle de l’oeuvre immense de Mozart (17561791). Reparcourant la jeunesse, la maturité, la décantation de ses compositions, il montre en quoi Mozart fut unique dans l’histoire de la musique classique européenne, par la précocité de son génie, son art de réinventer tous les genres musicaux sous les formes les plus variées (menuet, concerto, symphonie, opéra…), l’influence de sa vie privée et sociale sur ses créations.
Plus d’info
 
Vers un réalisme global
Milo Rau
Résumé : Convaincu que le capitalisme, forme sociétale dominante en Occident, et son humanisme cynique sont irrémédiablement voués au déclin, Milo Rau propose un théâtre novateur qui s’affranchit des codes postmodernes. Ses créations théâtrales s’emploient à créer une confrontation avec la réalité sociohistorique, afin d’y mener des interventions utopiques propres à susciter l’empathie, et rêvant d’une solidarité internationale.
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Crédits photos
Photo d’illustration © GTG / Diana Markosian
La Clémence de Titus © GTG / Magali Dougados

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Née à Bracciano, Teresa Iervolino a obtenu le troisième prix du concours international Opera Città di Ravello et a remporté la 63e édition du concours de la Communauté européenne pour jeunes chanteurs. Elle fait ses débuts au Teatro Filarmonico de Vérone en mai 2012 dans Pulcinella de Stravinsky, puis dans les rôles de Maddalena dans Rigoletto, Isabella dans L’italiana in Algeri, Maffio Orsini dans Lucrezia Borgia, le rôle-titre dans Tancredi, Rosina dans Il barbiere di Siviglia, Cornelia dans Giulio Cesare ou Angelina dans La Cenerentola. Elle chante entre autres au Teatro dell’Opera à Rome, à l’Opéra de Paris, au Théâtre du Châtelet, au Teatro Regio à Turin et travaille avec des chefs d’orchestre tels que Roberto Abbado, Alberto Zedda, Jean-Christophe Spinosi, Stefano Montanari et Ivor Bolton. En 24-25, Teresa Iervolino fera ses débuts au Liceu dans Giulio Cesare in Egitto et sera, entre autres engagements, Bradamante dans Alcina à l’Opéra royal de Versailles.

Maria Kataeva

Mezzo-soprano

Avec un répertoire allant du baroque à la musique contemporaine, la mezzo-soprano russe Maria Kataeva s’est produite dans les plus grands opéras du monde. Diplômée du Conservatoire de Saint-Pétersbourg, elle a été membre de l’Opéra-studio du Deutsche Oper am Rhein avant de devenir membre de l’Ensemble, puis soliste. Au cours de la saison 2023/24, elle s’est produite dans La Pucelle d’Orléans, L’italienne à Alger et La Cenerentola au Deutsche Oper am Rhein. Elle chante dans Le Barbier de Séville au Royal Opera House de Muscat et au Teatro Regio di Parma, et dans I Capuleti e i Montecchi au Teatro Massimo di Palermo. En concert, elle se produit en récital à Pesaro et en concert à la salle Gaveau à Paris, ainsi qu’à la Mozartwoche de Salzbourg. Elle reçoit également le 3e prix du concours de l’Opéra de Paris (2014), le 1er prix dans la catégorie générale des « Meistersinger von Nürnberg » (2016), ainsi que le 2e prix et le prix du public du concours Operalia (2019).

© Mischa Blank

Mark Kurmanbayev

Basse

La basse serbe Mark Kurmanbayev étudie le chant auprès d’Elena Pankratova. Il suit également l’enseignement de Grace Bumbry, Barbara Frittoli, Freddie de Tommaso, Sergei Leiferkus et Alexey Tanovitski. En 2022, il chante Naroumov (La Dame de pique) à Baden-Baden sous la direction de Kirill Petrenko. En 2023, il participe à l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence sous la baguette de Thomas Hengelbrock, et incarne un Homme de Mr Pilkington lors de la création de La Ferme des animaux (Raskatov) au Dutch National Opera, dont il intègre le Studio pour la saison 2023-2024. Il y interprète Joe (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny), le Premier Prêtre et le Second Homme d’armes (La Flûte enchantée), Gualtiero Raleigh (Roberto Devereux) et Don Fernando (Fidelio). Au Festival de Verbier 2024, il est Bartolo (Les Noces de Figaro) et Pistola (Falstaff). Cette saison, il est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Yuliia Zasimova

Soprano

Diplômée du Conservatoire de Kiev, la soprano ukrainienne Yuliia Zasimova intègre l’International Opera Studio de Zurich de 2018 à 2020. Elle y interprète Barberine (Les Noces de Figaro), Poussette (Manon), la Fée rosée (Hänsel et Gretel) et Miss Spink (Coraline de Turnage). En 2022, elle obtient le premier prix du concours Juan-Pons et le troisième prix du concours Stanisław-Moniuszko. Elle est également remarquée dans les concours Byulbyul (Azerbaïdjan), Klaudia-Taev (Estonie) et Opera Crown (Géorgie). Récemment, elle chante le Rossignol (Stravinsky) au Festival d’Adélaïde, la Première Dame (La Flûte enchantée) à la Bayerische Staatsoper, Juliette (Roméo et Juliette) à Kiev, Anna (Nabucco) à l’Opernhaus Zürich, ainsi qu’Yvette et Georgette (La rondine) dans une mise en scène de Christof Loy et sous la direction de Marco Armiliato. Au concert, elle est soliste du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn au Teatro Regio Torino.

Emanuel Tomljenović

Ténor

Le ténor croate Emanuel Tomljenović étudie le chant à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart. Il interprète Bastien, Don Ottavio (Don Giovanni), Belmonte (L’Enlèvement au sérail), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi), l’Aumônier (Dialogues des Carmélites), Raymond (La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski) sur différentes scènes européennes, le Temps (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) au Festival international Haendel de Göttingen et Roméo (Romeo und Julia de Blacher) à l’Opéra de Cologne. Au concert, il se produit particulièrement dans le répertoire sacré de Bach (Passions, Magnificat, Messe en si, Oratorio de Noël), Mozart (Grande messe en ut mineur, Requiem, Messe du couronnement), Haydn (La Création) ou romantique (Elias de Mendelssohn). Auparavant membre de l’International Opera Studio de l’Opéra de Cologne, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève à compter de la saison 2024-2025.

Mark Biggins

Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).

Giacomo Bisordi

Dramaturge

Originaire de Lucques, Giacomo Bisordi est metteur en scène et dramaturge. Après avoir étudié les sciences et technologies biomoléculaires, il obtient un diplôme de mise en scène à l’Académie nationale d’art dramatique « Silvio d’Amico ». Depuis ses débuts au Teatro Argentina, il a travaillé pour le Teatro di Roma, le Teatro della Toscana et le Centro Teatrale Santa Cristina. Il assiste notamment Peter Stein, Giorgio Barberio Corsetti, Veronica Cruciani, Eleonora Danco, Matthias Langhoff et Thomas Ostermeier. Il collabore avec Massimo Popolizio au théâtre ainsi que pour ses débuts à l’opéra (I Masnadieri de Giuseppe Verdi, Teatro dell’Opera de Rome). Toujours à l’opéra, il a assisté Valentino Villa (La Traviata de Verdi) dans le cadre du projet Trilogie populaire de Francesco Micheli au Maggio Musicale Fiorentino et été dramaturge pour les deux premiers opéras de Milo Rau, La Clémence de Titus de Mozart et Justice d’Hèctor Parra au Grand Théâtre de Genève.

© DR

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

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Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

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Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

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Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

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Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

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Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

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Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

Omar Mancini entre sur la scène lyrique en 2018 en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En 2019, il débute au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude, avant d’être sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti de Bergame puis interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz et Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin, rôle qu’il reprend au Festival della Valle d’Itria. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre en 2023-2024, on a pu l’entendre notamment dans Der Rosenkavalier, Parsifal ou encore Saint François d’Assise.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

Giuseppina Bridelli

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano italienne Giuseppina Bridelli établit sa renommée dans le répertoire baroque. Elle interprète notamment Déjanire (Ercole amante, Cavalli) à l’Opéra-Comique, Didon (Dido & Æneas) à La Fenice, la Messagère (Orfeo) de par le monde. Elle chante aussi Ottavia (L’inconronazione di Poppea), Despina (Così fan tutte), Cherubino (Les Noces de Figaro), Sesto (La clemenza di Tito), Idamante (Idomeneo), Rosina (Le Barbier de Séville) ou Corinna (Il viaggio a Reims). Au Grand Théâtre de Genève, elle participe à Combattimento. Les Amours impossibles, Monteverdi et ses contemporains (2022, dir. Christina Pluhar), et incarne Cybèle (Atys, 2022), Junon, Minerve et la Fortune (Il ritorno d’Ulisse in patria, 2023). Au concert, son répertoire va de Bach à Dallapiccola en passant par Beethoven, Berlioz ou Mahler. Ses deux albums chez Arcana sont consacrés à Haendel et Porpora (Duel), Scarlatti et Caldara (Appena chiudo gli occhi).

© M. Pais

Michael Mofidian

Baryton-basse

Né à Glasgow, Michael Mofidian est diplômé de l’université de Cambridge et de la Royal Academy of Music, où il reçoit le prix Pavarotti (2017). De 2018 à 2020, il est membre du Jette Parker Young Artists Programme où il a fait ses débuts au Royal Opera House Covent. Garden dans le rôle d’Angelotti (Tosca) puis revient dans le rôle de Colline (La bohème). Membre du jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour la saison 21-22, on l’a entendu dans Les Pêcheurs de perles, Elektra ou encore Turandot. En 2023/24 il fait ses débuts dans le rôle de Créon (Médée) pour le Teatro Real de Madrid, Polyphemus (Acis and Galatea) pour le Potsdam Winteroper et Nick Shadow (The Rake’s Progress) au Grange Festival. En récital, il s’est produit entre autres au Wigmore Hall, au Queen’s Hall d’Édimbourg, au City Halls de Glasgow et aux festivals de lieds d’Oxford et de Leeds. On a également pu l’entendre à de nombreuses reprises sur BBC Radio 3.

© Benjamin Ealovega

Clara Pons

Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.

Serena Farnocchia

Soprano

La soprano italienne Serena Farnocchia est lauréate du concours Luciano-Pavarotti de Philadelphie en 1995, puis intègre l’académie du Teatro alla Scala. Sa carrière se déploie ensuite sur les plus grandes scènes. Son vaste répertoire inclut Mozart, Rossini et le bel canto romantique : la Comtesse (Les Noces de Figaro), Mathilde (Guillaume Tell), Maria Stuarda ou Anna Bolena (Donizetti). Chez Verdi, elle est Luisa Miller, Amelia (Simon Boccanegra), Alice (Falstaff), Elisabetta (Don Carlo) ou Leonora (Le Trouvère). De Puccini, elle chante Manon Lescaut, Madame Butterfly, Mimì (La Bohème), Liù (Turandot) et Suor Angelica. Au concert, elle interprète Verdi (Requiem), Rossini (Petite messe solennelle, Stabat Mater) ou Pergolesi (Stabat Mater). Au Grand Théâtre de Genève, elle incarne Desdemona (Otello, 2004), Fiordiligi (Così fan tutte, 2006), Donna Elvira (Don Giovanni, 2009), Aida (2019) et Vitellia (La Clémence de Titus, 2021).

Bernard Richter

Ténor

Le ténor suisse Bernard Richter se forme à Neuchâtel, avant d’intégrer l’académie de l’Opéra de Biel. Sa carrière le mène ensuite sur les plus grandes scènes : il interprète récemment le chevalier de La Force (Dialogues des Carmélites) au Wiener Staatsopera, Don Ottavio (Don Giovanni) à La Scala, Tamino (La Flûte enchantée) au Royal Opera House. Outre le rôle-titre de Pelléas et Mélisande, ses affinités vocales vont à Mozart, dont il chante les premiers ténors (Belmonte, Ferrando, Mitridate, etc.). Son répertoire va de Lully (Atys) à R. Strauss en passant par Rameau (Castor), Berlioz (Bénédict), Offenbach (Orphée) ou Wagner (Erik dans Der fliegende Holländer). Au Grand Théâtre de Genève, il est Brighella (Ariane à Naxos), Camille de Rosillon (La Veuve joyeuse), le chevalier des Grieux (Manon), Ascanio (Saint-Saëns) et Ariel (Szenen aus Goethes Faust), avant d’incarner Titus (La Clémence de Titus, 2021) et Idoménée (2024).

© Kiran West

Moritz von Dungern

Vidéaste

Formé à la réalisation et comme directeur de la photographie à l’ECPV de Bilbao, Moritz von Dungern est d’abord cameraman au théâtre et au cinéma. Il travaille notamment avec des réalisateurs tels qu’Andreas Bucher (Grandes Alpes, 2015), Kerim Kortel (Drei von Sinnen, 2016), Hank Levine (Exodus. Der weite Weg, 2017), Ronald Unterberger (Veras Mantel, 2018) ou Theresa Henning (Krach der Stille, 2018). Au théâtre, il est video designer pour Thomas Ostermeier (Professor Bernhardi de Schnitzler, Schaubühne 2016) ou Anne-Cécile Vandalem (création mondiale de Die Anderen, Schaubühne 2019). Il collabore avec Milo Rau pour Oreste à Mossoul et Antigone en Amazonie (NTGent 2019 et 2023), La Répétition. Histoire(s) du théâtre (I) (IIPM-International Institute of Political Murder 2018), LENIN (Schaubühne 2017). Au Grand Théâtre de Genève, il conçoit pour Milo Rau la vidéo de La Clémence de Titus (2021) et de Justice (H. Parra, 2024).

© Sarah Wibbeler

Jürgen Kolb

Éclairagiste

L’éclairagiste allemand Jürgen Kolb travaille pour la scène et les projets urbains depuis 1995. D’abord collaborateur d’Ulrich Schneider sur des productions de Christoph Marthaler ou Frank Castorf, il rejoint Anna Viebrock, puis De Nederlandse Opera en 1999. Il y assiste les reprises de productions de Willy Decker et Robert Carsen, avec les lumières de Jean Kalman, Peter van Praat, etc. De retour en Allemagne, il est concepteur lumières au Kammerspiele de Munich puis au Schauspielhaus de Düsseldorf. Depuis 2015, il collabore avec de multiples metteurs en scène et chorégraphes, parmi lesquels Guy Joosten, Milo Rau ou Meg Stuart. À l’opéra, il a récemment signé les lumières de plusieurs productions pour le Staatstheater Kassel : Tosca, Der Freischütz, L’Opéra de quat’sous, La Flûte enchantée, etc. Au Grand Théâtre de Genève, il conçoit pour Milo Rau les lumières de La Clémence de Titus (2021) et Justice (H. Parra, 2024).

Ottavia Castellotti

Costumière

La conceptrice de costumes italo-suisse Ottavia Castellotti apprend le métier de tailleur et de styliste à Lugano, Côme, Milan et Barcelone. Elle commence sa carrière dans l’industrie de la mode, notamment en tant que manager au sein du groupe Benetton. En 2011, elle ouvre son propre atelier à Lugano, après quoi elle se concentre sur la création de costumes pour la télévision, le cinéma, le théâtre et l’opéra. Au cinéma, elle signe par exemple les costumes de Quello che non sai di me (Rolando Colla, 2019) et de Das neue Evangelium (Milo Rau, 2020). Au Belcanto Opera Festival Rossini in Wildbad, elle est pendant plusieurs années l’assistante de la designer costumes Claudia Möbius, puis conçoit elle-même les costumes d’Elisabetta, regina d’Inthilterra et I tre gobbi de García pour le metteur en scène Jochen Schönleber en 2021. Au Grand Théâtre de Genève, elle signe pour Milo Rau les costumes de La Clémence de Titus en 2021.

Anton Lukas

Scénographe

Le scénographe allemand Anton Lukas se forme en graphisme, design et architecture d’intérieur à l’Université technique de Rosenheim, puis en scénographie à celle de Berlin. À partir de 2002, il conçoit les décors et costumes de productions des Theater Konstanz, Theater Aachen et Theater Hof, ainsi que pour des compagnies de théâtre indépendantes. Collaborateur de Milo Rau et de son IIPM (International Institute of Political Murder) depuis 2009, il crée des décors pour des productions télévisées et cinématographiques ainsi que pour des expositions et des productions théâtrales, comme Everywoman pour la Schaubühne Berlin et le Festival de Salzbourg. À l’opéra, il est présent au Festival Rossini in Wildbad de 2008 à 2011, avec L’Italienne à Alger, Otello, La Pie voleuse, La Cenerentola, Le Turc en Italie, etc. Au Grand Théâtre de Genève, il signe pour Milo Rau les décors de La Clémence de Titus (2021) et Justice (H. Parra, 2024).

Milo Rau

Metteur en scène

Né à Berne en 1977, Milo Rau est directeur artistique de NTGent depuis la saison 2018/19. Il a étudié la sociologie, l’allemand et les langues et littératures romanes à Paris, Berlin et Zurich avec, entre autres, Pierre Bourdieu et Tzvetan Todorov. Depuis 2002, il a publié plus de 50 pièces de théâtre, films, livres et autres. En 2007, il a fondé l’IIPM – International Institute of Political Murder, basé en Suisse et en Allemagne. Ses productions sont présentes dans de grands festivals internationaux (Berlin Theatertreffen, Festival d’Avignon, Biennale de Venise, Wiener Festwochen – dont il prend la direction en 2023 – et Kunstenfestivaldesarts) et reçoivent de nombreux prix. En plus de son travail pour la scène et le cinéma, il enseigne la mise en scène, la théorie culturelle et la sculpture sociale dans les universités et les écoles d’art. Au Grand Théâtre de Genève, il a mis en la création mondiale de l’opéra Justice d’Hèctor Parra.

© Bea Borgers

Justin Hopkins

Basse-baryton

Deuxième prix du concours Lotte-Lenya en 2012, le baryton-basse américain Justin Hopkins est membre de la troupe de l’Opéra des Flandres en 2019-2020. La saison suivante, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève, où il chante Publio (La Clémence de Titus) et Grenvil (La Traviata) ; il y revient en 2023 pour Titurel (Parsifal). En 2021-2022, c’est dans la troupe du Theater St. Gallen qu’il est Sarastro (La Flûte enchantée) et Terry (Breaking the Waves, Mazzoli). Outre Nourabad (Les Pêcheurs de perles), Bartolo (Les Noces de Figaro), Gessler (Guillaume Tell) ou Oroveso (Norma), il incarne Naroumov (La Dame de pique) à la Monnaie, Joe (Show Boat) au Glimmerglass Festival, un Médecin (Pelléas et Mélisande) au Festival de Verbier, Frère Laurent (Roméo et Juliette) au Philadelphia Opera. Il se consacre aussi au concert, de l’oratorio baroque au War Requiem ou à Copland et est régulièrement invité des Boston Pops.

Tomáš Netopil

Direction musicale

Premier lauréat du Concours de direction « Sir Georg Solti », directeur musical de l’Aalto Musiktheater et de la Philharmonie d’Essen de 2013 à 2023, Tomáš Netopil se produit avec de nombreux orchestres dans toute l’Europe. Référence dans le domaine de la musique tchèque, il a notamment dirigé Katia Kabanova de Janacek au Grand Théâtre de Genève en 2022, Jenůfa au Staatsoper Hamburg et Rusalk de Dvořák au Théâtre national de Prague en 2023. En 2018, il crée l’International Summer Music Academy de Kroměříž, qui offre aux étudiants un enseignement artistique exceptionnel et la possibilité de rencontrer et de travailler avec de grands musiciens internationaux. La discographie de Tomáš Netopil pour Supraphon comprend notamment la Messe glagolitique de Janáček, l’intégrale des œuvres pour violoncelle de Dvořák, Ariane et le Double Concerto de Martinů, et Má vlast de Smetana avec l’Orchestre symphonique de Prague.