Disponible en streaming le 19 janvier 2021 sur GTG digital
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Information
Annulation des représentations de l’opéra Pelléas et Mélisande Suite aux directives fédérales et cantonales relatives à la lutte contre la propagation du virus Covid-19, le Grand Théâtre de Genève se voit dans l’obligation d’annuler les représentations de l’opéra Pelléas et Mélisande prévues du 18 au 28 janvier 2021. Nos abonné·e·s ainsi que les détentrices et détenteurs de billets pour cet évènement seront contacté·e·s par email.
Préambule
Aperçu
Si j’étais Dieu, j’aurais pitié du cœur des hommes.
Maurice Maeterlinck
Infos pratiques
Distribution
Œuvre
Infos pratiques
Drame lyrique de Claude Debussy
Livret du compositeur d’après la pièce de Maurice Maeterlinck
Créé en 1902 à Paris
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève 1999-2000
En coproduction avec l’Opera Ballet Vlaanderen,
Les Théâtres de la Ville de Luxembourg et Göteborgs Operan
Chanté en français avec surtitres en français et anglais
Avec le soutien de :
MADAME BRIGITTE LESCURE
Partenaire du Ballet du Grand Théâtre de Genève
FONDATION USINE Partenaire de l’art contemporain à l’opéra
Danseurs Shawn Fitzgerald Ahern Oscar Ramos Robbie Moore Pascal Marty Jonas Vandekerckhove Xavier Juyon* Valentino Bertolini* Carl Crochet
*Danseurs du Ballet du Grand Théâtre de Genève
La Fille de Mélisande (rôle muet) Agathe Liechti
Chœur du Grand Théâtre de Genève Orchestre de la Suisse Romande
Œuvre
Perdu dans une forêt, Golaud rencontre une jeune fille mystérieuse pleurant au bord d’une fontaine. Elle a fui ceux qui lui faisaient du mal et elle s’appelle Mélisande. Golaud la persuade de l’épouser et de venir avec lui en Allemonde, où son père le roi Arkel les accueille dans son sombre château. Misère et famine règnent en Allemonde mais au château les choses essentielles sont gardées sous silence. Ses habitantes et habitants sont la proie de traumatismes et de désirs refoulés. Il n’y a qu’avec Pelléas, le demi-frère de Golaud, que Mélisande se retrouve dans la conscience partagée que l’essentiel n’est pas toujours le visible. Une triangulation fatale se développe entre Mélisande et les deux frères.
La pièce de théâtre Pelléas et Mélisande (1893) de Maurice Maeterlinck fait partie des œuvres-phares du mouvement symboliste, dans lequel tant d’autres artistes belges comme Émile Verhaeren, Georges Rodenbach ou James Ensor se sont illustrés. Claude Debussy fut l’un des nombreuses et nombreux musiciens à succomber au mystère intemporel de Pelléas et Mélisande et demanda à Maeterlinck d’adapter sa pièce en un livret pour le seul véritable opéra qu’il écrivit : « J’ai voulu que l’action ne s’arrêtât jamais, qu’elle fût continue, ininterrompue. Je n’ai jamais consenti à ce que ma musique brusquât ou retardât, par suite d’exigences techniques, le mouvement des sentiments et des passions de mes personnages. » Le caractère anti- rhétorique de Pelléas, qui évite soigneusement tout geste emphatique, en a fait le vaisseau-amiral des anti-Wagnériens, même si l’opéra de Debussy est une réponse moderniste audible à Tristan und Isolde et Parsifal.
La mise en scène de ce long rêve organique et lyrique unit les deux artistes chorégraphes belges Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet à la légendaire plasticienne et performeuse d’origine serbe Marina Abramović. Ensemble, ils font leur matière du cycle ininterrompu de la vie et de son lien inhérent au cosmos, refusant comme Debussy toute illustration, mais jetant des rais de lumière cosmique çà et là sur les énergies invisibles et les émotions cachées des personnages. Huit danseurs accompagnent et expriment l’intériorité des sentiments des solistes, tandis que la grande dame de la haute couture d’avant-garde Iris van Herpen habille leurs mailles invisibles. Il appartiendra à Jonathan Nott, à la tête de son Orchestre de la Suisse Romande, de faire naître le frémissement mystérieux qui rend ce drame fragile si irrésistible.
Autour
Conférence
Pelléas et Mélisande Les vertiges de l’inconscient
Une conférence de Christian Merlin
« Je ne pourrai plus sortir de cette forêt ». Ainsi s’ouvre Pelléas et Mélisande, sous le signe de l’enfermement définitif. Mais cette forêt où l’on se perd, n’est-ce pas l’inconscient de personnages qui semblent avoir refoulé les pires secrets? Cette conférence sous forme d’enquête se propose de donner quelques clés pour s’y retrouver dans le labyrinthe mental d’une famille où le non-dit le dispute au mensonge.
Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.
Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.
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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.
Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).
William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Omar Mancini
Tenor
In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Giulia Bolcato
Soprano
Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.
Luca Bernard
Tenor
Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.
Luca Bernard
Ténor
Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.
Madeline Wong
Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.
Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France- Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.
Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier. Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride. Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste. La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.
Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.
Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.
Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.
William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).
Le basse français Nicolas Testé a étudié le piano, le basson et l’histoire de la musique à Paris avant de se lancer dans une carrière de chanteur. Il a obtenu en 1998 le deuxième prix du concours « Voix Nouvelles ». Nicolas Testé est régulièrement invité dans de nombreuses maisons d’opéra de renommée mondiale telles que le Metropolitan Opera, le Bayerische Staatsoper, le Los Angeles Opera, le Deutsche Oper Berlin, l’Opéra national de Paris et le Grand Théâtre de Genève. Son vaste répertoire comprend des rôles dans Iphigénie en Aulide (Agamemnon), Roméo et Juliette (Frère Laurent), Manon (Des Grieux), Carmen (Zuniga), La Bohème (Colline), Samson et Dalila (Abimelech), Hamlet (Claudius), Il trovatore (Ferrando), Die Zauberflöte (Sarastro), entre autres. Au cours de la saison 2019/20, Nicolas Testé s’est produit sur la scène de la Scala dans le rôle du Frère Laurent dans la somptueuse production de Bartlett Sher de Roméo et Juliette de Gounod. Le concert le plus marquant de Testé en 2019/20 a été le gala du Met Opera At-Home avec Diana Damrau. La saison 2020/21 de Nicolas Testé a été gravement affectée par les annulations de COVID-19, à l’exception des concerts des Royal Affairs à Sofia. Les représentations annulées en raison de la pandémie comprennent son Arkel dans Pelléas et Mélisande au Teatro alla Scala, rôle qu’il chante en live au Grand Théâtre de Genève, dans la production événement Cherkaoui/Jalet/Abramović.
Marie Lys
Soprano
Premier prix des concours Cesti 2018 et Vincenzo-Bellini 2017, elle a interprété des rôles comme Adélaïde (Lotario) au Konzert Theater Bern et au Festival Haendel de Göttingen, Dalinda (Ariodante) au Festival Haendel de Londres, Lisa (La Sonnambula), Adele (Die Fledermaus) et L’Amour (Orphée et Eurydice) à Lausanne. Elle a remporté le 1er prix du concours Göttinger Reihe avec l’ensemble Abchordis (2015), qu’elle a co- fondé en 2011. En août 2020, elle est Marcellina de Leonora de Ferdinando Paër au Festival d’Innsbruck. Elle a récemment enregistré Argippo de Vivaldi, sous la direction de Fabio Biondi avec Europa Galante, publié chez Naïve, et suivi d’une tournée en Europe et en Asie. Pour sa saison 2020/2021, le Grand Théâtre de Genève a confié à Marie, les rôles de Clorinda (La Cenerentola), Servilia (La Clemenza di Tito) et Second Woman & First Witch (Dido and Æneas) ainsi que des récitals « Broadway » et de « Noël » en décembre.
Justin Hopkins
Basse-baryton
Deuxième prix du concours Lotte-Lenya en 2012, le baryton-basse américain Justin Hopkins est membre de la troupe de l’Opéra des Flandres en 2019-2020. La saison suivante, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève, où il chante Publio (La Clémence de Titus) et Grenvil (La Traviata) ; il y revient en 2023 pour Titurel (Parsifal). En 2021-2022, c’est dans la troupe du Theater St. Gallen qu’il est Sarastro (La Flûte enchantée) et Terry (Breaking the Waves, Mazzoli). Outre Nourabad (Les Pêcheurs de perles), Bartolo (Les Noces de Figaro), Gessler (Guillaume Tell) ou Oroveso (Norma), il incarne Naroumov (La Dame de pique) à la Monnaie, Joe (Show Boat) au Glimmerglass Festival, un Médecin (Pelléas et Mélisande) au Festival de Verbier, Frère Laurent (Roméo et Juliette) au Philadelphia Opera. Il se consacre aussi au concert, de l’oratorio baroque au War Requiem ou à Copland et est régulièrement invité des Boston Pops.
Yvonne Naef
Mezzo-soprano
La suissesse Yvonne Naef est une des mezzo-sopranos les plus demandées sur les scènes d’opéra aussi bien que de concert. Son vaste répertoire comprend les grands rôles verdiens dans Aida, Il Trovatore, Don Carlo, Un ballo in Maschera qu’elle interprète sur les scènes du Metropolitan Opera, Covent Garden, les opéras de Vienne et de Paris. Dans le répertoire français elle excelle dans Ariane et Barbe-Bleue, Carmen, Les Troyens et La damnation de Faust et affectionne également les opéras russes. Elle se distingue aussi dans le répertoire wagnérien en Brangäne dans Tristan und Isolde, dirigé par Sir Simon Rattle à l’opéra de Vienne, Fricka dans le Rheingold à l’Opéra de Paris sous la baguette de Philippe Jordan et au Hamburg State Opera et Kundry dans Parsifal à Zurich. Récemment, elle incarne Mrs. Quickly dans Falstaff au festival Mostly Mozart de New York, à Verbier et à Zurich, où elle interprète Geneviève avant de la présenter également au public genevois. Parmi ses enregistrements distingués par de prestigieux prix internationaux figurent Il Trovatore, Das Rheingold et Die Walküre, Penthesilea de Othmar Schoeck, Gurrelieder de Schoenberg, la 9ème Symphonie de Beethoven et Poèmes pour Mi de Messiaen. Depuis 2014 elle enseigne à l’Académie des arts de Zurich.
Leigh Melrose
Baryton
Diplômé du St John’s College Cambridge et du Royal Academy of Music, le baryton Leigh Melrose se produit sur les scènes du monde entier. Il chante Demetrius dans A Midsummer Night’s Dream à La Monnaie, Escamillo au Royal Albert Hall et avec CBSO sous la direction de Sakari Oramo, Figaro dans Il Barbiere di Siviglia au New York City Opera, Silvio dans Pagliacci au Welsh National Opera, ainsi que le rôle-titre d’Eugène Onéguine à l’English National Opera. Son répertoire comprend également Peter Grimes, qu’il interprète à l’Opera Vlaanderen et à l’Opera Oviedo, Die Zauberflöte à l’opéra de Seattle, ainsi que Wozzeck avec le Philharmonia Orchestra et Esa-Pekka Salonen à Londres et à Paris. Il participe à la création mondiale de Die Besessenen de Johannes Kalitzke au Theater an der Wien. En concert, il se produit avec le Royal Liverpool Philharmonic et Vassily Petrenko, The Hebrides Ensemble et l’Orquesta de Cadaqués. Récemment, il chante Cecil dans Gloriana de Benjamin Britten dans la mise en scène de Sir David McVicar et Stolzius dans Les Soldats de Bernd Alois Zimmermann au Teatro Real de Madrid. Il fait ses débuts dans le rôle de Golaud à l’Opera Vlaanderen avant de l’incarner pour le public genevois.
Matthew Best
Basse
Artiste polyvalent, Matthew Best est l’un des musiciens les plus versatiles et les plus connus au Royaume Uni. Compositeur, chef de chœur et d’orchestre ainsi qu’enseignant, il est aussi interprète chevronné de plus d’une centaine de rôles du répertoire pour basse, basse-baryton et baryton. Au cours de sa longue carrière, il a réalisé de nombreuses prestations notamment au Covent Garden, English National Opera, le Festival de Glyndebourne et les opéras de Lyon, Francfort, Stuttgart, Cologne, Santa Fé et Floride ainsi qu’au Vlaamse Opera. Parmi ses rôles les plus mémorables sont Wotan dans le Ring, Le Hollandais volant, Le roi Marke, Amfortas, Kurwenal, Scarpia, Jochanaan, Orest, Peneios, Commendatore, Timur, Arkel et Ramfis. Il a aussi créé des rôles dans les opéras de Jonathan Harvey, Julian Anderson et Kaija Saariaho. Parmi ses nombreux enregistrements en tant que chef de musique chorale, vocale et orchestrale sont particulièrement distingués les cycles d’œuvres de Bruckner, Mendelssohn, Cherubini, Britten, Tchaikovsky, Copland et Villa-Lobos pour le label Hyperion.
Mari Eriksmoen
Soprano
La soprano norvégienne Mari Eriksmoen débute sa carrière au Theater an der Wien, où elle a chanté depuis Olympia dans Les Contes d’Hoffmann, Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi et a incarné Susanna, Zerlina et Fiordiligi dans la trilogie de Da Ponte sous la direction de Nikolaus Harnoncourt. Elle se produit également à Francfort, au Festival de Glyndebourne et au Komische Oper Berlin et fait montre de sa versatilité vocale dans le rôle de l’Oiseau de la forêt dans le Ring de Daniel Barenboim à La Scala. Ses débuts comme Mélisande lors de la création de Pelléas et Mélisande à l’Opera Ballet Vlaanderen et au Grand Théâtre de Luxembourg lui ont valu la reconnaissance unanime du public et de la critique.
Jacques Imbrailo
Baryton
Le baryton sud-africain Jacques Imbrailo étudie au Royal College of Music de Londres et intègre ensuite le programme Jette Parker Young Artist à Covent Garden. En 2010, il fait ses débuts acclamés dans le rôle de Billy Budd dans l’opéra éponyme de Britten à Glyndebourne. Depuis lors, il est invité par des maisons lyriques du monde entier, dont le Welsh National Opera, Scottish Opera, Houston Grand Opera, Teatro dell’Opera di Roma et l’opéra de Chicago. Son répertoire comprend des rôles tels que Papageno dans Die Zauberflöte, Guglielmo dans Così fan tutte, Valentin dans Faust de Gounod, Aeneas dans Dido and Aeneas de Purcell, ainsi que le rôle-titre de Don Giovanni. Récemment, il interprète Messner dans Bel Canto de Lopez à l’opéra de Chicago, Zurga dans Les Pêcheurs de Perles à l’English National Opera et Horatio dans Hamlet de Thomas à Zurich. Il chante Pelléas à Zurich, au Welsh National Opera et à l’Opera Vlaanderen
Marco Brambilla
Vidéaste
Le vidéaste Marco Brambilla, né à Milan, vit et travaille actuellement à Londres. Ses installations vidéo ont un succès international et sont acclamées par la critique dans Artforum, Frieze, Art in America, Vanity Fair et The New York Times. La plupart de ses œuvres traitent des thèmes tels que la consommation en tant que spectacle, le rapport entre iconographie populaire et histoire humaine et la notion d’expérience collective. L’imagerie de Brambilla fusionne une nouvelle interprétation du collage vidéo avec des innovations technologiques et graphiques et crée des expériences multidimensionnelles sur l’écran. Son œuvre la plus connue est la trilogie Megaplex (2008-12), basée sur les trois cycles narratifs de la Divine Commedie de Dante. Marco Brambilla a été exposé dans le monde entier, notamment au New Museum de New York, à la Biennale de Séoul, à la Kunsthalle de Berne, au San Francisco Museum of Modern Art, au Festival du film de Venise et au Festival du film de Sundance. Ses œuvres font partie des collections permanentes du musée Guggenheim et du Musée d’art moderne de New York, ainsi que du Musée d’art moderne et de la Fundacion ARCO à Madrid. Il a été récompensé par les prix de la Fondation Tiffany et de la Fondation Colbert.
Urs Schönebaum
Éclairagiste
Après des études de photographie à Munich, Urs Schönebaum travaille comme assistant de mise en scène pour les Münchner Kammerspiele de 1995 à 1998. Depuis 2000, il est concepteur d’éclairages pour l’opéra, le théâtre, la danse, les installations artistiques et les perfor- mances. Il a collaboré à plus de 130 productions, à Covent Garden, à l’Opéra de Paris, au Met, au Teatro Real de Madrid, au Bolchoï de Moscou, à l’Opéra national d’Amsterdam et pour les festivals de Bayreuth, Salzbourg, Avignon et les Wiener Festwochen. Il a travaillé avec des metteurs en scène tels que Thomas Ostermeier, Pierre Audi, William Kentridge, Michael Haneke, Sasha Waltz et poursuit une longue colla- boration avec Robert Wilson. Il a également réalisé des conceptions d’éclairage pour des artistes tels que Anselm Kiefer, Dan Graham et Marina Abramović (dans le Boléro de Cherkoui/ Jalet à l’Opéra de Paris en 2013).
La créatrice de mode néerlandaise Iris van Herpen est reconnue dans le monde entier parmi les designers les plus talentueux et les plus innovants. Dès sa première collection en 2007, van Herpen se concentre sur la création de nouvelles formes et méthodes d’expression en élaborant sa vision artistique unique : la « Nouvelle Couture ». Son travail a été présenté dans plusieurs expositions, dont une grande rétrospective en tournée aux États-Unis et plusieurs de ses robes font partie de la collection du Metropolitan Museum of Art de New York. Son œuvre a été récompensée notamment par le prix Johannes Vermeer, le Prix d’État pour les arts (2017), le Grand Prix ANDAM (2014) et le Grand Prix de la Commission européenne – STARTS (2016). Sa vision esthétique originale l’a amenée à collaborer avec des musiciens et des artistes progressistes comme Björk, Tilda Swinton, Cara Delvingne, Daphne Guinness, Gwendoline Christie, Fan Bing Bing, Lady Gaga et Grimes. Elle a créé les costumes de Scarlett Johansson pour le film Lucy et pour Beyoncé dans sa vidéo Mine. En tant qu’ancienne danseuse de ballet, van Herpen a conçu des costumes pour l’Opéra de Paris et le New York City Ballet, en collaboration avec le chorégraphe Benjamin Millepied et avec la compagnie de danse de Sasha Waltz de Berlin.
Piet De Volder
Dramaturge musical
Piet De Volder a étudié la musicologie à l’Université de Gand. Dramaturge à l’Opera Vlaanderen, il a réalisé la dramaturgie musicale des productions de Lulu de Berg et du Ring de Wagner, mises en scène par Ivo van Hove. Il est auteur d’une étude sur le compositeur espagnol contemporain Luis de Pablo, parue chez les Edizioni Suvini Zerboni (Milan) et la Fundación Autor (Madrid). En collaboration avec le Professeur Francis Maes de l’Université de Gand, il a publié le recueil d’essais Opéra : les coulisses de l’émotion (LannooCampus, Leuven, 2011). Piet De Volder enseigne la dramaturgie à l’Académie internationale d’opéra et se produit en tant que présentateur de spectacles et conférencier à Amarant, au centre deSingel et au Concertgebouw Bruges.
Koen Bollen
Dramaturge
Koen Bollen a étudié les sciences de l’art et du théâtre aux universités de Bruxelles, Leyde et Anvers. En tant qu’assistant dramaturge au Junge Oper Stuttgart (2010-2014), il a collaboré à diverses créations mondiales et à des spectacles de théâtre musical. Bénéficiaire de la bourse du Musiktheater Heute 2012-2014 de la Deutsche Bank Stiftung, il a participé à la création mondiale du Tonguecat du Bayerische Staatsoper de Munich (2016). En tant que dramaturge indépendant, Koen Bollen a travaillé sur La Clemenza di Tito pour l’Orchestre national de l’Opéra de Montpellier dirigé par Jorinde Keesmaat, sur Women & Anaïs Nin de Louis Andriessen et sur To be Sung de Pascal Dusapin pour le Centre of Contemporary Opera à New York et le Muziekgebouw aan’t IJ à Amsterdam. Depuis janvier 2016, il est dramaturge pour l’Opéra Ballet de Flandre et a collaboré aux spectacles Requiem de Sidi Larbi Cherkaoui, Rusalka d’Alan Lucien et Rasa de Daniel Proietto, entre autres. Koen Bollen enseigne au conservatoire d’Anvers et à l’Académie internationale d’opéra de Gand. Il est coéditeur d’un livre consacré au 50e anniversaire du Ballet de Flandre.
Marina Abramović
Artiste
Depuis ses débuts à Belgrade dans les années 1970, Marina Abramović a été la pionnière de l’art performatif, en créant certaines des œuvres les plus importantes pour le développement du genre. Son exploration de ses propres limites physiques et émotionnelles la pousse à endurer douleur, épuisement et danger dans sa recherche de transformation mentale et spirituelle. En 2010, lors de sa première grande rétrospective au MOMA de New York, elle se produit pendant plus de 700 heures dans sa performance The Artist is Present en contact permanent avec le public. En 2020, son exposition After Life occupe toute la Royal Academy de Londres. Pelléas et Mélisande est la première incursion de Marina Abramović dans le monde de l’opéra, après sa collaboration avec Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui sur le ballet Boléro à l’Opéra de Paris en 2013.
Le chorégraphe et danseur indépendant franco-belge circule de grandes collaborations à l’international en projets plus personnels. Ses œuvres, souvent collaboratives, témoignent du pouvoir de la danse à se réinventer en permanence dans le dialogue avec d’autres disciplines telles les arts plastiques, la musique, le cinéma et la mode. Il a travaillé pour les ballets C de la B, Sasha Waltz, Chunky Move, Eastman, NYDC, Hessisches Staatsballett, le Ballet de l’Opéra national de Paris, etc. Pour la scène, il a notamment créé : Babel(words) (2013) ; Boléro (2013); Inked (2013) ; Les Médusés (2013) ; YAMA (2014) ; Gravity Fatigue (2015) ; VESSEL (2015) ; Thr(o)ugh (2016) ; SKID (2017) ; Pelléas et Mélisande (2018) ; Omphalos (2018). À l’écran, il collabore avec le réalisateur Gilles Delmas pour créer The Ferryman en 2016, avec la participation de Marina Abramović et Ryūichi Sakamoto, film présenté lors de la Biennale de Venise en 2017. En 2018, il signe la chorégraphie du remake Suspiria de Luca Guadagnino. L’année suivante il chorégraphie le film Anima de Paul Thomas Anderson avec Thom Yorke qui en a également composé la musique ; l’œuvre est nominée aux Grammy Awards en tant que « Meilleur film musical ». Dernièrement, il crée Brise-Lames (2020) pour le Ballet de l’Opéra national de Paris avec le plasticien JR, le pianiste Koki Nakano et le danseur Aimilios Arapoglou ; en collaboration avec l’artiste Kohei Nawa avec qui il avait créé VESSEL, il signe le film Mist pour le NDT1 puis crée Planet[wanderer] à Chaillot — Théâtre national de la Danse (2021); il crée Kites (2022) pour la GöteborgsOperans Danskompani. Il a par ailleurs collaboré sur certaines séquences de la tournée théâtrale 2019-2020 de Madonna, Madame X et officie en tant que chorégraphe et creative advisor sur sa tournée évènement 2023/2024 The Celebration Tour. En 2023, il signe la chorégraphie du film Emilia Perez, première comédie musicale de Jacques Audiard (sortie attendue en 2024). Damien Jalet est nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français en 2022.
Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.
S’il est un chef qui retient l’attention de nos jours, c’est sans aucun doute Jonathan Nott, l’actuel directeur musical et artistique de l’Orchestre de la Suisse Romande : en l’observant et en l’écoutant, nous sommes témoins d’un talent exceptionnel qui invite les musicien- ne-s, mais également le public, à le suivre dans un parcours où des mondes à priori opposés, forment une osmose entre des émotions profondes et une réflexion intellectuelle rigoureuse. En outre, ses connaissances et sa compréhension du répertoire lyrique, contribuent à renforcer les liens entre l’OSR et le Grand Théâtre de Genève, où ses interprétations se démarquent par un style musical infaillible, profondément émouvant et spirituel. Actuellement il consacre son temps libre à la réalisation d’un ouvrage multimédia autour des symphonies de Mahler, faisant état de ses recherches au travers de maints détails et de références à sa longue expérience en tant que chef.