Le Retour d’Ulysse

Le Retour d’Ulysse

Opéra de Claudio Monteverdi

Aperçu sur scène

Think you’re escaping and run into yourself. Longest way round is the shortest way home.

James Joyce, Ulysses (1922)

Infos et distribution

Œuvre

Infos et distribution

Il ritorno d’Ulisse in patria
Opéra de Claudio Monteverdi

Livret de Giacomo Badoaro
Créé en 1640 au Teatro San Giovanni e Paolo de Venise
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2005-2006

27, 28 février, 2*, 3 et 7 mars 2023 — 19h30
5 mars 2023 — 15h
Durée : approx. 2h45 avec un entracte inclus

*représentation «Glam Night»

DISTRIBUTION
Direction musicale Fabio Biondi
Mise en scène et décors FC Bergman
Création costumes et accessoires Mariel Manuel
Lumières Ken Hioco
Dramaturgie Luc Joosten
Assistant direction musicale Luca Quintavalle
Assistant décorateur Luc Galle
Direction des chœurs Alan Woodbridge

Ulysse / L’Humaine Fragilité Mark Padmore
Pénélope Sara Mingardo
Télémaque Jorge Navarro Colorado
L’Amour / Mélantho Julieth Lozano
Eumée Mark Milhofer
Eurymaque Omar Mancini
Euryclée Elena Zilio
Junon / La Fortune / Minerve Giuseppina Bridelli
Neptune Jérôme Varnier
Jupiter Denzil Delaere
Amphinome Sahy Ratia
Pisandre Vince Yi
Antinoüs / Le Temps William Meinert

Chœur du Grand Théâtre de Genève
Ensemble Europa Galante

Avec le soutien de
ALINE FORIEL-DESTEZET
JACQUES ET IMAN DE SAUSSURE
FAMILLE SCHOENLAUB

Œuvre

Maintenant qu’il nous est permis d’espérer de voguer un peu plus sereinement, nous allons pouvoir compléter le dernier tiers de la trilogie Monteverdi qu’Iván Fischer, lors de trop brèves escales, avait entamée. Après L’Orfeo et Poppea, c’est Il ritorno d’Ulisse in patria, le moins connu des trois opéras survivants de Claudio Monteverdi, qui complétera le périple en nous amenant vers Ithaque. L’œuvre a souffert du fait d’avoir été redécouverte à l’époque moderne sous la forme d’une partition manuscrite incomplète et on a longtemps douté de l’authenticité de ce « vilain petit canard » montéverdien. La griffe du compositeur se reconnaît pourtant dans la variété de ses styles musicaux : les formes à la mode de l’arioso, des duos et des ensembles y côtoient les récitatifs déclamatoires de la seconda prattica développés dans L’Orfeo. Avec une rare éloquence, il développe les caractères, sentiments et émotions des nombreux personnages, divins et humains, pour réaliser le volet le plus tendre et émouvant du triptyque. Après son long voyage de retour de Troie, Ulysse rentre enfin à Ithaque où un trio de prétendants malveillants importune sa fidèle épouse Pénélope. L’homme aux mille ruses est face à son ultime défi : faire triompher la constance et la vertu sur la trahison et la tromperie. Après l’Énéide revue par Purcell et réinventée par Peeping Tom, il nous fallait un autre célèbre collectif dramatique belge déjanté pour se mesurer à L’Odyssée. Fondé en 2008, FC Bergman s’est très vite fait remarquer par son langage théâtral anarchiste, légèrement chaotique, mais très évocateur et poétique. Par une imbrication ingénieuse de cinéma et de théâtre, de jeu d’acteur et de scénographies stupéfiantes, ils racontent, parfois sans paroles, un monde où les humains se battent en vain contre les moulins à vent de leur existence. Le sujet d’Ulysse, naufragé à répétition sur son chemin de retour, semble être tout désigné pour ce groupe qui réunit, selon un critique, « le naturalisme mystique de Romeo Castellucci, l’absurdisme mélancolique de Christoph Marthaler, et la dynamique dansante de Pina Bausch ». En 2018, lors de leur première escapade à l’opéra avec Les Pêcheurs de perles, ils ont marqué avec succès Anvers, Luxembourg et Lille. Il est logique que la suite de cette odyssée fantastique se fasse à Genève. Après avoir joué le jeu d’une relecture en profondeur du Sérail, Fabio Biondi nous revient, épaulé cette fois par son ensemble Europa Galante, pour une interprétation d’Ulisse que nous espérons voir susciter autant de passions… En tête de la grande distribution de spécialistes, dans le rôle-titre le charismatique ténor anglais bien connu des fans du baroque, Mark Padmore et en Pénélope, la fulgurante Sara Mingardo, inoubliable Neris de Medea au GTG en 2015.

Préambule

Podcast

Podcast

Une proposition du Grand théâtre de Genève et de RTS culture
Conception et voix : Charles Sigel
Réalisation : Samantha Kellerman

Plage

Ulysse à La Plage

Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.

Intropéra
45 minutes avant le spectacle
+

Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
 
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG

Apéropéra
Jeudi 16 février à 18h30
+

Autour du Retour d’Ulysse
Alarme, alarme ! Courez à vos agendas : Fabio Biondi nous offre un concert en solo au Grand Théâtre de Genève ! Pour le plus grand plaisir de nos oreilles, carte blanche au maître que vous pourrez retrouver à la tête de son ensemble Europa Galante dans Le Retour d’Ulysse.
 
Jeudi 16 février 2023
Dès 18h30
Premier drink compris (hors cocktails et champagne)
Foyer du GTG

Atelier public
Samedi 18 février à 11h
+

Le quiz baroque
Atelier public autour du Retour d’Ulysse de Claudio Monterverdi
 
Animé par Jonas Descotte, directeur de l’ensemble baroque les Argonautes, une soprano et un luthiste.
 
Au cours de cet atelier public, suivez Jonas Descotte qui vous entraînera dans un grand tour de l’Europe musicale de l’époque de Montervedi. Au cours de ce jeu de question réponse, découvrez le compositeur du Retour d’Ulysse, ses contemporains, les instruments et le répertoire de son temps, accompagnés par une soprano et un luthiste.
 
Samedi 18 février 2023 à 11h
Dès 12 ans
CHF 15.-
Foyer du GTG

Cinéopéra
Samedi 18 février à 18h
+

Hommage et découverte à la fois, CINÉOPÉRA propose une carte blanche à des personnalités du monde de l’opéra et du ballet qui hanteront notre maison au cours de la saison.
 
Pour ce troisième rendez-vous de la saison, les Cinémas du Grütli accueillent le collectif belge FC Bergman pour présenter Ulysse (1954) de Mario Camerini.
 
Samedi 18 février 2023
À 18h
Aux Cinémas du Grütli de l’Espérance

 
+ d’info

Éclairage
Jeudi 23 février à 18h30
+

LE RETOUR D’ULYSSE : Vingt ans après, comment se retrouver ?
 
Une conférence présentée par Pierre Michot en collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet.
 
Dix ans au siège de Troie, puis dix ans d’errance sur les mers. Quand Ulysse revient à Ithaque, que va-t-il y retrouver ? Son épouse Pénélope va-t-elle le reconnaître ?
Et, près de trois mille ans après cette histoire qui est de tous les temps, comment Monteverdi s’y prend-il pour la raconter ?
Coulée sur la souplesse des dialogues, sa musique est d’une évidence expressive qui laisse toute sa place à la vérité du sentiment humain.
 
Jeudi 23 février 2023
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance

> plan d’accès
 
+ d’info
 

*Glam Night*
Jeudi 2 mars
+

La date du 2 mars est une représentation «Glam Night» et tout le monde est bienvenu ! Une représentation «Glam Night» est simplement une soirée de spectacle au Grand Théâtre où on vous invite, si vous le voulez, à vous mettre sur votre trente-et-un, à vous parer de vos plus beaux atours, des plus extravagants ou des plus glamour. Vous assistez au spectacle et, si le cœur vous en dit, vous êtes cordialement convié·e·s à l’After-party qui s’en suit jusqu’à minuit, dans les Foyers du théâtre relookés et avec un DJ set prévu pour l’occasion, vous pourrez prendre un cocktail entre amis et rencontrer des artistes de la production !
 
+ d’info
 
 
En partenariat avec le Bal des Créateurs

 

En coulisse
Dimanche 5 mars
+

N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
 
À l’issue de la représentation du dimanche 5 mars 2023, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
 
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].

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Les Peshmerga tiennent des positions de première ligne dans et autour du village arabe de Nawafel. Irak, 2015
© Paolo Pellegrin

Le Retour d’Ulysse © GTG / Magali Dougados

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

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Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Vince Yi

Contre-ténor

Né en Corée du Sud, il a grandi en Californie et a étudié à l’université de Boston et du Michigan. Alors qu’il était encore étudiant, ses remarquables talents vocaux ont été récompensés par une série de prix (dont la bourse de carrière Richard F. Gold de la Fondation Shoshana, dont les précédents lauréats comprenaient Renée Fleming et David Daniels) et des performances acclamées par la critique. Son répertoire s’étend déjà de Monteverdi (Nerone de L’Incoronazione di Poppea), Charpentier et Bach, Oberon d’A Midsummer Night’s Dream de Britten et le Cardinal/Oracle de Galileo Galilei de Philip Glass. En 2007, il est devenu le seul contre-ténor du prestigieux programme Merola pour jeunes artistes du San Francisco Opera, suivant les traces de stars internationales comme Anna Netrebko et Thomas Hampson. En 2009, il fait ses débuts au Carnegie Hall sous les auspices de la série The Song Continues de la Fondation Marilyn Horne. Se forgeant rapidement une réputation internationale, il arrive sur les scènes européennes en chantant le rôle principal masculin de Piramo e Tisbe de Johann Adolf Hasse (Musikfestspiele Potsdam Sanssouci 2012). Il a depuis participé à l’éblouissante Soirée de gala des contre-ténors au château de Versailles.

Sahy Ratia

Ténor

D’origine malgache, Sahy Ratia se forme au C.N.S.M. de Paris. À peine sorti du Conservatoire, il est engagé dans Carmen (le Remandado), puis dans Fantasio (Facio), avant de commencer à se voir confier des rôles de première importance, tel Nemorino dans L’elisir d’amore (Avignon) ou George Brown (La Dame blanche) en 2020 à Rennes. Sahy Ratia a aussi incarné récemment les rôles de Goro dans Madama Butterfly, Pâris dans La Belle Hélène, le Prince Ramir dans la Cendrillon d’Isouard, Haroun dans Djamileh de Bizet et Kornélis dans La Princesse jaune de Saint-Saëns.

© Ledroit-Perrin

Denzil Delaere

Ténor

Durant la saison 2021-2022, Denzil Delaere est l’invité du Grand Théâtre de Genève où il chante un couplage de rôles dans Guerre et Paix, l’ouvrage majeur de Prokofiev. Ensuite, ses engagements le conduisent au Nederlandse Reisopera pour deux importantes prises de rôles : Rodolfo dans une production format poche de La Bohème, puis Hans dans La fiancée vendue (Smetana), proposée dans une nouvelle version néerlandaise. Entre les deux, il aborde son tout premier Luigi (Il tabarro Trittico, Puccini) sur une péniche et regagne l’Opéra des Flandres où il chante Gonzalve dans L’heure espagnole ainsi que Brighella et Tanzmeister (Ariane à Naxos), deux prises de rôles. En concert, l’artiste s’est produit plus récemment avec l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam (concerts de Nouvel An) et l’Orchestre Philharmonique de la Radio (Hilversum), avec lequel il se produit dans Pietro (Die Gezeichneten) de Franz Schreker sous Markus Stenz au Concertgebouw d’Amsterdam ainsi que dans le ténor solo dans la cantate Sulamith de P.H. van Gilse, un concert dirigé par Stanislav Kochanovsky dans la grande Salle de Vredenburg à Utrecht.

Jérôme Varnier

Basse

Jérôme Varnier s’est produit sur la scène de l’Opéra National de Paris (Hippolyte et Aricie, Pelléas et Mélisande, Capriccio), du Capitole de Toulouse (Le Balcon, Carmen, Hippolyte et Aricie, Œdipe d’Enescu), du Theater an der Wien (Hamlet, Ulysse, Guillaume Tell) du Nationale Opera d’Amsterdam (Le Balcon de Eötvös et L’Étoile de Chabrier), du Teatro alla Scala de Milan (L’Enfant et les Sortilèges). Jérôme Varnier se produit aussi en concert, notamment au Théâtre des Champs-Élysées (Orfeo, Ulysse), à la Philharmonie de Paris (Roméo et Juliette de Berlioz, Renard de Stravinski), à Birmingham (Roméo et Juliette de Berlioz), à Bruxelles (Roméo et Juliette de Gounod et de Berlioz, Jeanne d’Arc au bûcher de Honegger, le Requiem de Verdi), à l’Opéra de Sydney (Pelléas et Mélisande, le Requiem de Verdi), au Suntory Hall à Tokyo (L’Upupa de Henze). Depuis près de trente ans, il a eu l’occasion de chanter notamment sous la direction de chefs tels que Myung-Whun Chung, Peter Eötvös, Sir Bernard Haitink, Marc Minkowski, Marcello Viotti, François-Xavier Roth, Charles Dutoit, Emmanuel Krivine et récemment Sir Simon Rattle avec le Freiburger Barokorchester au Staatsoper de Berlin.

Elena Zilio

Mezzo-soprano

Elena Zilio s’est faite connaître principalement pour son interprétation de partitions difficiles pour mezzo colorature dans les opéras bel canto italiens de Rossini, Bellini, Donizetti, Paisiello et Piccinni. En 1988, elle interprète au Teatro Comunale de Bologne le rôle-titre de La Grande-Duchesse de Gérolstein. En 1991, elle chante au Connecticut Opera dans Djamileh et dans La Navarraise, en 1992 à Palerme Orsini dans Lucrezia Borgia, en 1996 Lucia dans La gazza ladra. En 1998, elle se produit au Teatro Argentina de Rome dans le rôle de la Marquise de La Fille du régiment, au Festival de Macerata en Mrs Quickly de Falstaff. En 1999, elle est invitée à l’Opéra de Lyon pour Mrs Quickly, en 2000 au Teatro Filarmonic de Vérone pour Frugola d’Il Tabarro et Zita et à Oper Frankfurt comme Mrs Quickly.

Omar Mancini

Ténor

Omar Mancini entre sur la scène lyrique en 2018 en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En 2019, il débute au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude, avant d’être sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti de Bergame puis interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz et Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin, rôle qu’il reprend au Festival della Valle d’Itria. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre en 2023-2024, on a pu l’entendre notamment dans Der Rosenkavalier, Parsifal ou encore Saint François d’Assise.

Mark Milhofer

Ténor

L’un des plus intéressants ténors de sa génération, Mark Milhofer est aussi à l’aise dans la musique de Rossini que dans celle de Monteverdi, Mozart, Strauss ou Benjamin Britten. Il s’est bâti une solide réputation en tant qu’interprète magistral de genres musicaux les plus exigeants. Les engagements les plus récents incluent : Thespis / Mercure dans Platée à l’Oper Stuttgart, la Folle dans Curlew River au Presteigne et la Sagra Musicale Umbra Festivals, le Comte Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia au Nationale Reisopera, Narraboth dans Salomé au Teatro Comunale de Bologne, La Cenerentola au Stadttheater Bern, La Rappresentazione di anima et di corpo au Staatsoper Berlin et Dr Wangel dans la première mondiale de The Lady from the Sea du compositeur Craig Armstrong au Scottish Opera. D’autres premières mondiales comprennent la création des rôles de Jean Cocteau dans The Banquet de Marcello Panni au Teatro dell’opera de Rome, Enrico dans Federico II et Tony dans The Servant, tous deux de Marco Tutino, Jan dans Le Malentendu de Matteo D’Amico à Macerata et Ivan Karamazov dans Leggenda d’Alessandro Solbiati à Turin.

Jorge Navarro Colorado

Ténor

Jorge Navarro Colorado, diplômé du cours d’opéra de la Guildhall School of Music, est un ancien élève de « Britten-Pears ». Ses engagements en 2021/2022 comprennent Damon (Acis and Galatea) avec la Early Opera Company à Iford, Oronte (Alcina) avec la Lautten Compagney Berlin, Lurcanio (Ariodante) au Festival de Göttingen, Petrus (Brockes Passion) à l’Opernhaus Halle, Tempo (Il trionfo del tempo e del disinganno) avec le Bach Consort Wien et Gualtiero (Griselda) au Teatro La Fenice. Avec le Göteborg Baroque, il apparaît dans Bach, Bach, Bach ! en tournée. Pour le London Handel Festival 2021, il se produit dans Arias for Annibale « Ballino » Pio Fabri avec Opera Settecento. Ses engagements pour 2022/2023 incluent Goffredo dans la version de 1711 de Rinaldo avec la Capella Cracoviensis, Lelio (Scipione) avec la Early Opera Company, Bajazet (Tamerlano) pour l’English Touring Opera, le Messiah avec Vêpres d’Arnadí, le Requiem de Mozart avec l’Orchestre symphonique de Barcelone sous la direction de Trevor Pinnock et un récital pour la Sociedad de Conciertos Alicante. Avec le Göteborg Baroque, dont il est désormais membre, il chantera le Messiah, ainsi que Music for Kings and Queens et A Very Old Fashioned Christmas Concert.

© Jamie Capewell

Sara Mingardo

Contralto

Sara Mingardo a fait ses études musicales au Conservatoire Benedetto Marcello de Venise avec Paolo Ghitti, puis travaille à l’Académie musicale Chigiana de Sienne. Elle remporte plusieurs prix dans des concours internationaux, à Conegliano, Barcelone (dont le Prix Giulietta Simionato), à Trévise (le Concours Toti Dal Monte). En 1987, elle remporte le Concours d’Avezzano et débute à Trévise l’année suivante dans le rôle-titre de La Cenerentola. Dès 1989, elle se produit sur les plus grandes scènes d’opéra et dans les grands festivals européens : Scala de Milan, Fenice, Mai musical florentin (Le Couronnement de Poppée), San Carlo, Arènes de Vérone, La Monnaie de Bruxelles, Théâtre royal de Madrid (L’Orfeo de Monteverdi), Festival de Salzbourg. À Paris, elle chante Giulio Cesare sous la direction de Christophe Rousset ; à Ferrare, elle incarne Mrs Quickly dans Falstaff sous la baguette de Claudio Abbado. Sara Mingardo a aussi interprété Les Troyens de Berlioz, dont l’enregistrement remporta en 2001 les Grammy Awards du meilleur enregistrement d’opéra et du meilleur album classique.

© Beatrice Faldhia

Mark Padmore

Ténor

Mark Padmore est né à Londres et a étudié au King’s College de Cambridge. Il mène une carrière internationale à l’opéra, en concert et en récital. Ses apparitions dans les Passions de Bach ont été particulièrement remarquées, notamment ses prestations notoires comme l’Évangéliste dans les Passions selon saint Matthieu et selon saint Jean avec l’Orchestre philharmonique de Berlin et Simon Rattle, mises en scène par Peter Sellars. Parmi les points forts de la saison passée, notons une résidence au Wigmore Hall où il célèbre sa relation avec les pianistes Till Fellner, Imogen Cooper, Mitsuko Uchida et Paul Lewis. Il se produit également en récital à Bruxelles avec Simon Lepper, à Madrid avec Kristian Bezuidenhout et lors d’une tournée de six concerts aux États-Unis avec Mitsuko Uchida. Citons encore sa participation à une production scénique du War Requiem de Britten au Liceu de Barcelone.

© Marco Borggreve

Luc Joosten

Dramaturge

Après des études de philosophie à l’Université catholique de Louvain, Luc Joosten travaille comme dramaturge dans divers théâtres et compagnies, dont la Toneelhuis d’Anvers et l’Opéra de Flandre. Depuis 1993, il travaille en étroite collaboration avec les metteurs en scène Peter Konwitschny, Jan Fabre, Guy Joosten, Luk Perceval, David Hermann et Michael Thalheimer, notamment au sein de l’Opéra de Flandre, Theater an der Wien, La Monnaie de Bruxelles, Staatsoper Hamburg et l’English National Opera. Il est actuellement le dramaturge principal de l’Opéra national des Pays-Bas. Durant la saison 22-23 au GTG, il est dramaturge pour le Retour d’Ulysse.

Ken Hioco

Éclairagiste

Ken Hioco a étudié la danse à l’École royale de ballet d’Anvers. Après sa carrière de danseur, il a travaillé comme éclairagiste au centre d’art deSingel et au Toneelhuis à Anvers ainsi que pour le collectif de théâtre FC Bergman. Il a commencé à travailler pour Needcompany en 2006, en concevant l’éclairage de diverses productions de Jan Lauwers, notamment The Deer House, The Art of Entertainment, Marketplace 76 et War and Turpentine. Il a aussi travaillé avec Grace Ellen Barkey sur des productions telles que The Porcelain Project et This door is too small (for a bear).

Mariel Manuel

Création costumes et accessoires

Mariel Manuel est une artiste et styliste suisse. Après des études en mode à Anvers, elle a travaillé huit ans à Paris, pour Balenciaga et Paco Rabanne. Il y a quatre ans, elle a créé son propre studio, Manuel Manufactures, où elle imagine et crée des concepts pour des clients comme Haider Ackermann, Alyx, Paco Rabanne, Coperni, Koché ou Meryll Rogge. Elle a dessiné les costumes de Foudre, premier long métrage de Carmen Jaquier. Elle collabore actuellement avec la compagnie anversoise FC Bergman. Elle crée en parallèle des pièces brodées uniques à partir de matériaux qu’elle collectionne et récupère, travail reconnu par le Prix Suisse de design en 2021.

FC Bergman

Mise en scène

FC Bergman a été fondé en 2008 par six acteurs / metteurs en scène / artistes : Stef Aerts, Joé Agemans, Bart Hollanders, Matteo Simoni, Thomas Verstraeten et Marie Vinck. FC Bergman fait partie depuis 2013 des créateurs en résidence au Toneelhuis d’Anvers. Le collectif a développé un idiome théâtral unique, qui, en plus d’être anarchique et légèrement chaotique, est essentiellement visuel et poétique. Leurs productions mettent souvent l’accent sur l’humain en difficulté et en quête perpétuelle. L’impressionnante production JR a porté ce thème à un niveau supérieur, au sens propre comme au figuré, vu les proportions du spectacle et de la scénographie. La création la plus récente de Bergman, The Sheep Song, a fait un tabac en 2020 au Festival d’Avignon et au Holland Festival d’Amsterdam. Les membres du FC Bergman sont individuellement impliqués dans diverses autres productions théâtrales, projets télévisés et films ou créent des expositions, performances, installations et vidéos sous leur propre nom.

© Kelly Fober

Fabio Biondi

Chef d’orchestre

Pionnier du mouvement baroque en Italie, Fabio Biondi crée Europa Galante en 1990, après de nombreuses collaborations avec Les Musiciens du Louvre et The English Concert. Son amour pour ce répertoire se retrouve dans sa vaste discographie consacrée par de nombreux prix, notamment pour les Quatre Saisons de Vivaldi avec Europa Galante – « Editor’s Choice » de Gramophone Magazine. Il apporte son approche historique aux orchestres symphoniques et de chambre, qu’il dirige de son violon. Fabio Biondi se passionne également pour l’opéra classique, le bel canto et les premières œuvres de Verdi, ce qui l’emmène dans de grandes maisons comme le Staatsoper Berlin, La Fenice, le Teatro Regio de Turin et le Palau de les Arts à Valence où il est directeur musical de 2015 à 2018, succédant à Zubin Mehta. Il joue un violon Andrea Guarneri et un Carlo Ferdinando Gagliano de 1766, ayant appartenu à son professeur Maestro Salvatore Cicero. C’est lui qui a dirigé la très controversée production de L’Enlèvement au sérail au Grand Théâtre en janvier 2020.

© Emile Ashley

Julieth Lozano

Soprano

Après ses études au Royal College of Music de Londres, la soprano colombienne Julieth Lozano intègre le National Opera Studio de Londres lors de la saison 2019/20. Au cours de la saison passée, elle fait ses débuts au Welsh National Opera lors de l’Expo 2020 différée de Dubaï, dans la nouvelle production d’Al Wasl, dans le rôle de Zayed/Young Mary. Par la suite, elle retourne au Longborough Festival Opera dans le rôle de Waldsvogel (Siegfried) et aussi dans son pays natal, la Colombie, dans le rôle de Susanna (Le nozze di Figaro) sous la direction de Martin Haselböck. Finaliste du Concours Kathleen Ferrier en 2020, Julieth est apparue dans le documentaire de la BBC « Queen Victoria : My Musical Britain » enregistré en 2019 aux palais de Buckingham et de Kensington. En 2016, elle a participé à l’Académie de Georg Solti et au Project Opera du Festival de Verbier. Elle s’est produite au Royal Albert Hall et dans de nombreux autres lieux à travers le monde.

© Bernardo Borghetti

*GLAM NIGHT!*

La date du 2 mars 2023 est une représentation «Glam Night» et tout le monde est bienvenu ! Une représentation «Glam Night» est simplement une soirée de spectacle au Grand Théâtre où on vous invite, si vous le voulez, à vous mettre sur votre trente-et-un, à vous parer de vos plus beaux atours, des plus extravagants ou des plus glamour. Vous assistez au spectacle et, si le cœur vous en dit, vous êtes cordialement convié·e·s à l’After-party qui s’en suit jusqu’ à minuit, dans les Foyers du théâtre relookés et avec un DJ set prévu pour l’occasion, vous pourrez prendre un cocktail entre amis et rencontrer des artistes de la production !

En partenariat avec le Bal des Créateurs

Plus d’info

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.

Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.

Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.

© GTG / Nicolas Schopfer

Orchestre de la Suisse Romande

Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.

Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.

Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.

L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.

© Niels Ackermann

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Giuseppina Bridelli

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano italienne Giuseppina Bridelli établit sa renommée dans le répertoire baroque. Elle interprète notamment Déjanire (Ercole amante, Cavalli) à l’Opéra-Comique, Didon (Dido & Æneas) à La Fenice, la Messagère (Orfeo) de par le monde. Elle chante aussi Ottavia (L’inconronazione di Poppea), Despina (Così fan tutte), Cherubino (Les Noces de Figaro), Sesto (La clemenza di Tito), Idamante (Idomeneo), Rosina (Le Barbier de Séville) ou Corinna (Il viaggio a Reims). Au Grand Théâtre de Genève, elle participe à Combattimento. Les Amours impossibles, Monteverdi et ses contemporains (2022, dir. Christina Pluhar), et incarne Cybèle (Atys, 2022), Junon, Minerve et la Fortune (Il ritorno d’Ulisse in patria, 2023). Au concert, son répertoire va de Bach à Dallapiccola en passant par Beethoven, Berlioz ou Mahler. Ses deux albums chez Arcana sont consacrés à Haendel et Porpora (Duel), Scarlatti et Caldara (Appena chiudo gli occhi).

© M. Pais

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

Sidi Larbi Cherkaoui

Chorégraphe

Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.

© Jeroen Hanselaer