Ces prochaines semaines, nous vous invitons à découvrir la thématique de la saison 20-21 à travers des focus sur les créateurs, metteurs en scène, compositeurs, chanteurs, etc. que l’on retrouvera dès la rentrée prochaine. Choisir le thème de la réalité augmentée, c’est à la fois renouveler le rapport de l’opéra à la fiction dans une perspective technologique et repenser le rapport qu’entretient l’opéra avec la réalité. La saison 19-20 était plutôt politique et historique. La suivante sera davantage métaphysique, symbolique, onirique.
Focus
Les focus
La Cenerentola
Une ouverture de saison burlesque et pleine d’humour, avec La Cenerentola de Rossini, dans une mise en scène du talent français Laurent Pelly.
La saison 2020-2021 du Grand Théâtre débutera avec La Cenerentola de Rossini, une co-production mise en scène par un talent qui court les scènes du monde entier, Laurent Pelly, du 14 au 26 septembre 2020. Le fameux conte de Charles Perrault est revisité dans ce dramma giocoso, avec une Cendrillon qui s’appelle Angelina, une belle-mère devenue Don Magnifico et une bonne fée transformée en sage philosophe.
Laurent Pelly connaît bien le conte de Cendrillon, pour l’avoir mis en scène dans la version de Massenet, et qui a triomphé au Met Opera de New York. Au Grand Théâtre, le carrosse citrouille fera place à un cadre entre intérieur sobre et univers glamour et brillant. Le metteur en scène français pratique les grandes scènes lyriques et connaît bien le public romand, puisqu’il a notamment présenté Viva la Mamma! et Le Médecin malgré lui à l’Opéra des Nations ainsi que La Grande-Duchesse de Gérolstein à la scène de Neuve.
La Cenerentola – Bande-annonce
La Cenerentola – Bande-annonce
Une mise en scène et des costumes de Laurent Pelly, aux côtés de sa fidèle complice Chantal Thomas qui signe la scénographie et Duane Schuler les lumières. Cette co-production présentée en décembre 2019 au De Nationale Opera d’Amsterdam connut un grand succès public et critique.
Viva la mamma! – Bande-annonce
Viva la mamma! – Bande-annonce
En décembre 2018, Laurent Pelly présentait Viva la mamma! à l’Opéra des Nations. Une production burlesque et inoubliable qui a su régaler le public genevois pour les fêtes.
Le Jeune Ensemble
Le Jeune Ensemble
Elles et ils nous viennent de Belgique, d’Allemagne, de France et des États-Unis : découvrez nos 5 membres du Jeune Ensemble 2020-2021. La mezzo-soprano Anna Schaumlöffel nous accompagnera pour L’affaire Makropoulos, Candide, Parsifal et La Traviata. À ses côtés dans ces quatre œuvres, nous retrouverons le tenor lyonnais Julien Henric. Ce dernier participera également à l’opéra pour jeune public Le Soldat de plomb et le premier événement de la saison, les Aubes musicales aux Bains des Pâquis. À leurs côtés pour La Traviata et Parsifal, nous retrouverons la soprano belge Emma Posman. Un programme quelque peu différent attend la soprano Marie Lys, puisque nous la découvrirons dans Pelléas et Mélisande et Didon et Enée, en plus de La Clémence de Titus. Enfin, le baryton-basse Justin Hopkins cumulera les rôles avec au programme Candide, Pelléas et Mélisande, La Clémence de Titus, Parsifal et La Traviata!
Hors Cadre
Hors Cadre
En novembre prochain, retrouvez le Ballet du GTG dans un programme composé de 2 chorégraphies : Better Sun de Fana Tshabala et Exhibtion de Sibi Larbi Cherkaoui.
Si le jeune chorégraphe Fana Tshabalala, présent pour la première fois sur la scène du Grand Théâtre de Genève, a dans sa courte carrière déjà investigué la notion de «l’homme idéal» dans diverses sociétés, cette fois-ci c’est la recherche d’un monde meilleur qu’il vise. Sa création Better Sun thématise le départ vers un univers inconnu, sans limites mais plein d’horizons. Un départ douloureux mais un voyage plein d’espoir car c’est avec le seul bagage de leur corps que les danseurs y explorent le désert qui s’ouvre à eux, sans déchirement car sans attachements ni racines. Nul ne sait si le voyage est long, pas plus qu’où il mène. Le Sud-Africain fait un clin d’œil aux réfugiés qui parsèment les routes et à l’absurdité des déroutes politiques qui y répondent.
Après le grand succès de Fall la saison passée, la star de la danse belge et mondiale Sidi Larbi Cherkaoui revient au Grand Théâtre avec sa pièce Exhibition chorégraphiée sur Les Tableaux d’une exposition de Moussorgsky, une des seules pièces instrumentales de ce pianiste virtuose qui balade l’auditeur d’un tableau à l’autre. Sur scène, ce sera la pianiste Chiara Opalio qui accompagnera les mouvement des danseuses et danseurs du Ballet du Grand Théâtre.
En avant-goût, nous vous proposons de découvrir la pianiste dans cet enregistrement de l’œuvre de Moussorgsky réalisé à l’église San Giovanni in Ala en Italie.
Le danseur et chorégraphe Fana Tshabalala revient sur son travail et sa collaboration avec le danseur russo-suisse Vladimir Ippolitov à différents moments sur une période de cinq ans. Les deux danseurs ont développé ensemble une pièce intitulée « Man », qui a été présentée lors du festival Dance Umbrella de 2018 à Johannesburg.
Turandot
Turandot
Pour cette nouvelle mise en scène de l’opéra de Puccini, Daniel Kramer transpose la vieille matière du conte dans un monde futuriste dans lequel Turandot exerce sa magie et sa puissance. L’emprise de cette femme qui ne veut pas devenir femme transforme l’État en une dictature de surveillance policière. Dans un monde-jeu dystopique aux allures de Hunger Games, elle élimine les hommes superflus et organise la reproduction et l’élevage de l’espèce dans un parc humano-mécanique. Pour le metteur en scène étasunien, la pièce est l’occasion d’aborder les dimensions archaïques de l’éternelle lutte entre les sexes.
Vocalises
Vocalises sur Turandot avec les enfants de la Maîtrise du Conservatoire populaire
Ils s’entraînent dès à présent, retrouvez-les en septembre dans Turandot ! Les enfants de la Maîtrise du Conservatoire populaire de musique, danse et théâtre prendront part au premier opéra de la saison, l’hypnotisant Turandot de Puccini, sous la baguette d’Antonino Fogliani.
Dans Turandot, le chœur d’enfants intervient à 4 reprises, et toujours avec le même motif: une mélodie pentatonique d’origine chinoise, qui sera l’un des thèmes récurrents, et qui traversera l’œuvre de bout en bout.
La première intervention, sans doute la plus marquante, se situe au 1er acte, lorsque la foule agitée, excitée à l’idée de la mise à mort du jeune prince perse qui a failli au jeu cruel des énigmes , se calme soudain en se tournant vers le ciel sombre, à la recherche de la lune. Dans ce moment suspendu arrivent les enfants, précédant le bourreau, chantant cette mélodie pure et simple (que l’on entend pour la première fois). L’effet est saisissant… La seconde intervention, autre moment-clé, au deuxième acte, annonce l’ apparition de la Princesse Turandot, à nouveau dans un climat d’attente glacée… Le thème est cette fois-ci doublé par tout le chœur bouche fermée. Par la suite, les enfants participeront aux scènes de foule, d’une part pour acclamer le prince Calaf victorieux, et d’autre part, à la fin pour saluer l’aube naissante, symbole de vie sauve pour le prince.
Les enfants de la Maîtrise sélectionnés pour cet opéra seront jeunes, voire très jeunes, selon le souhait du metteur en scène Daniel Kramer. La musique écrite pour eux est relativement simple, mais étonnamment, dans un médium plutôt grave (jusqu’au si bémol en-dessous de la portée) pour des voix d’enfants souvent utilisées plutôt dans une tessiture lumineuse et brillante plus aigüe. Il ne s’agira donc pas du tout des mêmes enfants, par exemple, que pour Parsifal au printemps 2021, ou là, seront privilégiées les voix déjà bien travaillées, aux tessitures plus étendues, et au souffle long, pour une écriture à 4 voix très exigeante, et qui seront donc plutôt nos grands élèves…
La Maîtrise se réjouit beaucoup de pouvoir à nouveau participer à un opéra, aux côtés de chanteurs et musiciens de haut vol! Pour tous les enfants qui ont pu vivre de tels moments, cela représente une expérience marquante, des soirées magiques inoubliables…
Extraits
Extraits : Borderless Exhibition by teamLab
Le fameux collectif artistique teamLab sera responsable pour la première fois de la scénographie étendue d’une production d’opéra, mêlant la plupart des technologies visuelles de pointe dans un feu d’artifice d’effets inconnus au genre lyrique. Leurs créations lumineuses ont été exposées partout dans le monde et forment un art immersif qui absorbe et envoûte spectatrices et spectateurs dans son flux avant-gardiste. Découvrez un extrait de leur travail à travers une vidéo 360°.
Live
En direct avec Daniel Kramer
Après avoir œuvré pendant trois ans à ce que l’English National Opera renoue avec le succès, Daniel Kramer quitte son poste de directeur artistique de l’ENO en 2019 afin de reprendre sa carrière de metteur en scène pour le théâtre et l’opéra. Son remarquable Punch & Judy repris à Genève en 2008 remporte les prix Outstanding Achievement in Opera et South Bank Award lors de sa création à l’ENO. Jeudi 4 juin à 21h, il était en direct sur facebook pour répondre à vos questions.
Pelléas
Pelléas et Mélisande
La pièce de théâtre Pelléas et Mélisande (1893) de Maurice Maeterlinck fait partie des œuvres-phares du mouvement symboliste, dans lequel tant d’autres artistes belges comme Émile Verhaeren, Georges Rodenbach ou James Ensor se sont illustrés. Claude Debussy fut l’un des nombreuses et nombreux musiciens à succomber au mystère intemporel de Pelléas et Mélisande et demanda à Maeterlinck d’adapter sa pièce en un livret pour le seul véritable opéra qu’il écrivit : « J’ai voulu que l’action ne s’arrêtât jamais, qu’elle fût continue, ininterrompue. Je n’ai jamais consenti à ce que ma musique brusquât ou retardât, par suite d’exigences techniques, le mouvement des sentiments et des passions de mes personnages. » Le caractère anti- rhétorique de Pelléas, qui évite soigneusement tout geste emphatique, en a fait le vaisseau-amiral des anti-Wagnériens, même si l’opéra de Debussy est une réponse moderniste audible à Tristan und Isolde et Parsifal.
La mise en scène de ce long rêve organique et lyrique unit les deux artistes chorégraphes belges Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet à la légendaire plasticienne et performeuse d’origine serbe Marina Abramović. Ensemble, ils font leur matière du cycle ininterrompu de la vie et de son lien inhérent au cosmos, refusant comme Debussy toute illustration, mais jetant des rais de lumière cosmique çà et là sur les énergies invisibles et les émotions cachées des personnages. Huit danseurs accompagnent et expriment l’intériorité des sentiments des solistes, tandis que la grande dame de la haute couture d’avant-garde Iris van Herpen habille leurs mailles invisibles.
The Cleaner
Streaming : The Cleaner
Découvrez l’artiste Marina Abramović à travers un documentaire en 3 parties retraçant son travail pour l’exposition « The Cleaner » présentée au Moderna Museet à Stockholm en 2017.
Avant-goût
Avant-goût : Pelléas et Mélisande
Présenté en 2018 à l’Opera Ballet Vlaanderen, Pelléas et Mélisande est le résultat d’une réflexion entre Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet et Marina Abramović. L’équipe artistique explique son travail sur cette œuvre de Debussy.
Plus de 10 ans après sa dernière apparition sur la scène de Neuve, Parsifal fera son retour dans une mise en scène de Michael Thalheimel en avril 2021. Au-delà du « festival scénique sacré », comme Wagner avait baptisé Parsifal, l’œuvre porte en elle tous les signes de la déchéance. Avec son style à la fois expressif et minimaliste, Thalheimer interprète l’œuvre comme les adieux au monde : le monde fait ses adieux à la confrérie du Graal, les chevaliers du Graal font leurs adieux à leur vie et à leur œuvre dans ce monde. Wagner a conçu Parsifal pour être créé dans le Festspielhaus de Bayreuth et composa l’œuvre pour la fosse d’orchestre recouverte de cette salle, ce qui produisit à la première représentation, en 1882, un mélange sonore remarquable entre la scène et la fosse. À Genève, avec Jonathan Nott à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande, nous entendrons certainement un mélange de lucidité et de dynamisme qui révèlera les états de la matière de ce chef-d’œuvre.
Streaming
Streaming : Dans les coulisses de Parsifal
« Caméra 5 » a pour vocation de faire découvrir un lieu lié à un événement, des personnages et leurs histoires, perçus sous différents angles d’approche : le Parsifal de Wagner présenté lors de la saison 2003-2004 était une opportunité idéale de pénétrer dans les coulisses du Grand Théâtre de Genève, et d’assister à l’accouchement d’un opéra par ses créateurs et ses techniciens. Plusieurs équipes de tournage synchronisées ont suivi les personnages clefs impliqués dans cette production du Grand Théâtre de Genève, tous concentrés à l’extrême et angoissés à l’idée du moindre incident ou accident de parcours.
Auteur : Patrick Dedole.
Candide fut sans aucun doute, en son temps et lieu, le meilleur des livres pour le « meilleur des mondes ». Et maintenant, le Grand Théâtre propose que Candide soit la meilleure des comédies musicales pour Genève. Candide fut imaginé au début des années 1950 comme une pièce de théâtre avec des intermèdes musicaux par la scénariste et dramaturge de Broadway Lillian Hellman. Mais l’idée plut tellement à Leonard Bernstein qu’il convainquit Hellman de lui écrire un livret pour une opérette qu’il mettrait en musique. Bernstein ne réussit finalement jamais à choisir s’il faisait de cette comédie musicale un opéra, une opérette ou encore un vrai musical, laissant le spectateur (et les metteurs en scène) s’arranger avec sa nature hybride, entre hommage aux genres de la Vieille Europe et entertainment au cynisme critique sous-jacent à l’américaine.
Cette production genevoise sera confiée au metteur en scène germano-australien Barrie Kosky. Depuis 2012 à la tête du Komische Oper Berlin, Kosky aime Broadway, surtout quand il peut l’appliquer à l’opéra, avec une petite pincée de principes brechtiens pour l’assaisonner en profondeur !
Bande-annonce
Candide – Bande-annonce
Une production glamoureuse et amusante avec son défilé de 800 costumes et ses numéros de danse rendant hommage aux grands musicals américains.
Parlons
Parlons de l’opéra !
Barrie Kosky a répondu aux questions les plus fréquemment posées sur l’opéra à Google pour le Royal Opera House.
Bernstein
Ouverture de Candide
Le célèbre compositeur de Candide, Leonard Bernstein, dirige le New York Philharmonic l’ouverture de l’œuvre.
Dans l’univers théâtral du collectif de danse belge Peeping Tom, les relations entre les êtres qui habitent le plateau sont l’excuse d’autant de voyages à l’intérieur des corps et de l’esprit. Zooms et dézooms nous emmènent d’un monde des impressions microscopiques à celui macroscopique de sentiments grands comme… comme la plus difforme des réalités superlatives. Ce monde psychique et émotif, aux règles à la fois strictes et organiques, sera amené, pour la première fois dans le parcours du collectif, à rentrer dans le cadre de la scène de l’opéra. Heureusement, au Grand Théâtre de Genève, le cadre est assez large, pas de crainte que ça ne coince.
Et pas plus que ça ne grince ! Surtout qu’Emmanuelle Haïm est la cheffe de cérémonie à la tête de l’ensemble avec lequel elle a parcouru déjà en long et en large les sentiers de la musique de Purcell. Le Concert d’Astrée lui-même se prêtera à quelques exercices périlleux d’improvisation musicale évoluant d’une réalité à l’autre de la scène, d’une texture musicale puriste aux chromatismes inspirés entre autres du fameux air final When I am laid in earth de l’unique opéra que l’Orphée anglais composa jamais. Didon comme vous ne l’avez jamais vu ni entendu.
Didon
Peeping Tom : Showreel
Découvrez un aperçu de l’univers théâtrale du collectif de danse belge Peeping Tom qui signera la mise en scène et la chorégraphie de Didon et Énée de Henry Purcell au Grand Théâtre de Genève en mai 2021.
Énée
Entretien : Emmanuelle Haïm
La cheffe d’orchestre Emmanuelle Haïm parle de Didon et Énée, opéra de Henry Purcell qu’elle dirigera au Grand Théâtre de Genève en mai 2021.
Titus
La Clémence de Titus
Entre rituels chamaniques et lynchages politiques, Milo Rau et ses acolytes profiteront de cette œuvre de Mozart pour continuer à interroger la violence du monde d’aujourd’hui, avec sa saga de simulacres et contrefaçons. Le jeune chef Maxim Emelyanychev, déjà très sollicité entre autres au Festival de Glyndebourne, lui prêtera main-forte à la tête de l’Orchestre de Suisse Romande et des grandes voix mozartiennes du moment. Ne citons que le Suisse Bernard Richter dans le rôle-titre.
Streaming
Streaming : Close up sur Milo Rau et Maxim Emelyanychev
Gros plan sur le metteur en scène Milo Rau et le chef d’orchestre Maxim Emelyanychev que l’on retrouvera en février 2021 pour La Clémence de Titus de Wolfgang Amadeus Mozart au Grand Théâtre de Genève.
Live
En direct avec Milo Rau
Véritable tête d’affiche de la saison 20-21, le metteur en scène de La Clémence de Titus, Milo Rau, était en direct jeudi 30 avril à 18h30 de notre page Facebook pour répondre aux questions du public. Une occasion unique d’échanger sur la culture engagée.
Presse
Opinions : Milo Rau
«Le coronavirus, le libéralisme autoritaire et la révolte des superflus»
Découvrez la nouvelle saison du Grand Théâtre de Genève avec cette présentation vidéo.
Opéras, ballets, activités de La Plage, récitals, concerts, tout y est dévoilé.
Créateurs
Rencontre avec les créateurs
À la rencontre des créatrices et créateurs de la saison 20-21
Voix
Les voix de la saison
Aviel Cahn vous fait découvrir les grandes voix qui vont accompagner la saison 20-21.
Chaque semaine, notre équipe de médiation culturelle vous propose de prolonger la thématique abordée de manière ludique. Un cahier d’activité pour les plus jeunes, des mots croisés, des quiz, et bien plus encore conçus spécialement pour vous.
Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.
Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.
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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.
Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).
William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Omar Mancini
Tenor
In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Giulia Bolcato
Soprano
Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.
Luca Bernard
Tenor
Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.
Luca Bernard
Ténor
Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.
Madeline Wong
Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.
Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France- Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.
Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier. Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride. Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste. La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.
Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.
Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.
Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.
William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).
Fondé en 2000, Le Concert d’Astrée est Ensemble instrumental et vocal dédié à la musique baroque, dirigé par Emmanuelle Haïm. L’ensemble connaît un rapide succès en France et à l’international et entre en résidence à l’Opéra de Lille en 2004. De nombreuses tournées l’amènent régulièrement à se produire sur les grandes scènes mondiales aux côtés de solistes prestigieux, dans des programmes consacrés à la musique des XVIIème et XVIIIème siècles. Citons notamment ces dernières années : Sorcièreset Magiciens (Anne Sofie von Otter, Laurent Naouri, Patricia Petibon, Christopher Purves et Nahuel Di Pierro, 2015 et 2016), Médée trahie et Héroïnes baroques (Magdalena Kožená, 2015, 2016, 2017), Gran Partita de Mozart (2016), Magnificat de Bach et Dixit Dominus de Händel (2017), Cantates italiennes (Sabine Devieilhe et Lea Desandre, 2018), Desperate Lovers (Sandrine Piau, Patricia Petibon et Tim Mead, 2019) et le Requiem de Campra (2019). En collaboration avec des metteurs en scène de renom tels que, récemment, Krzysztof Warlikowski, Mariame Clément, Christof Loy, Robyn Orlin, ou encore Jean Bellorini, Barrie Kosky et Guy Cassiers, Le Concert d’Astrée, sous la direction d’Emmanuelle Haïm, s’illustre dans de nombreuses productions scéniques à l’Opéra de Lille, à l’Opéra de Dijon où il est également Artiste Associé, à Paris (Palais Garnier, Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs-Élysées), au Théâtre de Caen et au Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence : Monteverdi (Il ritorno d’Ulissein patria, 2017), Cavalli et Lully (Xerse, 2016), Rameau (Pygmalion, 2018, 2019 et 2020 – Les Boréades, 2019), Bach (Magnificat, 2017), Händel (Il Trionfo del Tempo e del Disinganno, 2016 et 2017 – Dixit Dominus, 2017 – Alcina, 2018), Mondonville (L’Amouret Psyché, 2018, 2019 et 2020), Mozart (Mitridate, re di Ponto, 2016 – Così fan tutte, 2017) et Purcell (The Indian Queen, 2019). Meilleur ensemble de l’année aux Victoires de la Musique Classique (2003) et Alte Musik Ensemble à l’Echo Deutscher Musikpreis (2008), Le Concert d’Astrée grave de nombreuses œuvres, de Monteverdi à Mozart. Ces enregistrements pour le label Erato Warner Classics reçoivent un accueil enthousiaste de la critique et du public. Parmi les dernières parutions CDs et DVDs : Il Trionfo del Tempoe del Disinganno de Händel enregistré au Festival d’Aix- en-Provence, Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi et Mitridate, re di Ponto de Mozart (Grand Prix du DVD de l’Académie Charles Cros et nominé au International Classic Music Award), enregistrés au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, Italian cantatas consacré à Händel (Gramophone Gramophone Record of the Month, album Choc Classica, Classic d’Or RTL…). L’automne 2019 est marqué par la sortie du DVD de Rodelinda, production mise en scène par Jean Bellorini et enregistrée à l’Opéra de Lille qui reçoit le prix OPUS KLASSIK de la production d’Opéra de l’année, catégorie musique ancienne – 18ème siècle. Cette saison 2020-2021, Le Concert d’Astrée sous la direction d’Emmanuelle Haïm présente Le retour d’Idoménée, d’après Idoménée de Campra (mise en scène d’Alex Ollé/La Fura dels Baus – Opéra de Lille) ainsi qu’une tournée du Stabat Mater de Pergolèse à Arras (Tandem), Paris (Théâtre des Champs-Elysées), Nancy (Opéra national de Lorraine) et au festival de l’Abbaye de Saint-Michel en Thiérache. Il participe à l’Inattendu festival de l’Opéra de Lille en présentant également six programmes en concert. On pourra aussi entendre le chœur du Concert d’Astrée dans la Passion selon Saint-Jean avec l’ensemble Hemiolia à Calais, Maubeuge et Béthune. Une tournée des Saisons de Haydn à l’Opéra de Lille et à Paris (Théâtre des Champs-Elysées) ainsi qu’un programme Rebel/ Händel/Rameau à l’Opéra de Dijon ont été annulés en raison du contexte sanitaire. En parallèle, les musiciens mènent un travail d’éveil et de sensibilisation en Région Hauts-de-France par le biais de la musique de chambre et la médiation. Le Concert d’Astrée est ainsi en résidence au collège Miriam Makeba de Lille et sillonne l’ensemble du territoire à la rencontre des publics les plus variés.
Emőke Baráth
Soprano
Pianiste et harpiste de formation, la soprano hongroise Emőke Baráth est lauréate du Grand Prix de l’Académie du Verbier Festival. Sa carrière prend son essor avec le rôle-titre d’Elena de Cavalli avec Leonardo García Alarcón au Festival d’Aix. Depuis, elle se spécialise dans le répertoire baroque et mozartien, notamment Xerse de Cavalli avec Emmanuelle Haïm à Lille et au Theater an der Wien, Alcina de Haendel avec Ottavio Dantone à l’Opéra royal de Versailles, le rôle-titre d’Hipermestra de Cavalli à Glyndebourne avec William Christie et Le Nozze di Figaro au Theater an der Wien sous la baguette de Marc Minkowski. Au Grand Théâtre de Genève, elle a chanté Euridice et La Musica dans L’Orfeo de Monteverdi en 2019-2020.
Jarrett Ott
Baryton
Jarrett Ott a étudié au Curtis Institute of Music de Philadelphie Son répertoire comprend des rôles tels que le Marquis de la Force dans Dialogues des carmélites de Poulenc, Argante dans Rinaldo de Haendel et Valentin dans Faust de Gounod. En 2015/16, il a notamment été invité à jouer le Comte dans Capriccio et Marchese d’Obigny dans La Traviata à l’Opéra de Philadelphie et Masetto (Don Giovanni) à l’Opéra de Santa Fe. Il a fait ses débuts en Europe en concert avec l’Ensemble Intercontemporain à Paris. En 2016/17, il a fait ses débuts au Deutsche Oper Berlin dans le rôle d’Angel dans la première mondiale d’Edward II d’Andrea Scartazzini et a effectué une tournée européenne avec Teodor Currentzis et l’Orchestra MusicAeterna dans le rôle de Don Pedro de Alvarado dans The Indian Queen de Purcell. Parmi ses récentes apparitions, citons Papageno (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Philadelphie, Jupiter (Orphée aux enfers) au New Orleans Opera, et Zurga (Les Pêcheurs de perles) au North Carolina Opera. En 2018/19, Jarrett Ott a rejoint l’ensemble du Staatsoper de Stuttgart, où il a déjà chanté Oreste (Iphigénie en Tauride), Figaro (Il Barbiere di Siviglia), Dandini (La Cenerentola) et le comte Almaviva (Le nozzedi Figaro), entre autres. En 2020/21, il endossera le rôle de Sharpless dans Madama Butterfly.
Marie-Claude Chappuis
Conception sonore
Après des études au conservatoire de Fribourg, la mezzo-soprano suisse intègre le Mozarteum de Salzbourg où elle obtient le prix d’excellence pour sa virtuosité. Spécialiste de la voix baroque, les œuvres suivantes ont jalonné sa carrière : Idomeneo, Così fan tutte, The Fairy Queen qu’elle chante au Festival de Salzbourg et aux opéras de Vienne, Graz, Zurich, ainsi que La finta giardiniera aux opéras de Lille et de Dijon avec Emmanuelle Haïm. Dans un répertoire plus moderne, elle brille en Carmen, en Marguerite dans La Damnation de Faust et dans La Belle Hélène et Fierrabras à La Scala de Milan et à Salzbourg. Elle incarne Didon au Teatro Real de Madrid, au Staatsoper Berlin dans la fameuse production de Sasha Waltz et en concert avec le London Philharmonic Orchestra et Sir Roger Norrington. À Genève on a déjà pu l’apprécier dans L’Étoile de Chabrier et comme Orlowsky dans La Chauve-Souris.
Raphaëlle Latini
Conception sonore
Née à Caen en 1971, Raphaëlle Latini a une pratique de danse régulière depuis sa première enfance. Artiste pluridisciplinaire, graphiste, vidéaste, scénographe, elle est diplômée des Beaux-Arts de Caen. En 2003, elle se passionne pour la création sonore et crée le personnage de Madame Twill, mettant en place son identité graphique et sonore et mixe dans les bars-club parisiens (O.P.A, Pulp, Barourcq, Cabaret sauvage…). Elle recentre son travail vers le spectacle vivant que ce soit en musique avec Vincent Dupont dans Incantus, Plan, Souffles et Refuge, en scénographie pour Borges vs Goya avec la compagnie Akté, ou en fondant en 2007 le groupe Entorse qu’elle inaugure avec Love Affair, green girl (théâtre radiophonique). Depuis 2015, elle en assume seule la direction artistique et a créé CORPS DISCIPLINAIRE puis Bold!. Parallèlement, elle crée les bandes son de Neige pour Michèle Anne De Mey/ Charleroi danses, collabore avec Mohamed El Khatib et depuis 2011 avec Peeping Tom dans À Louer, Vader, Moeder et Kind, dans The Land pour le Residenz Theater ainsi que The Missing Door, The Lost Room, The Hidden Floor en collaboration avec le Nederlands Dans Theater.
Giacomo Gorini
Éclairagiste
Né en Italie, il a étudié la musique classique et l’électronique. Il a fréquemment collaboré avec la compagnie de théâtre Socìetas Raffaello Sanzio, pour Tragedia Endogonidia (mise en scène de Romeo Castellucci à Cesena en 2002), Hey Girl ! (texte et mise en scène de Romeo Castellucci au Théâtre national de l’Odéon en 2006) et l’opéra Parsifal (mise en scène, décors et costumes de Romeo Castellucci au Théâtre royal de la Monnaie en 2011), entre autres. Il travaille aussi avec la compagnie Peeping Tom pour Vader (mise en scène de Franck Chartier au Theater im Pfalzbau à Ludwigshafen en 2014) et Moeder (mise en scène de Franck Chartier au Theater im Pfalzbau en 2016), et avec l’artiste de performance Ivo Dimchev pour X-on (2012, en collaboration avec Franz West), Fest (2014), I-Cure (2014) et Operville (2016). Il collabore avec Sanja Mitrović pour la production I Am Not Ashamed of My Communist Past (Belgrade International Theatre Festival 2016) et plus récemment pour My Revolution is Better Than Yours (Nanterre-Amandiers en 2018.
Anne-Catherine Kunz
Costumière
Anne-Catherine Kunz suit une formation en littérature française et histoire de l’art à l’université de Genève. Ensuite, elle choisit une formation en cinéma à Berne et Zurich. En 2000, elle obtient le diplôme de Film et Vidéo à la Haute École des Beaux- Arts à Zurich. De 1996 à 2000, elle collabore à la réalisation de plusieurs productions audiovisuelles, parmi lesquelles des court-métrages et un documentaire. De 2000 à 2013, elle est directrice des costumes à Rosas, où elle crée les costumes de Small Hands (out of the lie of no) (2007), Zeitung (2008) The Song (2009), En attendant (2011), Partita 2 (2013), et Vortex Temporum (2013). Elle collabore notamment avec Josse De Pauw, Vincent Dunoyer, Deufert-Plischke, Étienne Guilloteau et Claire Croizé. Citons Nine Finger de Fumiyo Ikeda, Alain Platel et Benjamin Verdonck, une production qui a été sélectionnée pour le festival de théâtre à Avignon en 2007.
Justine Bougerol
Scénographe
Justine Bougerol vit et travaille à Bruxelles. Artiste plasticienne, elle crée des installations immersives in situ, exposées dans des galeries bruxelloises et parisiennes et appréciées dans le paysage de l’art contemporain actuel. Elle est résidente à la Maison d’Art Actuel des Chartreux à Bruxelles depuis septembre 2019. Justine Bougerol a montré son travail lors d’expositions personnelles à la Centrale à Bruxelles et au MusVerre en France. Elle participe régulièrement à des expositions collectives (Friche de la Belle de Mai à Marseille, galeries Eric Mouchet, Paris- Beijing à Paris, Island, Nadine Feront, Halles de Schaerbeek à Bruxelles). Parallèlement à sa démarche personnelle, elle est scénographe. Diplômée de l’École nationale supérieure de La Cambre en 2014, c’est à Bruxelles qu’elle se passionne pour la danse- théâtre, celle de Pina Bausch, relayée par de nombreux chorégraphes belges. Parmi ses collaborations avec des chorégraphes et metteurs en scène belges et français, elle signe la scénographie de trois créations de la compagnie belge Peeping Tom, The Lost Room et The Hidden Floor, commandées par le Nederland Dans Theater à La Haye, et Kind, créée au KVS à Bruxelles en 2019.
Clara Pons
Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.
Atsushi Sakaï
Composition et direction des musiques additionnelles
Atsushi Sakaï étudie le violoncelle avec Harvey Shapiro et obtient un premier prix à l’unanimité, ainsi que le Prix Jean Brizard au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Philippe Muller. Passionné très tôt par la viole de gambe et le violoncelle historique, il reçoit parallèlement l’enseignement de Christophe Coin en cycle supérieur et de perfectionnement dans le même établissement. On le retrouve en tant que continuiste au sein d’ensembles comme Les Talens Lyriques et le Concert d’Astrée avec lesquels il réalise un grand nombre de concerts et enregistrements. Il assiste aussi de nombreux chefs d’orchestre. Il consacre son temps à la musique de chambre et au récital. Il joue aux côtés de Christophe Rousset et Marion Martineau, accueilli sur les scènes les plus prestigieuses. Il est co-fondateur du Sit Fast (consort de violes), et du Quatuor Cambini-Paris. Il compose et improvise à l’instrument librement ou plus jazz.
Emmanuelle Haïm
Cheffe d’orchestre
Véritable championne du répertoire baroque, Emmanuelle Haïm est mondialement acclamée à la fois comme instrumentiste et cheffe d’orchestre. En 2000 elle fonde Le Concert d’Astrée, avec lequel elle se produit sur les scènes internationales, le plus récemment avec The Indian Queen de Purcell à l’opéra de Lille. Leurs nombreux enregistrements, dont le plus récent Rodelinda de Haendel (DVD, 2018) sont distingués par plusieurs prix. Emmanuelle Haïm dirige aussi des orchestres modernes tels que le Royal Concertgebouw, London Symphony, Berliner et Wiener Philharmoniker, Los Angeles et New York Philharmonic. Elle est invitée à diriger dans les plus grands opéras du monde, récemment celui de Zurich pour Hippolyte et Aricie de Rameau. Elle est chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur, officier des Arts et des Lettres et membre honoraire de la Royal Academy of Music.
Franck Chartier
Metteur en scène et chorégraphe
Compagnie de danse et de théâtre basée à Bruxelles, Peeping Tom a été fondée en 2000 par Gabriela Carrizo et Franck Chartier. Leur premier projet est réalisé dans une caravane (Caravana, 1999), suivi par le film Une vie inutile (2000). Leur marque de fabrique – une esthétique hyperréaliste – se déploie dans la trilogie Le Jardin (2002), Le Salon (2004) et Le Sous-Sol (2007), suivie par Vader, Moeder et Kind (2014- 19). Leurs spectacles sont récompensés par plusieurs prix, dont notamment le Prix du Meilleur Spectacle de Danse en France, le Montblanc Young Directors Award du Festival de Salzbourg et le prestigieux Olivier Award à Londres. Leurs productions sont vues en tournée dans le monde entier et dans les festivals les plus prestigieux. Ils sont notamment des invités fréquents au festival genevois de La Bâtie.
Cecilia Molinari
Mezzo-soprano
La jeune mezzo-soprano Cecilia Molinari est reconnue comme une des meilleures interprètes du répertoire belcantiste et rossinien de sa génération. Après des études de flûte et de chant, elle fait ses débuts comme Zaida dans Il turco in Italia au Teatro Comunale di Treviso, rôle qu’elle interprète par la suite à Bergen, à Ferrara et au Rossini Opera Festival. Lauréate du prix Bel Canto du festival Rossini de Wildbad et du prix spécial « Pavarotti Giovani » du concours international « Marcello Viotti », elle participe à l’Accademia Rossiniana du Festival Rossini de Pesaro sous la direction d’Alberto Zedda. Depuis, elle se produit comme Marchesa Melibea dans Il viaggio a Reims au Teatro dell’Opera de Rome sous la direction de Stefano Montanari ainsi qu’au Bolshoi Theatre, comme Rosina dans Il barbiere di Siviglia à Bologne et au Pékin, Ismène dans Le siège de Corinthe et Angelina dans La Cenerentola. Elle incarne Meg Page aux côtés de Bryn Terfel dans Falstaff sous la direction d’Alberto Zedda à La Coruna et Nelly dans Adelson e Salvini de Bellini au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle chante Annio au Vlamsee Opera et à l’Opéra Royal de Wallonie avant de faire ses débuts à Genève.
Anna Goryachova
Mezzo-soprano
Après avoir étudié le piano, Anna Goryachova continue avec le chant au Conservatoire de Saint- Pétersbourg et se distingue au concours international Galina Vishnevskaya (2008). Ensuite elle se perfectionne à l’Accademia di Santa Cecilia et, en 2012, rejoint l’opéra de Zurich, où elle incarne notamment Alcina dans Orlando paladino de Haydn, Zerlina dans Don Giovanni, Dorabella dans Così fan tutte (2018/19). Sur la scène internationale, Anna Goryachova chante notamment Paulina dans la production de La Dame de pique de Stefan Herheim au Royal Opera House sous la direction de Sir Antonio Pappano (2018), Adalgisa dans Norma à Naples, Trieste et Riga, Sesto dans La clemenza di Tito et Carmen à l’Opéra de Flandres, à l’Arena di Verona et au Teatro Real de Madrid (2017/18). Elle crée le rôle de Taube à Zurich lors de la première mondiale de Rote Laterne de Christian Jost, avant d’être à l’affiche d’Angelina lors de la création mondiale de Voyage vers l’espoir sur la scène lyrique genevoise.
La soprano italienne Serena Farnocchia est lauréate du concours Luciano-Pavarotti de Philadelphie en 1995, puis intègre l’académie du Teatro alla Scala. Sa carrière se déploie ensuite sur les plus grandes scènes. Son vaste répertoire inclut Mozart, Rossini et le bel canto romantique : la Comtesse (Les Noces de Figaro), Mathilde (GuillaumeTell), Maria Stuarda ou Anna Bolena (Donizetti). Chez Verdi, elle est Luisa Miller, Amelia (Simon Boccanegra), Alice (Falstaff), Elisabetta (Don Carlo) ou Leonora (Le Trouvère). De Puccini, elle chante Manon Lescaut, Madame Butterfly, Mimì (La Bohème), Liù (Turandot) et Suor Angelica. Au concert, elle interprète Verdi (Requiem), Rossini (Petite messe solennelle, Stabat Mater) ou Pergolesi (Stabat Mater). Au Grand Théâtre de Genève, elle incarne Desdemona (Otello, 2004), Fiordiligi (Così fan tutte, 2006), Donna Elvira (Don Giovanni, 2009), Aida (2019) et Vitellia (La Clémence de Titus, 2021).
Bernard Richter
Ténor
Le ténor suisse Bernard Richter se forme à Neuchâtel, avant d’intégrer l’académie de l’Opéra de Biel. Sa carrière le mène ensuite sur les plus grandes scènes : il interprète récemment le chevalier de La Force (Dialogues des Carmélites) au Wiener Staatsopera, Don Ottavio (Don Giovanni) à La Scala, Tamino (La Flûte enchantée) au Royal Opera House. Outre le rôle-titre de Pelléas et Mélisande, ses affinités vocales vont à Mozart, dont il chante les premiers ténors (Belmonte, Ferrando, Mitridate, etc.). Son répertoire va de Lully (Atys) à R. Strauss en passant par Rameau (Castor), Berlioz (Bénédict), Offenbach (Orphée) ou Wagner (Erik dans Der fliegende Holländer). Au Grand Théâtre de Genève, il est Brighella (Ariane à Naxos), Camille de Rosillon (La Veuve joyeuse), le chevalier des Grieux (Manon), Ascanio (Saint-Saëns) et Ariel (Szenen aus Goethes Faust), avant d’incarner Titus (La Clémence de Titus, 2021) et Idoménée (2024).
Après des études de psychologie aux universités de Göttingen et de Séville, Carmen Hornbostel travaille comme assistante-dramaturge dans la production de The Glass Menagerie de Tennessee Williams, réalisée par Stephan Kimming au Deutsches Theater Berlin en 2016. Elle a collaboré à la dramaturgie et aux éditions des Theatertreffen Berlin 2017 et, depuis mai 2017, travaille à l’IIPM – International Institute of Political Murder. Elle a collaboré avec Milo Rau dans ses productions de General Assembly (Schaubühne, 2017) et La Reprise (NTGent, 2018). Depuis la saison 2018/19, elle est dramaturge et assistante du directeur artistique du NTGent).
Moritz von Dungern
Vidéaste
Formé à la réalisation et comme directeur de la photographie à l’ECPV de Bilbao, Moritz von Dungern est d’abord cameraman au théâtre et au cinéma. Il travaille notamment avec des réalisateurs tels qu’Andreas Bucher (Grandes Alpes, 2015), Kerim Kortel (Drei von Sinnen, 2016), Hank Levine (Exodus. Der weite Weg, 2017), Ronald Unterberger (Veras Mantel, 2018) ou Theresa Henning (Krach der Stille, 2018). Au théâtre, il est video designer pour Thomas Ostermeier (Professor Bernhardi de Schnitzler, Schaubühne 2016) ou Anne-Cécile Vandalem (création mondiale de Die Anderen, Schaubühne 2019). Il collabore avec Milo Rau pour Oreste à Mossoul et Antigone en Amazonie (NTGent 2019 et 2023), La Répétition. Histoire(s) du théâtre (I) (IIPM-International Institute of Political Murder 2018), LENIN (Schaubühne 2017). Au Grand Théâtre de Genève, il conçoit pour Milo Rau la vidéo de La Clémence de Titus (2021) et de Justice (H. Parra, 2024).
L’éclairagiste allemand Jürgen Kolb travaille pour la scène et les projets urbains depuis 1995. D’abord collaborateur d’Ulrich Schneider sur des productions de Christoph Marthaler ou Frank Castorf, il rejoint Anna Viebrock, puis De Nederlandse Opera en 1999. Il y assiste les reprises de productions de Willy Decker et Robert Carsen, avec les lumières de Jean Kalman, Peter van Praat, etc. De retour en Allemagne, il est concepteur lumières au Kammerspiele de Munich puis au Schauspielhaus de Düsseldorf. Depuis 2015, il collabore avec de multiples metteurs en scène et chorégraphes, parmi lesquels Guy Joosten, Milo Rau ou Meg Stuart. À l’opéra, il a récemment signé les lumières de plusieurs productions pour le Staatstheater Kassel : Tosca, Der Freischütz, L’Opéra de quat’sous, La Flûte enchantée, etc. Au Grand Théâtre de Genève, il conçoit pour Milo Rau les lumières de La Clémence de Titus (2021) et Justice (H. Parra, 2024).
Ottavia Castellotti
Costumière
La conceptrice de costumes italo-suisse Ottavia Castellotti apprend le métier de tailleur et de styliste à Lugano, Côme, Milan et Barcelone. Elle commence sa carrière dans l’industrie de la mode, notamment en tant que manager au sein du groupe Benetton. En 2011, elle ouvre son propre atelier à Lugano, après quoi elle se concentre sur la création de costumes pour la télévision, le cinéma, le théâtre et l’opéra. Au cinéma, elle signe par exemple les costumes de Quello che non sai di me (Rolando Colla, 2019) et de Das neue Evangelium (Milo Rau, 2020). Au Belcanto Opera Festival Rossini in Wildbad, elle est pendant plusieurs années l’assistante de la designer costumes Claudia Möbius, puis conçoit elle-même les costumes d’Elisabetta, regina d’Inthilterra et I tre gobbi de García pour le metteur en scène Jochen Schönleber en 2021. Au Grand Théâtre de Genève, elle signe pour Milo Rau les costumes de La Clémence de Titus en 2021.
Anton Lukas
Scénographe
Le scénographe allemand Anton Lukas se forme en graphisme, design et architecture d’intérieur à l’Université technique de Rosenheim, puis en scénographie à celle de Berlin. À partir de 2002, il conçoit les décors et costumes de productions des Theater Konstanz, Theater Aachen et Theater Hof, ainsi que pour des compagnies de théâtre indépendantes. Collaborateur de Milo Rau et de son IIPM (International Institute of Political Murder) depuis 2009, il crée des décors pour des productions télévisées et cinématographiques ainsi que pour des expositions et des productions théâtrales, comme Everywoman pour la Schaubühne Berlin et le Festival de Salzbourg. À l’opéra, il est présent au Festival Rossini in Wildbad de 2008 à 2011, avec L’Italienne à Alger, Otello, La Pie voleuse, La Cenerentola, Le Turc en Italie, etc. Au Grand Théâtre de Genève, il signe pour Milo Rau les décors de La Clémence de Titus (2021) et Justice (H. Parra, 2024).
Milo Rau
Metteur en scène
Né à Berne en 1977, Milo Rau est directeur artistique de NTGent depuis la saison 2018/19. Il a étudié la sociologie, l’allemand et les langues et littératures romanes à Paris, Berlin et Zurich avec, entre autres, Pierre Bourdieu et Tzvetan Todorov. Depuis 2002, il a publié plus de 50 pièces de théâtre, films, livres et autres. En 2007, il a fondé l’IIPM – International Institute of Political Murder, basé en Suisse et en Allemagne. Ses productions sont présentes dans de grands festivals internationaux (Berlin Theatertreffen, Festival d’Avignon, Biennale de Venise, Wiener Festwochen – dont il prend la direction en 2023 – et Kunstenfestivaldesarts) et reçoivent de nombreux prix. En plus de son travail pour la scène et le cinéma, il enseigne la mise en scène, la théorie culturelle et la sculpture sociale dans les universités et les écoles d’art. Au Grand Théâtre de Genève, il a mis en la création mondiale de l’opéra Justice d’Hèctor Parra.
Né en 1988, Maxim Emelyanychev fait ses débuts de claveciniste et chef d’orchestre baroque à l’âge de 12 ans et devient chef principal du Nizhny-Novgorod Soloists Chamber Orchestra (2013), de l’orchestre baroque Il Pomo d’Oro (2016), et du Scottish Chamber Orchestra (2019). Il se produit à la tête de nombreux orchestres internationaux, notamment l’Antwerp Symphony, le Nederlands Philharmonisch, le Tokyo Symphony, le Royal Philharmonic, l’Orchestra della Svizzera Italiana et le Berliner Konzerthausorchester. À l’opéra, il dirige L’Enlèvement au sérail à l’opéra de Zurich et, au cours de la saison 2019/20, Rinaldo et Agrippina de Haendel au Festival de Glyndebourne et au Royal Opera House. Il est un des partenaires musicaux privilégiés de Jakub Józef Orliński, Joyce DiDonato et Max Emanuel Cenčić parmi tant d’autres.
Le basse français Nicolas Testé a étudié le piano, le basson et l’histoire de la musique à Paris avant de se lancer dans une carrière de chanteur. Il a obtenu en 1998 le deuxième prix du concours « Voix Nouvelles ». Nicolas Testé est régulièrement invité dans de nombreuses maisons d’opéra de renommée mondiale telles que le Metropolitan Opera, le Bayerische Staatsoper, le Los Angeles Opera, le Deutsche Oper Berlin, l’Opéra national de Paris et le Grand Théâtre de Genève. Son vaste répertoire comprend des rôles dans Iphigénie en Aulide (Agamemnon), Roméo et Juliette (Frère Laurent), Manon (Des Grieux), Carmen (Zuniga), La Bohème (Colline), Samson et Dalila (Abimelech), Hamlet (Claudius), Il trovatore (Ferrando), Die Zauberflöte (Sarastro), entre autres. Au cours de la saison 2019/20, Nicolas Testé s’est produit sur la scène de la Scala dans le rôle du Frère Laurent dans la somptueuse production de Bartlett Sher de Roméo et Juliette de Gounod. Le concert le plus marquant de Testé en 2019/20 a été le gala du Met Opera At-Home avec Diana Damrau. La saison 2020/21 de Nicolas Testé a été gravement affectée par les annulations de COVID-19, à l’exception des concerts des Royal Affairs à Sofia. Les représentations annulées en raison de la pandémie comprennent son Arkel dans Pelléas et Mélisande au Teatro alla Scala, rôle qu’il chante en live au Grand Théâtre de Genève, dans la production événement Cherkaoui/Jalet/Abramović.
Marie Lys
Soprano
Premier prix des concours Cesti 2018 et Vincenzo-Bellini 2017, elle a interprété des rôles comme Adélaïde (Lotario) au Konzert Theater Bern et au Festival Haendel de Göttingen, Dalinda (Ariodante) au Festival Haendel de Londres, Lisa (La Sonnambula), Adele (Die Fledermaus) et L’Amour (Orphée et Eurydice) à Lausanne. Elle a remporté le 1er prix du concours Göttinger Reihe avec l’ensemble Abchordis (2015), qu’elle a co- fondé en 2011. En août 2020, elle est Marcellina de Leonora de Ferdinando Paër au Festival d’Innsbruck. Elle a récemment enregistré Argippo de Vivaldi, sous la direction de Fabio Biondi avec Europa Galante, publié chez Naïve, et suivi d’une tournée en Europe et en Asie. Pour sa saison 2020/2021, le Grand Théâtre de Genève a confié à Marie, les rôles de Clorinda (La Cenerentola), Servilia (La Clemenza di Tito) et Second Woman & First Witch (Dido and Æneas) ainsi que des récitals « Broadway » et de « Noël » en décembre.
Justin Hopkins
Basse-baryton
Deuxième prix du concours Lotte-Lenya en 2012, le baryton-basse américain Justin Hopkins est membre de la troupe de l’Opéra des Flandres en 2019-2020. La saison suivante, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève, où il chante Publio (La Clémence de Titus) et Grenvil (La Traviata) ; il y revient en 2023 pour Titurel (Parsifal). En 2021-2022, c’est dans la troupe du Theater St. Gallen qu’il est Sarastro (La Flûte enchantée) et Terry (Breaking the Waves, Mazzoli). Outre Nourabad (Les Pêcheurs de perles), Bartolo (Les Noces de Figaro), Gessler (Guillaume Tell) ou Oroveso (Norma), il incarne Naroumov (La Dame de pique) à la Monnaie, Joe (Show Boat) au Glimmerglass Festival, un Médecin (Pelléas et Mélisande) au Festival de Verbier, Frère Laurent (Roméo et Juliette) au Philadelphia Opera. Il se consacre aussi au concert, de l’oratorio baroque au War Requiem ou à Copland et est régulièrement invité des Boston Pops.
Yvonne Naef
Mezzo-soprano
La suissesse Yvonne Naef est une des mezzo-sopranos les plus demandées sur les scènes d’opéra aussi bien que de concert. Son vaste répertoire comprend les grands rôles verdiens dans Aida, Il Trovatore, Don Carlo, Un ballo in Maschera qu’elle interprète sur les scènes du Metropolitan Opera, Covent Garden, les opéras de Vienne et de Paris. Dans le répertoire français elle excelle dans Ariane et Barbe-Bleue, Carmen, Les Troyens et La damnation de Faust et affectionne également les opéras russes. Elle se distingue aussi dans le répertoire wagnérien en Brangäne dans Tristan und Isolde, dirigé par Sir Simon Rattle à l’opéra de Vienne, Fricka dans le Rheingold à l’Opéra de Paris sous la baguette de Philippe Jordan et au Hamburg State Opera et Kundry dans Parsifal à Zurich. Récemment, elle incarne Mrs. Quickly dans Falstaff au festival Mostly Mozart de New York, à Verbier et à Zurich, où elle interprète Geneviève avant de la présenter également au public genevois. Parmi ses enregistrements distingués par de prestigieux prix internationaux figurent Il Trovatore, Das Rheingold et Die Walküre, Penthesilea de Othmar Schoeck, Gurrelieder de Schoenberg, la 9ème Symphonie de Beethoven et Poèmes pour Mi de Messiaen. Depuis 2014 elle enseigne à l’Académie des arts de Zurich.
Leigh Melrose
Baryton
Diplômé du St John’s College Cambridge et du Royal Academy of Music, le baryton Leigh Melrose se produit sur les scènes du monde entier. Il chante Demetrius dans A Midsummer Night’s Dream à La Monnaie, Escamillo au Royal Albert Hall et avec CBSO sous la direction de Sakari Oramo, Figaro dans Il Barbiere di Siviglia au New York City Opera, Silvio dans Pagliacci au Welsh National Opera, ainsi que le rôle-titre d’Eugène Onéguine à l’English National Opera. Son répertoire comprend également Peter Grimes, qu’il interprète à l’Opera Vlaanderen et à l’Opera Oviedo, Die Zauberflöte à l’opéra de Seattle, ainsi que Wozzeck avec le Philharmonia Orchestra et Esa-Pekka Salonen à Londres et à Paris. Il participe à la création mondiale de Die Besessenen de Johannes Kalitzke au Theater an der Wien. En concert, il se produit avec le Royal Liverpool Philharmonic et Vassily Petrenko, The Hebrides Ensemble et l’Orquesta de Cadaqués. Récemment, il chante Cecil dans Gloriana de Benjamin Britten dans la mise en scène de Sir David McVicar et Stolzius dans Les Soldats de Bernd Alois Zimmermann au Teatro Real de Madrid. Il fait ses débuts dans le rôle de Golaud à l’Opera Vlaanderen avant de l’incarner pour le public genevois.
Matthew Best
Basse
Artiste polyvalent, Matthew Best est l’un des musiciens les plus versatiles et les plus connus au Royaume Uni. Compositeur, chef de chœur et d’orchestre ainsi qu’enseignant, il est aussi interprète chevronné de plus d’une centaine de rôles du répertoire pour basse, basse-baryton et baryton. Au cours de sa longue carrière, il a réalisé de nombreuses prestations notamment au Covent Garden, English National Opera, le Festival de Glyndebourne et les opéras de Lyon, Francfort, Stuttgart, Cologne, Santa Fé et Floride ainsi qu’au Vlaamse Opera. Parmi ses rôles les plus mémorables sont Wotan dans le Ring, Le Hollandais volant, Le roi Marke, Amfortas, Kurwenal, Scarpia, Jochanaan, Orest, Peneios, Commendatore, Timur, Arkel et Ramfis. Il a aussi créé des rôles dans les opéras de Jonathan Harvey, Julian Anderson et Kaija Saariaho. Parmi ses nombreux enregistrements en tant que chef de musique chorale, vocale et orchestrale sont particulièrement distingués les cycles d’œuvres de Bruckner, Mendelssohn, Cherubini, Britten, Tchaikovsky, Copland et Villa-Lobos pour le label Hyperion.
Mari Eriksmoen
Soprano
La soprano norvégienne Mari Eriksmoen débute sa carrière au Theater an der Wien, où elle a chanté depuis Olympia dans Les Contes d’Hoffmann, Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi et a incarné Susanna, Zerlina et Fiordiligi dans la trilogie de Da Ponte sous la direction de Nikolaus Harnoncourt. Elle se produit également à Francfort, au Festival de Glyndebourne et au Komische Oper Berlin et fait montre de sa versatilité vocale dans le rôle de l’Oiseau de la forêt dans le Ring de Daniel Barenboim à La Scala. Ses débuts comme Mélisande lors de la création de Pelléas et Mélisande à l’Opera Ballet Vlaanderen et au Grand Théâtre de Luxembourg lui ont valu la reconnaissance unanime du public et de la critique.
Jacques Imbrailo
Baryton
Le baryton sud-africain Jacques Imbrailo étudie au Royal College of Music de Londres et intègre ensuite le programme Jette Parker Young Artist à Covent Garden. En 2010, il fait ses débuts acclamés dans le rôle de Billy Budd dans l’opéra éponyme de Britten à Glyndebourne. Depuis lors, il est invité par des maisons lyriques du monde entier, dont le Welsh National Opera, Scottish Opera, Houston Grand Opera, Teatro dell’Opera di Roma et l’opéra de Chicago. Son répertoire comprend des rôles tels que Papageno dans Die Zauberflöte, Guglielmo dans Così fan tutte, Valentin dans Faust de Gounod, Aeneas dans Dido and Aeneas de Purcell, ainsi que le rôle-titre de Don Giovanni. Récemment, il interprète Messner dans Bel Canto de Lopez à l’opéra de Chicago, Zurga dans Les Pêcheurs de Perles à l’English National Opera et Horatio dans Hamlet de Thomas à Zurich. Il chante Pelléas à Zurich, au Welsh National Opera et à l’Opera Vlaanderen
Marco Brambilla
Vidéaste
Le vidéaste Marco Brambilla, né à Milan, vit et travaille actuellement à Londres. Ses installations vidéo ont un succès international et sont acclamées par la critique dans Artforum, Frieze, Art in America, Vanity Fair et The New York Times. La plupart de ses œuvres traitent des thèmes tels que la consommation en tant que spectacle, le rapport entre iconographie populaire et histoire humaine et la notion d’expérience collective. L’imagerie de Brambilla fusionne une nouvelle interprétation du collage vidéo avec des innovations technologiques et graphiques et crée des expériences multidimensionnelles sur l’écran. Son œuvre la plus connue est la trilogie Megaplex (2008-12), basée sur les trois cycles narratifs de la Divine Commedie de Dante. Marco Brambilla a été exposé dans le monde entier, notamment au New Museum de New York, à la Biennale de Séoul, à la Kunsthalle de Berne, au San Francisco Museum of Modern Art, au Festival du film de Venise et au Festival du film de Sundance. Ses œuvres font partie des collections permanentes du musée Guggenheim et du Musée d’art moderne de New York, ainsi que du Musée d’art moderne et de la Fundacion ARCO à Madrid. Il a été récompensé par les prix de la Fondation Tiffany et de la Fondation Colbert.
Urs Schönebaum
Éclairagiste
Après des études de photographie à Munich, Urs Schönebaum travaille comme assistant de mise en scène pour les Münchner Kammerspiele de 1995 à 1998. Depuis 2000, il est concepteur d’éclairages pour l’opéra, le théâtre, la danse, les installations artistiques et les perfor- mances. Il a collaboré à plus de 130 productions, à Covent Garden, à l’Opéra de Paris, au Met, au Teatro Real de Madrid, au Bolchoï de Moscou, à l’Opéra national d’Amsterdam et pour les festivals de Bayreuth, Salzbourg, Avignon et les Wiener Festwochen. Il a travaillé avec des metteurs en scène tels que Thomas Ostermeier, Pierre Audi, William Kentridge, Michael Haneke, Sasha Waltz et poursuit une longue colla- boration avec Robert Wilson. Il a également réalisé des conceptions d’éclairage pour des artistes tels que Anselm Kiefer, Dan Graham et Marina Abramović (dans le Boléro de Cherkoui/ Jalet à l’Opéra de Paris en 2013).
La créatrice de mode néerlandaise Iris van Herpen est reconnue dans le monde entier parmi les designers les plus talentueux et les plus innovants. Dès sa première collection en 2007, van Herpen se concentre sur la création de nouvelles formes et méthodes d’expression en élaborant sa vision artistique unique : la « Nouvelle Couture ». Son travail a été présenté dans plusieurs expositions, dont une grande rétrospective en tournée aux États-Unis et plusieurs de ses robes font partie de la collection du Metropolitan Museum of Art de New York. Son œuvre a été récompensée notamment par le prix Johannes Vermeer, le Prix d’État pour les arts (2017), le Grand Prix ANDAM (2014) et le Grand Prix de la Commission européenne – STARTS (2016). Sa vision esthétique originale l’a amenée à collaborer avec des musiciens et des artistes progressistes comme Björk, Tilda Swinton, Cara Delvingne, Daphne Guinness, Gwendoline Christie, Fan Bing Bing, Lady Gaga et Grimes. Elle a créé les costumes de Scarlett Johansson pour le film Lucy et pour Beyoncé dans sa vidéo Mine. En tant qu’ancienne danseuse de ballet, van Herpen a conçu des costumes pour l’Opéra de Paris et le New York City Ballet, en collaboration avec le chorégraphe Benjamin Millepied et avec la compagnie de danse de Sasha Waltz de Berlin.
Piet De Volder
Dramaturge musical
Piet De Volder a étudié la musicologie à l’Université de Gand. Dramaturge à l’Opera Vlaanderen, il a réalisé la dramaturgie musicale des productions de Lulu de Berg et du Ring de Wagner, mises en scène par Ivo van Hove. Il est auteur d’une étude sur le compositeur espagnol contemporain Luis de Pablo, parue chez les Edizioni Suvini Zerboni (Milan) et la Fundación Autor (Madrid). En collaboration avec le Professeur Francis Maes de l’Université de Gand, il a publié le recueil d’essais Opéra : les coulisses de l’émotion (LannooCampus, Leuven, 2011). Piet De Volder enseigne la dramaturgie à l’Académie internationale d’opéra et se produit en tant que présentateur de spectacles et conférencier à Amarant, au centre deSingel et au Concertgebouw Bruges.
Koen Bollen
Dramaturge
Koen Bollen a étudié les sciences de l’art et du théâtre aux universités de Bruxelles, Leyde et Anvers. En tant qu’assistant dramaturge au Junge Oper Stuttgart (2010-2014), il a collaboré à diverses créations mondiales et à des spectacles de théâtre musical. Bénéficiaire de la bourse du Musiktheater Heute 2012-2014 de la Deutsche Bank Stiftung, il a participé à la création mondiale du Tonguecat du Bayerische Staatsoper de Munich (2016). En tant que dramaturge indépendant, Koen Bollen a travaillé sur La Clemenza di Tito pour l’Orchestre national de l’Opéra de Montpellier dirigé par Jorinde Keesmaat, sur Women & Anaïs Nin de Louis Andriessen et sur To be Sung de Pascal Dusapin pour le Centre of Contemporary Opera à New York et le Muziekgebouw aan’t IJ à Amsterdam. Depuis janvier 2016, il est dramaturge pour l’Opéra Ballet de Flandre et a collaboré aux spectacles Requiem de Sidi Larbi Cherkaoui, Rusalka d’Alan Lucien et Rasa de Daniel Proietto, entre autres. Koen Bollen enseigne au conservatoire d’Anvers et à l’Académie internationale d’opéra de Gand. Il est coéditeur d’un livre consacré au 50e anniversaire du Ballet de Flandre.
Marina Abramović
Artiste
Depuis ses débuts à Belgrade dans les années 1970, Marina Abramović a été la pionnière de l’art performatif, en créant certaines des œuvres les plus importantes pour le développement du genre. Son exploration de ses propres limites physiques et émotionnelles la pousse à endurer douleur, épuisement et danger dans sa recherche de transformation mentale et spirituelle. En 2010, lors de sa première grande rétrospective au MOMA de New York, elle se produit pendant plus de 700 heures dans sa performance The Artist is Present en contact permanent avec le public. En 2020, son exposition After Life occupe toute la Royal Academy de Londres. Pelléas et Mélisande est la première incursion de Marina Abramović dans le monde de l’opéra, après sa collaboration avec Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui sur le ballet Boléro à l’Opéra de Paris en 2013.
Le chorégraphe et danseur indépendant franco-belge circule de grandes collaborations à l’international en projets plus personnels. Ses œuvres, souvent collaboratives, témoignent du pouvoir de la danse à se réinventer en permanence dans le dialogue avec d’autres disciplines telles les arts plastiques, la musique, le cinéma et la mode. Il a travaillé pour les ballets C de la B, Sasha Waltz, Chunky Move, Eastman, NYDC, Hessisches Staatsballett, le Ballet de l’Opéra national de Paris, etc. Pour la scène, il a notamment créé : Babel(words) (2013) ; Boléro (2013); Inked (2013) ; Les Médusés (2013) ; YAMA (2014) ; Gravity Fatigue (2015) ; VESSEL (2015) ; Thr(o)ugh (2016) ; SKID (2017) ; Pelléas et Mélisande (2018) ; Omphalos (2018). À l’écran, il collabore avec le réalisateur Gilles Delmas pour créer The Ferryman en 2016, avec la participation de Marina Abramović et Ryūichi Sakamoto, film présenté lors de la Biennale de Venise en 2017. En 2018, il signe la chorégraphie du remake Suspiria de Luca Guadagnino. L’année suivante il chorégraphie le film Anima de Paul Thomas Anderson avec Thom Yorke qui en a également composé la musique ; l’œuvre est nominée aux Grammy Awards en tant que « Meilleur film musical ». Dernièrement, il crée Brise-Lames (2020) pour le Ballet de l’Opéra national de Paris avec le plasticien JR, le pianiste Koki Nakano et le danseur Aimilios Arapoglou ; en collaboration avec l’artiste Kohei Nawa avec qui il avait créé VESSEL, il signe le film Mist pour le NDT1 puis crée Planet[wanderer] à Chaillot — Théâtre national de la Danse (2021); il crée Kites (2022) pour la GöteborgsOperans Danskompani. Il a par ailleurs collaboré sur certaines séquences de la tournée théâtrale 2019-2020 de Madonna, Madame X et officie en tant que chorégraphe et creative advisor sur sa tournée évènement 2023/2024 The Celebration Tour. En 2023, il signe la chorégraphie du film Emilia Perez, première comédie musicale de Jacques Audiard (sortie attendue en 2024). Damien Jalet est nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français en 2022.
Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.
S’il est un chef qui retient l’attention de nos jours, c’est sans aucun doute Jonathan Nott, l’actuel directeur musical et artistique de l’Orchestre de la Suisse Romande : en l’observant et en l’écoutant, nous sommes témoins d’un talent exceptionnel qui invite les musicien- ne-s, mais également le public, à le suivre dans un parcours où des mondes à priori opposés, forment une osmose entre des émotions profondes et une réflexion intellectuelle rigoureuse. En outre, ses connaissances et sa compréhension du répertoire lyrique, contribuent à renforcer les liens entre l’OSR et le Grand Théâtre de Genève, où ses interprétations se démarquent par un style musical infaillible, profondément émouvant et spirituel. Actuellement il consacre son temps libre à la réalisation d’un ouvrage multimédia autour des symphonies de Mahler, faisant état de ses recherches au travers de maints détails et de références à sa longue expérience en tant que chef.