Fedora

Fedora

Opéra d’Umberto Giordano
Tarifs:
Dès CHF 17.-
jeu. 12 déc.20:00
sam. 14 déc.20:00
dim. 15 déc.15:00
mar. 17 déc.19:00
jeu. 19 déc.19:30
sam. 21 déc.20:00
dim. 22 déc.15:00
Une femme A adore un homme B. B périt victime d’un meurtre. A soupçonne C d’être l’assassin. Elle s’acharne après lui, le ruine, le déshonore, le fait condamner à mort. Puis A découvre que C est innocent.

Victorien Sardou résumant sa pièce, Fedora

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Fedora
Opéra d’Umberto Giordano

Livret d’Arturo Colautti
Créé le 17 novembre 1898 au Teatro Lirico à Milan
Dernière fois au Grand Théâtre en 1902-1903

Nouvelle production

12, 14, et 21 décembre 2024 – 20h
15 et 22 décembre 2024 – 15h
17 décembre 2024 – 19h
19 décembre 2024 – 19h30

Chanté en italien avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 2h40 avec deux entractes inclus*

DISTRIBUTION
Direction musicale Antonino Fogliani
Mise en scène Arnaud Bernard
Scénographie et costumes Johannes Leiacker
Lumières Fabrice Kebour
Vidéo Paul-Henry Rouget de Conigliano
Direction des chœurs Mark Biggins

Princesse Fedora Romazoff Aleksandra Kurzak (12.12, 15.12, 17.12, 19.12, 22.12) / Elena Guseva (14.12, 21.12)
Comte Loris Ipanoff Roberto Alagna (12.12, 15.12, 17.12, 19.12, 22.12) / Najmiddin Mavlyanov (14.12, 21.12)
De Siriex, un diplomate Simone Del Savio
Grech, inspecteur de police Mark Kurmanbayev
Comtesse Olga Sukarev Yuliia Zasimova
Pianiste Lazinsky David Greilsammer / Jean-Paul Pruna (22.12)
Lorek, chirurgien Sebastiá Peris
Cirillo, cocher Vladimir Kazakov
Baron Rouvel Louis Zaitoun
Boroff, un médecin Igor Gnidii
Sergio, un serviteur Georgi Sredkov
Nicola, un serviteur Rodrigo Garcia
Dimitri, un serviteur Céline Kot
Désiré, un serviteur David Webb

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande

Avec le soutien de

BRIGITTE LESCURE

*Durée mentionnée à titre indicatif et susceptible de modification

Œuvre

Fedora, sœur de Tosca ? Comme Puccini, Umberto Giordano s’inspire d’une flamboyante héroïne de théâtre taillée sur mesure par Victorien Sardou pour la grande Sarah Bernhardt. Ces deux œuvres jumelles partagent aussi le même mélange détonant d’amours tragiques sur fond de pouvoir totalitaire. À Saint-Pétersbourg en 1881, Vladimir, fiancé de la princesse Fedora Romanova, est assassiné par Loris Ipanov, anarchiste présumé. Ivre de vengeance, Fedora poursuit le meurtrier à Paris et le dénonce à la police impériale. Mais Loris lui révèle que sa femme était la maîtresse de Vladimir : victimes d’une commune trahison, voilà Fedora et lui amoureux. Réfugiés à Gstaad, le couple apprend que les proches d’Ipanov en Russie subissent des représailles suite à la dénonciation de Fedora. Dans un ultime geste sacrificiel, celle-ci s’empoisonne et meurt dans les bras de son amant.

Suspense, passion, rebondissements… dès sa création à Milan en 1898, ce véritable thriller opératique est un triomphe. Umberto Giordano y réunit tout l’art italien du lyrisme le plus ardent, dont le vérisme se pare d’un orchestre opulent.

Avec le scénographe Johannes Leiacker, le metteur en scène Arnaud Bernard conserve à l’intrigue son décorum luxueux, du palais pétersbourgeois aux ors parisiens, jusqu’au chic rutilant d’un hall d’hôtel inspiré du célèbre Gstaad Palace Mais il en accuse également le faste abusif, y juxtaposant des perspectives d’ombre qui révèlent le drame sous-jacent. Car la Russie de Fedora Romanova n’est plus ici celle des tsars, mais celle d’une ère post-glastnost, où les services secrets savent user du compromat pour ruiner la réputation de leurs victimes. En 1881, année de l’assassinat d’Alexandre II, Loris Ipanov était vu comme un possible anarchiste. Un siècle plus tard, sous l’œil impitoyable des caméras espionnes, la surveillance s’est accentuée et la sanction du pouvoir prend un tour plus technologique et glaçant.

D’Enrico Caruso à José Carreras, en passant par Placido Domingo face à Mirella Freni, Fedora a souvent constitué un écrin d’exception pour les plus grands chanteurs lyriques. Cette production marquera les débuts de Roberto Alagna et de son épouse Aleksandra Kurzak dans une œuvre lyrique au Grand Théâtre. En alternance, Fedora et Loris seront incarnés par un couple de grandes voix russes du moment, Elena Guseva et Najmiddin Mavlyanov. De retour place de Neuve après Turandot (2022) et Nabucco (2023), Antonino Fogliani délivrera une nouvelle leçon d’italianità à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande.

Présentation

Présentation

Podcast

Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

Plage

Fedora à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Apéropéra
Jeudi 28 novembre à 18h30
+

Autour de Fedora
Venez siroter votre vermouth ou spritz en compagnie de drôles de personnages.
L’occasion de (re)découvrir Fedora sous un angle frais et contemporain loin de l’énumération des dates historiques. Un format riche en anecdotes d’hier et surtout d’aujourd’hui. L’occasion en plus d’entendre un(e) soliste ou l’autre, dans un répertoire cousin de la production !
 
Jeudi 28 novembre 2024 à 18h30
CHF 25.-
Premier drink compris (hors cocktails et champagne)
Au Foyer du Grand Théâtre de Genève
 
Réserver

Atelier public
Samedi 30 novembre à 11h
+

Autour de Fedora
 
Vous souhaitez découvrir le livret et la partition de Fedora ? En compagnie d’un artiste lyrique et d’un pianiste, venez explorer cette œuvre inclassable, premier « thriller opératique » de l’histoire !
 
Samedi 30 novembre 2024 à 11h
À partir de 12 ans, accompagné d’un adulte
Entrée CHF 15.— / CHF 10.— pour les moins de 26 ans
Au Grand Théâtre de Genève

 
Réserver

Éclairage
Mardi 3 décembre à 18h30
+

FEDORA
Une femme : des femmes

Une conférence de Sandro Cometta
 
Taillée sur mesure pour la « divine » Sarah Bernhardt, Fedora Romazoff est l’image de la femme fatale, telle que le théâtre de la fin du 19e siècle la conçoit et la cultive. Pétrie de contradictions – il n’en serait pas être autrement –, cette Princesse russe galvanise chaque instant d’une action policière et amoureuse dont les rebondissements sont l’inéluctable moteur.
Grâce au lyrisme généreux de sa musique, Umberto Giordano en fait un opéra, dont la gloire a retentit dans le monde entier.
Après avoir disparu dans l’ombre pendant quelques décennies, Fedora connaît de nos jours un nouvel élan, car, en dépit de son côté mélo, ce personnage, mi-ange, mi-démon, continue de tenter les cantatrices au tempérament débordant.
 
En collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet. Une mise en bouche qui vous révélera tous les secrets de l’œuvre.
 
Mardi 3 décembre 2024
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
Prix d’entrée :
Gratuit pour les membres de l’association, les Ami-e-s du Grand Théâtre et les jeunes de moins de 30 ans
Non membre : CHF 15.-
AVS et chômage : CHF 10.-
 
Plus d’info

Cinéopéra
Samedi 7 décembre à 18h
+

La vérité
Hommage et découverte à la fois, CINÉOPÉRA propose une carte blanche à des personnalités du monde de l’opéra et du ballet qui hanteront notre maison au cours de la saison.
Pour ce deuxième rendez-vous de la saison, les Cinémas du Grütli présentent La vérité de Henri-Georges Clouzot, un film sélectionné par le metteur en scène de Fedora, Arnaud Bernard.
 
Samedi 7 décembre 2024 à 18h
Aux Cinémas du Grütli
 
Plus d’info
 
En partenariat avec

En coulisse
Mardi 17 décembre
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du mardi 17 décembre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected] ou en suivant le lien ci-dessous.
 
Réserver

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

24-25

Saison 24-25

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Opéra, ballet, La Plage, … Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
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Crédits photos
Photo d’illustration © GTG / Diana Markosian

David Webb

Ténor

David Webb est un ancien artiste Harewood de l’English National Opera. Il a chanté des rôles au Salzburger Festspiele, au Glyndebourne Festival, au Teatro Real de Madrid, au Theater an der Wien, à Lisbonne, à Valladolid et à l’Opéra-Comique de Paris.

Céline Kot

Mezzo-soprano

Née dans le nord de la France, la mezzo-soprano Céline Kot fait partie des chœurs de l’Opéra de Lille, puis de l’Opéra de Paris et du Teatro Real de Madrid, tout en se produisant en tant que soliste. En 2018, elle intègre le Chœur du Grand Théâtre de Genève où elle intervient en soliste dans certaines productions (Troisième servante dans Elektra ou la Dame d’honneur dans Les Huguenots).

Rodrigo Garcia

Basse

Né aux Îles Canaries, Rodrigo Garcia est diplômé en musique et pédagogie du chant de l’Université de la Rioja. Sa carrière de chanteur l’a emmené à l’Opéra Bastille, au Teatro Real de Madrid et au Palais des Papes à Avignon. Interprète chevronné de zarzuela, il a chanté Santi (El Caserio de J. Guridi), Vidal (Luisa Fernanda de M. Torroba) et Caireles (El Gato montés de M. Penella).

Georgi Sredkov

Ténor

Il étudie à l’Académie nationale de musique de sa ville natale, Sofia. En 2001, il interprète le Messager dans Aida au festival de Bellinzone, et se rend à Genève pour chanter avec le chœur d’hommes de l’ensemble Orpheus de Sofia dans Lady Macbeth de Mtsensk. Il étudie au Conservatoire de musique de Genève avant d’intégrer le Chœur du Grand Théâtre en 2010.

Igor Gnidii

Baryton

La formation internationale du baryton franco-ukrainien Igor Gnidii le conduit tout d’abord au Conservatoire Supérieur d’état d’Odessa en Ukraine puis à l’école Supérieure de Musique Reine Sofia à Madrid, où il travaille avec Tom Krause et Manuel Cid. Il entre ensuite à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, puis participe à l’Académie Européenne de Musique à Aix-en-Provence.

Sebastià Peris

Baryton

Originaire de Valence en Espagne, Sebastià Peris y étudie au prestigieux Conservatorio Superior de Música Joaquín Rodrigo.  Premier prix du concours de la Société wagnérienne de Madrid 2016, il se produit au Festival de Bayreuth 2017 puis fait un passage par l’opéra studio du Deutsche Oper am Rhein Düsseldorf/Duisburg avant de devenir artiste du chœur du Grand Théâtre de Genève.

Jean-Paul Pruna

Pianiste

Le pianiste français Jean-Paul Pruna est chef de chant principal du Grand Théâtre de Genève où il travaille depuis 2019 avec des chanteurs, chefs d’orchestre et metteurs en scène de renommée internationale. Jeune Artiste de la Royal Opera House de Londres avant d’être engagé comme pianiste pour quatre saisons à la Deutsche Oper de Berlin, il a été formé au Conservatoire de Paris ainsi qu’à l’école Guildhall Londres. Il accompagne régulièrement sur de grandes scènes telles que le Barbican et le Wigmore Hall et donne des récitals en France, Espagne, Hollande et Afrique du Sud. Il collabore à de nombreuses productions prestigieuses aux Salzburger Festspiele, au Festival d’Aix-en-Provence, au Liceu de Barcelone et au Festival de Glyndebourne. Il a également remplacé au pied levé l’OSR pour deux représentations des Pêcheurs de perles au Grand Théâtre de Genève, une performance saluée par le public et la critique.

Najmiddin Mavlyanov

Ténor

Le ténor ouzbek Najmiddin Mavlyanov intègre en 2010 la troupe du Théâtre académique musical de Moscou. Il y chante Don Alvaro (La forza del destino), Don José (Carmen), le rôle-titre des Contes d’Hoffmann, Edgardo (Lucia di Lammermoor), Rodolfo (La bohème), Werther, Lenski (Eugène Onéguine) ou Hermann (La Dame de pique). Il est ensuite invité sur les plus grandes scènes : pour Manrico (Il trovatore) au Royal Opera House, Cavaradossi (Tosca) au Metropolitan Opera, Don Carlo, Maurizio (Adriana Lecouvreur) ou Pinkerton (Madama Butterfly) au Mariinsky, Alfredo (La traviata) au Bolchoï, Andreï Khovanski (La Khovanchtchina) à la Staatsoper Unter den Linden, Pollione (Norma) à la Staatsoper Hamburg. Son interprétation de Sadko au Bolchoï (2020) a été récompensée par les deux plus hautes distinctions de la scène russe : le prix « Casta Diva » (opéra) et le Masque d’or (théâtre). Au Grand Théâtre de Genève, il est Radamès (Aida) en 2019.

Roberto Alagna

Ténor

En près de 40 ans de carrière, le ténor franco-sicilien Roberto Alagna a inscrit à son répertoire plus d’une soixantaine de rôles allant d’Alfredo à Werther en passant par Cavaradossi, Don José, Faust, ou encore Otello et Radamès… Il explore également le répertoire contemporain (Marius et Fanny de Vladimir Cosma, Les derniers jours d’un condamné de David Alagna), celui du spectacle musical (Al Capone de Jean-Félix Lalanne aux Folies bergères de Paris) et multiplie les concerts, enregistrements, ainsi que les apparitions à la télévision et au cinéma. Ces dernières années, il élargit encore son répertoire avec Des Grieux (Manon Lescaut), Samson (Samson et Dalila), le rôle-titre de Lohengrin ainsi que Loris Ipanov dans Fedora. Roberto Alagna s’est produit sur les plus grandes scènes lyriques mondiales dont La Scala de Milan, le Metropolitan Opera de New York, le Royal Opera House de Londres, l’Opéra Bastille de Paris, au Staatsoper de Vienne ou encore aux Arènes de Vérone.

© Gregor Hohenberg – Sony Music Entertainment

Elena Guseva

Soprano

La soprano russe Elena Guseva est diplômée du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Depuis 2009, elle est soliste du Théâtre académique musical de Moscou. Elle y chante notamment Antonia (Les Contes d’Hoffmann), Natacha Rostova (Guerre et Paix) ou Leonora (La forza del destino). Sa carrière se déploie ensuite internationalement, avec Cio-Cio-San (Madama Butterfly), Giorgetta et Suor Angelica (Il trittico) à l’Opéra de Hambourg, Pauline (Le Joueur), Aïda et Desdémone (Otello) à la Staatsoper de Vienne, Mimì (La bohème) au Deutsche Oper Berlin, Lisa (La Dame de pique) au Festival de Savonlinna, le rôle-titre de L’Enchanteresse (Tchaïkovski) et Tosca à l’Opéra national de Lyon, Tatiana (Eugène Onéguine) au Bolchoï, Donna Elvira (Don Giovanni) à l’Opéra de Dresde, Liù (Turandot) à la Bayerische Staatsoper, la Princesse étrangère (Rusalka) à La Scala, etc. Au Grand Théâtre de Genève, elle est Tisbe dans La Cenerentola en 2020.

Aleksandra Kurzak

Soprano

Née en Pologne, Aleksandra Kurzak étudie aux conservatoires de Wrocław et de Hambourg. En 2004, elle fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York en Olympia dans Les Contes d’Hoffmann, l’année suivante au Royal Opera House de Londres en Aspasia dans Mitridate, re di Ponto, et en 2010 à la Scala de Milan dans Rigoletto.  En 2015, elle est Maria Stuarda au Théâtre des Champs-Élysées et fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans L’elisir d’amore. En 2016, elle débute également dans les rôles de Nedda (Zurich), Rachel (Bayerische Staatsoper), Mimì (Staatsoper de Berlin) et Liù (Royal Opera House). Elle chante sur les grandes scènes internationales (Parme, Helsinki, San Francisco, Chicago, Los Angeles, Seattle, Vienne, Salzbourg, Valence, Madrid, Barcelone, Venise, Vérone…) en Micaëla, Desdemona, Liù, Luisa Miller, Vitellia, Violetta, Madama Butterfly … Sur disque, Aleksandra Kurzak a enregistré pour Decca, Deutsche Grammophon, Warner, Aparté et Sony Music.

Paul-Henry Rouget de Conigliano

Vidéaste

Paul-Henry Rouget conjugue une expérience plurielle de graphiste, monteur et réalisateur. Il travaille pour de nombreuses maisons de production du secteur audiovisuel français, parmi lesquelles Capa, Telmondis, ADLTV, MD Prod, 2P2L, Captain Vidéo, Glem, Endemol, Sony Télévisions, Bel Air Média, Fra Prod, Gobelins, Caméra Lucida, Studio 89, La la la Productions, etc. Pour Universal Music Group, il réalise notamment le clip vidéo de Wildfire (Julian Perretta) et plusieurs épisodes de Live@home, émission en ligne de performances live avec des artistes internationaux : Gregory Porter, Diana Krall, OneRepublic, Aloe Blacc, will.i.am, The Lumineers, Jessie J, Ellie Goulding. En 2017, il conçoit La Minute imprévue, courts formats fictionnels en ligne. Pour François Roussillon et associés, il signe la bande annonce du partenariat UGC/Opéra national de Paris, saison 2017-2018, et des plateaux pour les directs à l’Opéra de Paris.

Fabrice Kebour

Éclairagiste

Le créateur lumières français Fabrice Kebour amorce sa carrière à New York en assistant les créateurs lumière de Broadway. De retour en Europe, il signe les lumières des Misérables pour Cameron Mackintosh. Depuis plus de vingt ans, il parcourt les plus grandes scènes. Il éclaire notamment pour Giorgio Barberio Corsetti Un chapeau de paille d’Italie à la Comédie-Française, Turandot au Teatro alla Scala ; pour David Pountney, La forza del destino au Wiener Staatsoper, Die Zauberflöte au Festival de Bregenz ; pour Claus Guth, La bohème à l’Opéra national de Paris ; pour Christof Loy, Il trittico au Festival de Salzbourg ou La rondine à l’Opéra de Zurich. En 2011, la Quadriennale de Prague expose son travail lors de la rétrospective Light Speaks. En 2015, il conçoit les lumières de Die lustigen Weiber von Windsor à l’Opéra royal de Wallonie, production qui reçoit le Prix de l’Europe francophone décerné par la Critique française.

© Matthias Baus

Johannes Leiacker

Scénographe

Le scénographe allemand Johannes Leiacker conçoit décors et costumes pour le théâtre et l’opéra dans le monde entier. Parmi ses multiples collaborations, on retrouve souvent Peter Konwitschny : notamment pour Die Eroberung von Mexico de Rihm au Festival de Salzbourg, Les Huguenots et Norma au Semperoper de Dresde, mais aussi Attila, Jenůfa, La traviata, Der fliegende Holländer, Parsifal, La Juive, La bohème ou Don Carlos. L’autre metteur en scène auquel on l’associe est Christof Loy. Avec ce dernier, il obtient le prix Olivier de la meilleure production d’opéra pour Tristan et Isolde au Royal Opera House (2010), l’International Opera Award de la meilleure production pour Peter Grimes au Theater an der Wien (2016) et le titre de Production de l’année 2022 décerné par le magazine Opernwelt pour La Veille de Noël de Rimski-Korsakov à l’Opéra de Francfort. Opernwelt le désigne scénographe de l’année en 1996, 2009 et 2018.

© Monika Rittershaus

Arnaud Bernard

Metteur en scène

Après des études musicales au Conservatoire de Strasbourg et un passage à l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, Arnaud Bernard est engagé au Théâtre du Capitole de Toulouse en tant que régisseur et assistant à la mise en scène. Il y met en scène Il Trovatore en 1995 avant de faire ses débuts américains avec Falstaff au Spoleto Festival de Charleston. Son activité l’a mené sur des scènes prestigieuses telles que La Fenice de Venise, le Théâtre San Carlo de Naples, le Théâtre Bolshoï de Moscou, les Arènes de Vérone, le Théâtre Mariinsky, l’Opéra de Rome, le Lyric Opera de Chicago, les opéras d’Helsinki, d’Oslo, le Teatro Colón de Buenos Aires… Parmi ses productions récentes, on trouve La fanciulla del West et Cavalleria rusticana pour le Théâtre Mariinsky, Samson et Dalila et La traviata à Séoul (KNO), Adriana Lecouvreur à Liège, ou encore Adélaïde de Bourgogne de Rossini à Pesaro et les trois Manon au Teatro Regio de Turin.

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Mark Kurmanbayev

Basse

La basse serbe Mark Kurmanbayev étudie le chant auprès d’Elena Pankratova. Il suit également l’enseignement de Grace Bumbry, Barbara Frittoli, Freddie de Tommaso, Sergei Leiferkus et Alexey Tanovitski. En 2022, il chante Naroumov (La Dame de pique) à Baden-Baden sous la direction de Kirill Petrenko. En 2023, il participe à l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence sous la baguette de Thomas Hengelbrock, et incarne un Homme de Mr Pilkington lors de la création de La Ferme des animaux (Raskatov) au Dutch National Opera, dont il intègre le Studio pour la saison 2023-2024. Il y interprète Joe (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny), le Premier Prêtre et le Second Homme d’armes (La Flûte enchantée), Gualtiero Raleigh (Roberto Devereux) et Don Fernando (Fidelio). Au Festival de Verbier 2024, il est Bartolo (Les Noces de Figaro) et Pistola (Falstaff). Cette saison, il est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Yuliia Zasimova

Soprano

Diplômée du Conservatoire de Kiev, la soprano ukrainienne Yuliia Zasimova intègre l’International Opera Studio de Zurich de 2018 à 2020. Elle y interprète Barberine (Les Noces de Figaro), Poussette (Manon), la Fée rosée (Hänsel et Gretel) et Miss Spink (Coraline de Turnage). En 2022, elle obtient le premier prix du concours Juan-Pons et le troisième prix du concours Stanisław-Moniuszko. Elle est également remarquée dans les concours Byulbyul (Azerbaïdjan), Klaudia-Taev (Estonie) et Opera Crown (Géorgie). Récemment, elle chante le Rossignol (Stravinsky) au Festival d’Adélaïde, la Première Dame (La Flûte enchantée) à la Bayerische Staatsoper, Juliette (Roméo et Juliette) à Kiev, Anna (Nabucco) à l’Opernhaus Zürich, ainsi qu’Yvette et Georgette (La rondine) dans une mise en scène de Christof Loy et sous la direction de Marco Armiliato. Au concert, elle est soliste du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn au Teatro Regio Torino.

Vladimir Kazakov

Baryton

Formé à l’Université des arts, à l’Académie de Théâtre et au Conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg en direction, saxophone, théâtre et chant, le baryton russe Vladimir Kazakov intègre la troupe du Théâtre Mikhaylovsky et se produit à l’Opéra de chambre de Saint-Pétersbourg, notamment en Alfio (Cavalleria rusticana), Sharpless (Madame Butterfly), Fiorello (Il barbiere di Siviglia), Firman Trombest (Pietro il Grande, Donizetti), Henri de Corneville (Les Cloches de Corneville, Planquette), Tonio (Pagliacci), ou en Diable (Cherevitchki, Tchaïkovski). En 2022, il incarne Kuligin (Kátia Kabanová) pour le Festival Janáček de Brno. Son répertoire compte aussi Papageno (La Flûte enchantée), Don Giovanni, Falke (La Chauve-Souris), Valentin (Faust), Germont (La Traviata), Énée (Didon et Énée), Belcore (L’Élixir d’amour), Eugène Onéguine, Robert (Iolanta), Tomsky (La Dame de pique) ou Don Carlos (Les Fiançailles au couvent).

Emanuel Tomljenović

Ténor

Le ténor croate Emanuel Tomljenović étudie le chant à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart. Il interprète Bastien, Don Ottavio (Don Giovanni), Belmonte (L’Enlèvement au sérail), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi), l’Aumônier (Dialogues des Carmélites), Raymond (La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski) sur différentes scènes européennes, le Temps (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) au Festival international Haendel de Göttingen et Roméo (Romeo und Julia de Blacher) à l’Opéra de Cologne. Au concert, il se produit particulièrement dans le répertoire sacré de Bach (Passions, Magnificat, Messe en si, Oratorio de Noël), Mozart (Grande messe en ut mineur, Requiem, Messe du couronnement), Haydn (La Création) ou romantique (Elias de Mendelssohn). Auparavant membre de l’International Opera Studio de l’Opéra de Cologne, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève à compter de la saison 2024-2025.

Mark Biggins

Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).

David Greilsammer

Pianiste / Chef d’orchestre

À la fois chef d’orchestre et pianiste, David Greilsammer est reconnu pour ses réalisations singulières, souvent tournées vers la création. Ses albums ont été salués par la critique pour leur radicalité et leur accomplissement. Parmi eux, scarlatti:cage:sonatas (Sony Classical, 2014) ose un couplage inédit, et le récent Labyrinth (Naïve, 2020) court de Lully à Ligeti. Révélation des Victoires de la musique 2008, il a interprété l’intégrale des sonates pour piano de Mozart en un programme unique à Paris, ainsi que l’intégrale des 27 concertos, dirigés du clavier, en neuf concerts. Depuis 2013, il est directeur musical et artistique de la Geneva Camerata. Il s’est notamment produit avec le BBC Philharmonic, le San Francisco Symphony, le Tokyo Metropolitan Orchestra, le Symphoniker Hamburg ou l’Orchestre philharmonique de Radio France. En 2022, il est nommé chef principal et directeur musical du Medellín Philharmonic Orchestra.

© Yannick Perrin

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Louis Zaitoun

Ténor

Bassiste et chanteur dans des groupes de rock progressif, il passe par l’Opéra Studio de Lyon, et le concours « Accademia Belcanto » de Graz. Il est tantôt Rodolfo, Cavaradossi et Pinkerton, tantôt Alfredo, Manrico ou le Duc de Mantoue. Interprète de nombreux rôles d’opéras mais aussi d’opérettes et d’oratorios.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

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Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

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Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

© Gregory Batardon

Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

Giulia Bolcato

Soprano

La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Omar Mancini

Ténor

Omar Mancini entre sur la scène lyrique en 2018 en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En 2019, il débute au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude, avant d’être sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti de Bergame puis interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz et Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin, rôle qu’il reprend au Festival della Valle d’Itria. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre en 2023-2024, on a pu l’entendre notamment dans Der Rosenkavalier, Parsifal ou encore Saint François d’Assise.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

Simone Del Savio

Baryton

Diplômé en 2004 du Conservatoire de Turin, le baryton Simone Del Savio a été choisi en 2005 pour l’Accademia Rossiniana d’Alberto Zedda. Son vaste répertoire s’étend de Rossini à Mozart et Donizetti, et de Verdi à Puccini. Parmi les nombreux rôles qu’il a interprétés, on peut citer Leporello, Don Alfonso, Bartolo au Teatro dell’Opera de Rome, au Teatro Regio de Turin et à l’Opéra national de Paris, Don Alvaro dans Il viaggio a Reims à La Scala de Milan et au Teatro dell’Opera à Rome, Don Pasquale en 2014 en tournée dans plusieurs théâtres français, Giorgio Germont à la Deutsche Oper Berlin et au Grand Théâtre de Genève, Schaunard et Marcello, notamment au Royal Opera House de Londres, à l’Opéra national de Paris et au Teatro Comunale de Bologne, dirigé par Juraj Valcuha. Simone Del Savio a incarné Dandini dans La Cenerentola et Ping dans Turandot au Grand Théâtre de Genève.

Antonino Fogliani

Chef d’orchestre

Formé aux conservatoires de Bologne et de Milan, le chef italien Antonino Fogliani conquiert les plus grandes scènes après ses débuts au Rossini Opera Festival (Pesaro) pour Il viaggio a Reims (2001). Directeur musical du Festival Rossini in Wildbad depuis 2012 et principal chef invité du Deutsche Oper am Rhein depuis 2017, il dirige récemment Maria Stuarda à La Scala, Tosca aux Arènes de Vérone, Rigoletto au Teatro di San Carlo, Turandot au Bolchoï, Lucia di Lammermoor à la Bayerische Staatsoper, Carmen au Festival de Bregenz. Outre plusieurs titres de Rossini (dont Ciro in Babilonia, Mosè in Egitto, Semiramide, Guillaume Tell, Otello) chez Naxos, sa discographie inclut des raretés de Donizetti (Ugo, conte di Parigi, Dynamic), Cimarosa (Il marito disperato, Bongiovanni) ou Vaccaj (La sposa di Messina, Naxos). Au Grand Théâtre de Genève, on le retrouve dans Aida (2019), La Cenerentola (2020), Turandot (2022) et Nabucco (2023).

Michael Mofidian

Baryton-basse

Né à Glasgow, Michael Mofidian est diplômé de l’université de Cambridge et de la Royal Academy of Music, où il reçoit le prix Pavarotti (2017). De 2018 à 2020, il est membre du Jette Parker Young Artists Programme où il a fait ses débuts au Royal Opera House Covent. Garden dans le rôle d’Angelotti (Tosca) puis revient dans le rôle de Colline (La bohème). Membre du jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour la saison 21-22, on l’a entendu dans Les Pêcheurs de perles, Elektra ou encore Turandot. En 2023/24 il fait ses débuts dans le rôle de Créon (Médée) pour le Teatro Real de Madrid, Polyphemus (Acis and Galatea) pour le Potsdam Winteroper et Nick Shadow (The Rake’s Progress) au Grange Festival. En récital, il s’est produit entre autres au Wigmore Hall, au Queen’s Hall d’Édimbourg, au City Halls de Glasgow et aux festivals de lieds d’Oxford et de Leeds. On a également pu l’entendre à de nombreuses reprises sur BBC Radio 3.

© Benjamin Ealovega

Clara Pons

Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.