« Éclairé par une mise en scène et une distribution lumineuses, le monumental «Saint François d’Assise» est le spectacle de la saison à ne pas manquer. »
Hantés à la fois Par la beauté du monde Et le mal qui le ronge.
François Cheng Baoyi (程抱一)
Infos et distribution
Œuvre
Infos et distribution
Opéra d’Olivier Messiaen
Livret du compositeur
Créé le 28 novembre 1983 à Paris
Première fois au Grand Théâtre de Genève
Nouvelle production
11, 16, 18 avril 2024 — 18h
14 avril 2024 — 15h
Chanté en français avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 5h20 avec deux entractes de 35 et 25 minutes inclus*
DISTRIBUTION
Direction musicale Jonathan Nott
Mise en scène, scénographie, costumes et vidéo Adel Abdessemed
Lumières Jean Kalman
Co-éclairagiste Simon Trottet
Dramaturgie Stephan Müller
Direction des chœurs Mark Biggins
Assistant à la mise en scène Jeff Kessler
Assistant à la scénographie Manuel La Casta
Assistante costumes Laura Garnier
*Durée mentionnée à titre indicatif et susceptible de modification
Œuvre
François d’Assise est une figure aimée du monde entier. Croyants ou non-croyants ne l’admirent pas moins que les catholiques. Son esprit ensoleillé et plein d’espoir, son doux amour pour toutes les créatures, sa préoccupation du prochain, son esprit fidèle à l’Évangile, l’audace de sa démarche, la résistance persistante dont il fit preuve contre toute norme étouffante appartiennent aujourd’hui au mythe de saint François. Le livret du seul opéra d’Olivier Messiaen Saint François d’Assise, créé à Paris en 1983, décrit la vie de cet immense chercheur de la vérité de Dieu et fondateur de l’ordre franciscain. Construite en trois actes, en référence à la trinité du monde chrétien, articulée autour de huit tableaux, nombre symbolisant le renouveau spirituel et le commencement d’un temps nouveau, Messiaen considéra cette pièce comme la somme de son œuvre. Dans cet opéra, toutes les particularités qui sont la signature de ce croyant, compositeur et catholique trouvent une résonance et une profondeur inégalée : le principe des leitmotifs, la création de tonalités et de modes, que Messiaen voyait de manière synesthétique, la complexité rythmique, dérobée à l’écoute des oiseaux et le geste d’un romantique tardif français, tout cela trouve sa place et son refuge dans la gloire du divin et non comme geste d’un art musical sophistiqué. Une œuvre par ailleurs d’une taille extraordinaire : d’une durée de plus de quatre heures, les musiciens de l’orchestre, les choristes et les solistes ne se comptent plus par dizaines mais par centaines.
La mise en scène ainsi que toute la création visuelle de cette pièce redoutable par ses ambitions et ses proportions seront orchestrées par Adel Abdessemed : cet artiste de renommée mondiale de l’art contemporain se retrouve pour la première fois aux manettes d’une œuvre scénique. Son œuvre englobe des sculptures et installations aux proportions gigantesques, des peintures, des dessins et des films. Les thèmes qui l’habitent sont la terreur, la migration, la violence, la douleur, la mort et la perte de la civilité. L’œuvre d’Adel Abdessemed déchire les contraires : entre paix et adoration, entre espoir et damnation, entre enfer et ciel. L’enfer pénètre chaque particule de la cellule de l’être en société et, dans le propos de l’artiste, seul le ciel est là comme antidote contre tous les phénomènes barbares de notre temps.
Cette première romande sera dirigée par Jonathan Nott. De 1995 à 2000 à la tête du fameux Ensemble intercontemporain, son rapport étroit à l’univers de la musique française du XXe siècle fait de lui le chef idéal pour diriger son Orchestre de la Suisse Romande, les forces du Chœur du Grand Théâtre de Genève et l’ensemble des solistes dans la création magique de Messiaen. Dans le rôle principal, on saluera le baryton anglais Robin Adams, remarqué dans le répertoire contemporain, qui incarnera pour la première fois le rôle.
Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.
Intropéra 45 minutes avant le spectacle
+
–
Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG
Apéropéra Jeudi 21 mars à 18h30
+
–
Autour de Saint François d’Assise
Il y a messianique dans Messiaen. Pure coïncidence ou déterminisme ? Venez vous faire une opinion lors de l’apéropéra autour de la figure du compositeur ornithologue croyant et catholique, brillant improvisateur et organiste titulaire du grand orgue de la Trinité à Paris. Au programme, Le courlis cendré, dernier chant du Catalogue d’oiseaux, en avant-goût du prêche aux oiseaux, et deux de ses Vingt Regards sur l’Enfant-Jésus, composition fleuve pour piano qui introduit les motifs de la joie, de l’amour ou encore de la croix que vous pourrez retrouver dans l’œuvre tableau, opéra unique en son genre de Saint François d’Assise. On retrouve pour l’occasion le pianiste suisse Cédric Pescia avec un de ses compositeurs fétiches. L’écriture messiaenique n’aura bientôt plus de secret pour vous. Rejoignez enfin le rang des initiés !
Jeudi 21 mars 2024
Dès 18h30
Entrée CHF 25.—
Premier drink compris (hors cocktails et champagne)
Foyer du GTG
Répétition publique Scéne-orchestre Mercredi 3 avril à 19h30
+
–
Avez-vous déjà assisté à une répétition au GTG ?
La création d’un opéra nécessite une série de répétitions en amont de la Première : répétition générale piano, italienne, générale… Nous vous proposons d’assister à une « scène-orchestre ». Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une répétition lors de laquelle les chanteurs et l’orchestre répètent scène par scène en présence du metteur en scène et accompagnés par l’orchestre afin de vérifier la cohérence entre les voix, la musique et la mise en scène. Une occasion unique d’observer le travail des équipes artistiques et de découvrir des extraits de cet opéra unique et monumental d’Olivier Messiaen.
Et pour celles et ceux qui souhaiteraient en apprendre d’avantage, une discussion avec Adel Abdessemed (mise en scène, scénographie, costumes et vidéo) se tiendra aux Foyers du GTG à l’issue de la répétition.
Mercredi 3 avril 2024 à 19h30
Ouverture des portes 19h
Au Grand Théâtre de Genève
Entrée gratuite sur réservation
Nombre de place limité !
Cinéopéra Samedi 6 avril à 15h
+
–
Hommage et découverte à la fois, CINÉOPÉRA propose une carte blanche à des personnalités du monde de l’opéra et du ballet qui hanteront notre maison au cours de la saison.
Pour ce dernier rendez-vous de la saison, les Cinémas du Grütli présentent Le Grand Jeu (1934) de Jacques Feyder, présenté par Adel Abdessemed.
SAINT FRANÇOIS D’ASSISE – Fresque contemplative et scintillante
Une conférence de Christian Merlin
En cinquante ans de carrière, Olivier Messiaen s’était toujours tenu éloigné du genre opéra. En 1983, le pas est enfin franchi lorsque l’Opéra de Paris crée Saint François d’Assise, qui incarne la somme de son art.
Un des plus beaux rôles de baryton de l’opéra français, un orchestre immense, un foisonnement de rythmes, de couleurs et de chants d’oiseau : quatre heures de musique où la spiritualité le dispute à la sensualité.
Mercredi 10 avril 2024
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance > plan d’accès
Billet à l’entrée :
Gratuit pour les membres de l’association, les Ami-e-s du Grand Théâtre et les jeunes de moins de 30 ans
Non membre : CHF 15.-
AVS et chômage : CHF 10.-
Balade lyrique avec les oiseaux du parc des Bastions Jeudi 11 avril à 18h30 et dimanche 14 avril à 13h
+
–
Partez à la découverte des oiseaux de Saint François d’Assise
C’est le début du printemps et les notes mélodieuses du chant des oiseaux accompagnent les soirées qui s’allongent.
En écho à cette nature en éveil, le Grand Théâtre accueille sur scène l’unique opéra d’Olivier Messiaen, Saint François d’Assise. À travers la vie de ce Saint légendaire, ami et confident des oiseaux, Messiaen déploie l’envergure de sa passion pour l’ornithologie et son étude minutieuse du chant des oiseaux
Le Groupe Ornithologique du Bassin Genevois (GOBG) s’associe au Grand Théâtre de Genève pour mieux vous plonger dans cette œuvre grandiose, plaidoyer écologique on ne peut plus d’actualité.
Partez à la découverte de certain des 34 oiseaux figurant dans Saint François d’Assise et percez les mystères de ces chanteurs ailés. Pourquoi chantent-ils et pourquoi leurs chants fascinent ? Comment les reconnaître et comment les protéger ?
Les experts du GOBG répondront à toutes vos questions au détour d’une activité ludique et conviviale, accessible à toutes et tous sur inscription préalable.
Le GOBG est une association créée en 2011 dont les missions principales sont le suivi et la conservation d’espèces sensibles dans le canton et au niveau national, ainsi que la sensibilisation du public à l’avifaune locale. www.gobg.ch
Jeudi 11 avril 2024 à 16h
Dimanche 14 avril 2024 à 13h
Gratuit sur inscription
Rendez-vous sur le parvis du Grand Théâtre de Genève – Balade au Parc des Bastions
En coulisse Dimanche 14 avril
+
–
N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
À l’issue de la représentation du dimanche 14 avril, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].
Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.
Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.
———
Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.
Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.
Julia Hansen
Scénographe / Costumière
Julia Hansen, née à Hambourg, travaille comme scénographe et costumière en Allemagne et à l’étranger.
La multiple lauréate remporte entre autres l’EOP (European Opera Directing Prize) pour son concept de Fidelio et se voit décerner le 1er prix de la meilleure scène et du meilleur costumes par l’association de la critique française Le Syndicat Professionnel de la Critique Dramatique et Musicale pour sa production de Platée à Strasbourg. Plus récemment, sa production de Don Quichotte de Massenet à Bregenz, dans une mise en scène de Mariame Clément, a reçu le Österreichischer Musiktheaterpreis de la meilleure production et celle de Barkouf d’Offenbach a reçu les Oper!Awards de la meilleure redécouverte.
De 2007 à 2011, Julia Hansen a été directrice de la production au Stadttheater Bern, où, outre de nombreux opéras et de danse pour des chorégraphes internationaux. En 2012, le Deutsches Hygiene-Museum de Dresde (commissaire : Catherine Nichols) l’invite à concevoir l’exposition « Passions » sur 800 m2.
Ses engagements les plus récents l’ont notamment conduite au Teatro Real de Madrid (Achille in Sciro), à l’Opéra de Paris/Bastille (Cendrillon), à Santa Fe/USA (Carmen), au Theater an der Wien (Castor et Pollux et Fairy Queen), au Volksoper de Vienne (La Veuve joyeuse), au Théâtre des Champs Elysées à Paris (Il Ritorno d’Ulisse in Patria), au Semperoper de Dresde (La Fiancée vendue), à l’Opéra Garnier de Paris (Hansel & Gretel), au Teatro Municipal de Santiago de Chile (Lulu), au Royal Opera House Coven Garden de Londres (L’Étoile), à l’Opéra de Cologne (Nozze di Figaro et Barkouf), à l’Aalto Theater de Essen (Le Grand Macabre et Salomé) ainsi qu’à l’Opéra de Malmö (L’Affaire Macropoulos et Orphée aux enfers). Elle travaille régulièrement à l’Opéra National du Rhin de Strasbourg, où elle conçoit la redécouverte de Barkouf d’Offenbach, ainsi que La Calisto, La Défense de l’amour, Le Chevalier à la Rose, Werther, La Belle Hélène, Platée et La Flûte enchantée. Elle est également l’invitée régulière de l’Opéra des Flandres d’Anvers avec Giasone, Il Viaggio a Reims, Agrippina et Armida et du Festival de Glyndebourne avec Don Pasquale, Poliuto, Il Turco in Italia et Don Giovanni.
Ses projets futurs la mèneront au Festival de Salzbourg avec Les Contes d’Hoffmann et au Festival de Glyndebourne avec Les Noces de Figaro. Également au Staatsoper de Berlin avec Roméo et Juliette de Gounod et au Royal Opera de Copenhague avec Rosenkavalier.
Née au Japon, Aya Wakizono est diplômée de l’Université des Arts de Tokyo. Elle a participé à la masterclass de la soprano italienne Mariella Devia à Tokyo en 2011 et atteint la demi-finale du concours international allemand « Neue Stimmen 2013 ». Une bourse du gouvernement japonais lui permet de déménager en Italie pour poursuivre ses études au Conservatoire Arrigo Boito de Parme. Elle intègre l’Accademia Rossiniana du Rossini Opera Festival 2014 à Pesaro, où elle incarne la marquise Melibea dans Le Voyage à Reims. En 2014, elle est membre de l’Accademia del Teatro alla Scala de Milan, où elle a fait ses débuts en dans le rôle d’Angelina dans une version jeune public de La Cenerentola. En 2015 Aya Wakizono chante Meg (Falstaff) au Royal Opera House à Oman. Spécialisée dans le belcanto, on retrouve parmi ses rôles Rosina (Le Barbier de Séville), Angelina (La Cenerentola), Marianna (Il Signor Bruschino), Cherubino (Les Noces de Figaro), Donna Elvira (Don Giovanni) et Dorabella (Cosi fan tutte).
D’origine russo-ukrainienne, Ekaterina Bakanova a étudié le chant, le piano, et l’accordéon. Lauréate de nombreux prix internationaux, notamment : le Premier Prix du Concours AsLiCo en 2012 pour son interprétation du rôle-titre de Lucia di Lammermoor ; prix Giulietta du meilleur jeune talent féminin au festival des Arènes de Vérone en 2015 ; à Londres, l’Opera Award 2016 de la meilleure jeune chanteuse. Elle se produit sur les grandes scènes internationales : Teatro Real de Madrid, Opéra royal de Versailles, Semperoper de Dresde, Liceu de Barcelone, Opera de Zurich, Covent Garden de Londres où elle triomphe dans le rôle-titre de La Traviata. Elle a travaillé avec des chefs tels que Fabio Luisi, Myung Whun Chung, Jean- Christophe Spinosi et des metteurs en scènes tels que Achim Freyer, Calixto Bieito, Robert Carsen, Richard Eyre, Renaud Doucet. Nommée ambassadrice de la culture italienne en 2020, par le représentant en Italie du parlement européen, elle s’implique également dans de nombreuses actions sociales et de solidarité.
Mert Süngü
Ténor
Né à Istanbul, Mert Süngü se forme au Conservatoire de l’Université Mimar-Sinan de la ville, puis à l’École italienne d’opéra de Bologne. Il suit également des masterclasses, dont celles de George Shirley, Luciana Serra, Rudolf Piernay, Edith Wiens, Francisco Araiza. Il chante Mozart : Ferrando (Cosi fan tutte), Don Ottavio (Don Giovanni), Tamino (La Flûte enchantée); Rossini : Ilo (Zelmira), Erisso (Maometto Secondo), Argirio (Tancredi), Idreno (Semiramide), Almaviva (Le Barbier de Séville), Don Ramiro (Cenerentola), le Stabat Mater. Mais aussi : Tonio (La Fille du régiment), Lanciotto (Francesca da Rimini), Nadir (Les Pêcheurs de perles). Il a également incarné Alfred (La Chauve-Souris) au Deutsche Oper de Berlin et à Dresde, Gennaro (Lucrezia Borgia) au Capitole de Toulouse, Pâris (La Belle Hélène) au Théâtre du Châtelet, le Comte Libenskof (Le Voyage à Reims) au Bolchoï de Moscou, ainsi que Raoul (Les Huguenots) au Grand Théâtre de Genève.
L’ensemble vocal « le Motet » a été créé en 1926 par Lydie Malan. Il compte aujourd’hui environ 55 choristes, amateurs de bon niveau. Depuis 2013 il est dirigé par Romain Mayor, qui est le 7e chef depuis sa fondation il y a 97 ans. Son répertoire s’étend de la musique baroque jusqu’à la musique de notre temps, avec une préférence pour les œuvres composées entre 1850 et 2000. Il présente 2 à 3 concerts par an, que ce soit avec accompagnement (piano, orchestre) ou « cappella ». A l’occasion, il collabore avec d’autres acteurs culturels et musicaux, comme L’Orchestre de Chambre de Genève et le Théâtre de Carouge. Il a participé, sous l’égide de l’OSR, aux représentations au Victoria Hall du « Seigneur des Anneaux entre 2015 et 2017 ainsi qu’au concert d’adieu du chef de L’OCG A. Van Beck avec la 9e Symphonie de Beethoven et a chanté la Missa Solemnis à Orange en 2022. Le Motet est membre de l’AGECO, association des choeurs d’oratorio de Genève.
Mark Biggins
Mark Biggins a récemment été nommé directeur des chœurs au Grand Théâtre de Genève. Après avoir étudié la musicologie, la direction d’orchestre et de chœur à l’université de Cambridge, à la Yale School of Music et au Royal College of Music, Mark a commencé sa carrière à l’English National Opera de Londres, où il vient d’achever son mandat de directeur des chœurs de l’ensemble récompensé par le Olivier-Award. Chef d’orchestre polyvalent pour l’opéra, la musique chorale et la musique orchestrale, il a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio norvégienne, l’orchestre de l’ENO, l’Orchestre symphonique du RCM et les BBC Singers, préparé des chœurs pour Ed Gardner, Vasily Petrenko, Bernard Haitink et Jac van Steen, et travaillé entre autres comme chef assistant à l’ENO (Paul Bunyan, Gloriana, Die Tode Stadt), au West Green House Opera (Cosi fan tutte) et à Aldeburgh (Acis e Galatée).
Anas Séguin
Baryton
Révélation Artiste Lyrique 2014 de l’ADAMI, Anas Séguin étudie le chant dans la classe de Sophie Hervé, au CNSM de Paris dans la classe de Malcom Walker et à la Queen Elisabeth Music Chapel auprès de José Van Dam. Il est lauréat du Concours International de Chant de Toulouse en 2016 et Voix Nouvelles 2018. On a pu entendre Anas Séguin en Figaro dans Un Barbiere au Théâtre des Champs-Élysées puis en tournée dans toute la France, Moralès dans Carmen au Capitole de Toulouse, Wagner dans Faust de Gounod au Théâtre des Champs- Élysées avec les Talents Lyriques sous la direction de Christophe Rousset, Figaro dans Il Barbieredi Siviglia avec Marc Minkowski, le Comte dans Le Nozze di Figaro à l’Opéra de Massy. Plus récemment il incarne Moralès à l’Opéra national du Rhin, Don Fernando dans Fidelio avec Insula orchestra et chante au Grand Théâtre de Genève dans la production de Guerre et Paix.
Né en Pennsylvanie, Jason a reçu sa formation musicale à l’Eastman School of Music de Rochester puis au Royal Conservatoire of Scotland de Glasgow. Il intègre l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris où il remporte le prix AROP dans la catégorie chanteur lyrique. Il participe également à l’ensemble de solistes du Wiener Staatsoper de Vienne. Jason se produit dans des opéras et des salles de concert en Europe et Amérique du Nord, tenant des rôles comme Ferrando (Cosi Fan Tutte), Pylade (Iphigénie en Tauride), Renaud (Armide), Rinuccio (Gianni Schicchi), Alfredo (La Traviata), Nemorino (L’Elixir d’Amour), et Edgardo (Lucia di Lammermoor). Il a travaillé sous la direction de grands chefs tels que Roberto Abbado, Seymon Bychkov, Sylvain Cambreling, James Conlon, Hartmut Haenchen, Thomas Hengelbrock, Alexander Lazarev, Jesus Lopez-Cobos, et Carlo Rizzi.
Le baryton Robin Adams est connu pour ses interprétations de musique contemporaine. Il s’est produit dans la plupart des grands opéras et festivals, notamment à la Scala de Milan, au Teatro Colon de Buenos Aires, au Royal Opera House de Londres, au Staatsoper de Stuttgart, à l’Oper Frankfurt, à l’Opernhaus de Zürich, à La Monnaie Bruxelles, au Concertgebouw Amsterdam, et bien d’autres encore. Il chante également la plupart du répertoire de baryton, y compris Don Giovanni, Eugène Onéguine, Macbeth, Wozzeck, Billy Budd et Marcello (La Bohème). Il est nommé par Opernwelt et aussi par Opus Klassik comme meilleur chanteur 2021 pour son interprétation de Der Prinz von Homburg au Staatsoper Stuttgart. Adams entretient une longue relation avec le Konzert Theater Bern où il a débuté dans plusieurs rôles importants. Il est également un pianiste de jazz accompli et a créé plusieurs projets personnels.
Né en 1945 à Paris, Jean Kalman réalise depuis 1979 de nombreuses créations d’éclairages pour le théâtre et l’opéra à travers le monde. Il a notamment travaillé avec Peter Brook, Hans Peter Cloos, Pierre Audi (pour qui il a créé les lumières de nombreuses productions à l’Opéra national d’Amsterdam, d’Iphigénie en Aulide, Iphigénieen Tauride, Pelléas et Mélisande à La Monnaie de Bruxelles, Attila au Metropolitan Opera de New York), Robert Carsen (notamment Nabucco, Alcina, Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra national de Paris), Nicholas Hytner, Tim Albery, Zhang Yimou (Turandot au Maggio Musicale Fiorentino), Jean-Louis Martinoty (Les Noces de Figaro au Théâtre des Champs- Élysées), Francesca Zambello (Dialogues des carmélites et Boris Godounov à l’Opéra national de Paris), Jonathan Miller, Tim Supple, Adrian Noble, Deborah Warner… Jean Kalman a reçu le Laurence Olivier Award 1991 Best Lighting Design pour Richard III au Royal National Theatre de Londres et le Evening Standard Award 2004 pour Festen à l’Almeida Theatre.
Artiste français d’origine berbère, Adel Abdessemed est né à Constantine, en Algérie, en 1971. Il vit et travaille désormais à Paris. Dans un contexte de censure culturelle, il fréquente l’École supérieure des beaux-arts d’Alger. Témoin d’attentats sanglants, il devra quitter son pays natal pour la France en 1994. La France représentera une sorte de seconde naissance pour l’artiste. C’est là qu’il peut véritablement développer son art, sans censure. Inscrit à l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon, il élargit son utilisation des matériaux, il explore les possibilités de la vidéo et de la collaboration avec une communauté d’artistes.
Depuis sa première exposition personnelle en 2001, plusieurs autres lui ont été consacrées, notamment au MoMA P.S.1, à New York ; au San Francisco Art Institute ; à Mathaf : Musée arabe d’art moderne, Doha, et bien d’autres encore. L’artiste a eu droit à une grande rétrospective au Centre Pompidou, à Paris, en 2012, et est représenté dans de nombreuses collections internationales, tant publiques que privées.
The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).
William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Omar Mancini
Tenor
In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Giulia Bolcato
Soprano
Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.
Luca Bernard
Tenor
Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.
Luca Bernard
Ténor
Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.
Madeline Wong
Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.
Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France- Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.
Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier. Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride. Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste. La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.
Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.
Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.
Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.
D’origine franco-italienne, Lea Desandre étudie à Venise auprès de Sara Mingardo et intègre le Jardin des Voix de William Christie en 2015. Elle est la révélation lyrique des Victoires de la musique classique en 2017 et nommée dans la catégorie artiste lyrique en 2021. Ses 12 années de danse classique viennent compléter sa formation. En 2021, Lea Desandre rencontre un grand succès dans sa prise de rôle de Cherubino (Le nozze di Figaro) au Festival d’Aix-en-Provence. Rôle repris depuis à l’Opéra de Paris, à l’Opéra de Zurich, au Liceu de Barcelon et à l’Opéra de Lausanne. Plus récemment, elle chante Cherubino (Le nozze di Figaro) lors des Salzburger Festspiele, Stéphano (Roméo et Juliette) à l’Opéra de Paris, Dido (Dido & Aeneas) au Teatros del Canal ou encore Annio (La clemenza di Tito) en tournée européenne. Son premier récital enregistré, Amazone (élu Gramophone Editor’s Choice 2021) a été enregistré en exclusivité pour Erato Warner avec l’Ensemble Jupiter, dirigé par Thomas Dunford, et Cecilia Bartoli, Véronique Gens et William Christie en invités.
La soprano Giulia Bolcato a déjà interprété de nombreux rôles principaux, notamment Euridice dans L’Orfeo ou Belinda dans Dido & Aeneas. Elle a également joué des rôles tels que Fanny dans La cambiale di matrimonio, Sofia dans Il signor Bruschino, Ninetta dans La Gazza ladra et Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini. Elle a fait ses débuts dans le rôle de la Reine de la nuit à l’Opéra royal de Suède, puis elle chante Gilda dans Rigoletto au Teatro Regio de Parme, Serpina dans La serva padrona et de Lucy dans Le Téléphone de Menotti au Teatro Pergolesi de Jesi. Elle a également chanté Dinah dans Trouble in Tahiti de Bernstein et Oscar dans Un ballo in maschera de Verdi. Elle se produira cet été dans le rôle de Gabriel dans La Création de Haydn au Festival de Salzbourg. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre, elle se produira la saison prochaine dans les rôles de La voix du Ciel dans Don Carlos et de Marianne dans Le Chevalier à la rose.
Joé Bertili
Baryton-basse
Joé Bertili est diplômé du Conservatoire de Lyon et de la Haute École de Musique de Genève. Il est finaliste du concours des Voix des Outre- Mer à l’Opéra de Paris en 2020. Il chante Leporello dans Don Giovanni (Festival Escales Lyriques de l’Île d’Yeu), Calchas dans La Belle Hélène (Dijon), Haly dans L’Italienne à Alger (Toulon), Le Duc de Vérone dans Roméo et Juliette et Noah dans Noah’s Flood de Britten (Orchestre de Chambre de Genève), Balthazar dans Amahl et les visiteurs du soir (Lausanne), Ogier dans Les Chevaliers de la Table Ronde de Hervé (Avignon, Lausanne), Bartolo dans Les Noces de Figaro (Monthey), Lindorf puis Crespel dans Les Contes d’Hoffmann (Festival Filao à la Martinique puis à La Réunion), Porgy dans Porgy and Bess à l’Opéra de Bordeaux et participe à de nombreux concerts lyriques (Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, Guadeloupe).
Nicola Alaimo
Baryton
Prix Abbiati 2016, Nicola Alaimo se produit sur les grandes scènes lyriques internationales (Metropolitan Opera, La Scala de Milan, Teatro Regio de Turin, Festival de Salzbourg, La Monnaie, Concertgebouw, Royal Opera House de Londres, Teatro Real de Madrid, Deutsche Oper de Berlin) et est régulièrement invité au Festival Rossini de Pesaro, ou il interprète notablement le rôle-titre de Guillaume Tell. Parmi ses engagements récents, citons une tournée de La Cenerentola, Simon Boccanegra (rôle-titre) à Anvers, Adriana Lecouvreur à Palerme, La Forza del Destino au Metropolitan Opera, La Bohème à Bologne, Le Comte Ory et Il Pirata à La Scala de Milan. Il s’est produit aux Arènes de Vérone dans Il barbiere di Siviglia puis dans Simon Boccanegra à l’Opéra national de Paris. Il s’est produit en tournée et a récemment enregistré son CD d’airs de Rossini, « Largo al Factotum », publié par Bongiovanni. Ses engagements futurs comprennent Falstaff à Venise et Tokyo, L’italiana in Algeri et La Cenerentola à Zurich, I Due Foscari à Chicago et Guillaume Tell à Liège. Il a cloturé la saison 2022– 2023 du Grand Théâtre dans le rôle- titre du Nabucco de Christiane Jatahy.
Kartal Karagedik est l’un des artistes les plus distingués de sa génération. Connu pour sa polyvalence artistique, il a été acclamé dans un large éventail de rôles, notamment le Comte Almaviva de Mozart, Enrico de Donizetti, Renato de Verdi ou Lescaut et Marcello de Puccini, Dandini de Rossini et Eugène Onéguine de Tchaïkovski. Au cours de la saison 2023/24, Kartal Karagedik chantera Zurga dans Les pêcheurs de perles à l’Opera Vlaanderen, ainsi qu’Enrico dans Lucia di Lammermoor au Staatsoper Hamburg, où il reprendra également l’un de ses rôles emblématiques : Marquis de Posa dans Don Carlos. Son programme de concerts pour la saison comprend un récital Schubert avec Helmut Deutsch au piano à Anvers et à Istanbul, qui servira également de base à l’enregistrement d’un CD en mai 2024.Il a chanté la saison passée au Grand Théâtre de Genève la première mondiale de Voyage vers l’Espoir de Christian Jost. Kartal est également un photographe célèbre et primé.
William Meinert
Basse
William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.
Omar Mancini
Ténor
Omar Mancini entre sur la scène lyrique en 2018 en tant que ténor solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini dans le cadre du 150ème anniversaire de la mort du compositeur. En 2019, il débute au Capri Opera Festival avec le rôle de Rinuccio de Gianni Schicchi. En 2021, il obtient son diplôme de musique vocale de chambre du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan avec mention cum laude, avant d’être sélectionné pour la Bottega Donizetti à l’Opéra Donizetti de Bergame puis interprète le Gardien dans Acquaprofonda de Giovanni Sollima au Teatro Sociale de Côme. En 2022, il est Horatio / La Voix imaginaire de Lélio dans Lélio ou le Retour à la vie de Berlioz et Il Conte Bandiera dans La scuola de’ gelosi de Salieri au Teatro Regio de Turin, rôle qu’il reprend au Festival della Valle d’Itria. Membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre en 2023-2024, on a pu l’entendre notamment dans Der Rosenkavalier, Parsifal ou encore Saint François d’Assise.
Szymon Brzóska
Compositeur
Le travail du créateur musical polonais explore la synergie entre musique, mouvement et image. Son langage musical, entre l’avant-garde contemporaine et la tonalité élargie avec une touche de minimalisme, est néanmoins profondément ancré dans la tradition classique. Sa musique crée un monde de couleurs diverses, d’atmosphères spécifiques, d’émotions intimes et personnelles et de conditions spirituelles. Compositeur chevronné de musique pour la danse, il a travaillé avec des chorégraphes comme Sidi Larbi Cherkaoui, David Dawson, Maria Pages et Vladimir Malakhov ; des orchestres renommés (Staatskapelle Dresden, Het Balletorkest) et des compagnies de danse réputées (Het Nationale Ballet, Semperoper Ballett, Cedar Lake Company, Eastman). Ses compositions ont été jouées au Sadler’s Wells Theatre, à l’opéra de Sydney, au Lincoln Centre et au BAM à New York, au Semperoper de Dresde ainsi qu’au Festival d’Avignon.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).
Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.
Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.
Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.
Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.
Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.
Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.
Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.
Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.
L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.
L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.
Parmi les meilleurs jeunes musiciens classiques canadiens pour la CBC (Société Radio-Canada), Claire de Sévigné a été récemment nominée pour le prix JUNO du disque classique de l’année (cantates de Vivaldi avec Kevin Mallon et l’Ensemble Aradia, Naxos). Née à Montréal, elle étudie le chant à l’Université McGill et l’opéra à l’Université de Toronto, puis se perfectionne à l’Opéra Studio de Zürich, ainsi que dans le cadre du projet jeunes chanteurs du Festival de Salzbourg puis dans l’Ensemble de la Canadian Opera Company à Toronto.
Elle est soutenue par la Fondation Jacqueline Desmarais, une bourse de recherche Bombardier du CRSH, le Comité des amis de l’Opéra canadien et la Fondation Leanara. Elle a été récompensée lors de divers concours internationaux. Membre de l’Ensemble du Grand Théâtre de Genève durant la saison 2019-2020, elle chante Phani (Les Indes galantes), Blonde (L’Enlèvement au sérail) et la Grande Prêtresse (Aïda).
Simon Trottet fait ses débuts au Grand Théâtre de Genève en 1999 avec Werther dans la mythique mise en scène de Willy Decker. Depuis 2002, il est chef du service éclairage du Grand Théâtre de Genève et participe à de nombreuses productions, dont Lady Macbeth de Mtsensk, Die Fledermaus, Don Giovanni et Aida.
Il se rend à deux reprises à l’Opéra National de Corée pour Otello en 2014 et Der fliegende Holländer l’année suivante, mis en scène par Lawless. En 2016, il éclaire Aladin et la lampe merveilleuse composé par Nino Rota à Saint-Étienne. Il s’exporte aussi au Teatro Real de Madrid à l’Opéra du Rhin de Strasbourg, ainsi qu’au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines. Simon Trottet s’occupe également des lumières de l’opéra baroque Il Giasone de Cavalli et du Baron tzigane de Johann Strauss à Genève. En 2018, il se rend à nouveau à Saint- Étienne pour éclairer une nouvelle production du Faust de Gounod. En 2022, il crée au Grand Théâtre les lumières de Turandot dans la mise en scène de Daniel Kramer.
Stephan Müller
Dramaturge
Stephan Müller est né à est Oberbuchsiten en Suisse. Il est metteur en scène d’opéra et de théâtre. Il débute sa carrière en tant qu’assistant au Théâtre de Bâle en 1972, mais quelques années plus tard, il décide de poursuivre ses études en théâtre et en danse à New York. De 1980 à 1988, Stephan Müller travaille sur les scènes internationales en tant que metteur en scène indépendant, avant de réintégrer le Théâtre de Bâle. Il a par la suite codirigé le Theater am Neumakt à Zurich, a été metteur en scène et dramaturge au Burgtheater à Vienne et a travaillé ailleurs en Europe, aux États-Unis et en Chine. En 2013, il reçoit le prix Dorothea-Neff pour sa mise en scène, au Volkstheater de Vienne, d’Anna Karenina, adaptée du roman de Tolstoï par Armin Petras. Au Grand Théâtre de Genève, il a récemment été dramaturge d’Elektra dans la mise en scène d’Ulrich Rasche ou encore de Turandot dans la mise en scène de Daniel Kramer en 2022.
Après ses débuts avec Les Arts Florissants et William Christie, elle incarne des héroïnes baroques, notamment Médée de Charpentier, Armide et Atys de Lully. Véritable tragédienne, elle s’épanouit aussi dans des rôles comme Carmen, Sesto (La clemenza di Tito), Rosine (Il barbiere di Siviglia), Charlotte (Werther), Phèdre (Hippolyte et Aricie) et Cassandre (Les Troyens). En 2002, elle est nommée « Révélation artiste lyrique de l’année » aux Victoires de la musique, en 2010, elle remporte le prix Gramophone Editor’s Choice pour son CD de Haydn, elle est nommée aux International Opera Award 2022, catégorie « Female singer ». Elle est l’invitée régulière des grands festivals et des grandes scènes d’opéra. En 2022, pour le Grand Théâtre, elle tient le rôle-titre de Maria Stuarda, sur une mise en scène de Mariame Clément, dans la trilogie des Tudor qui sera clôturée cette saison.
Musicien polyvalent, Edgardo Rocha étudie le piano, la direction et le chant à Montevideo, puis en Italie, avant de faire ses débuts en Gianni di Parigi au Festival de Martina Franca en 2010. Spécialiste du répertoire rossinien, il chante L’italiana in Algeri, Le Comte Ory, Il turco in Italia, La gazza ladra, Il barbiere di Siviglia et Belfiore dans Il viaggio a Reims à Vienne, Madrid, Naples, Zurich, Dresde et Hambourg, de même que La donna del lago au Festival de Salzbourg. Il se produit aussi en Iago dans Otello à La Scala, dans Don Pasquale, I puritani et Les Pêcheurs de perles à Nancy, Stuttgart et Florence. Il chante La Cenerentola à Stuttgart, Séville, Lausanne, Monte-Carlo, en tournée européenne aux côtés de Cecilia Bartoli. Familier du public romand pour ses prestations dans Il barbiere di Siviglia à Lausanne, il fait également ses débuts sur la scène genevoise dans La Cenerentola en 20-21, puis dans Anna Bolena en 21-22 et, en 22-23 dans L’Éclair et dans le rôle de Leicester dans Maria Stuarda.
Elsa Dreisig
Soprano
De nationalité franco-danoise, Elsa Dreisig fait ses études au CNSM de Paris et à la Hochschule für Musik de Leipzig. En 2016, elle remporte le « Premier Prix féminin » au concours Operalia-Plácido Domingo. Elle est par ailleurs nommée « Jeune artiste de l’année » par le magazine Opernwelt et « Révélation artiste lyrique » aux Victoires de la musique classique. De 2015 à 2017, elle est membre de l’Opéra Studio du Staatsoper de Berlin. Elle fait ses débuts à l’Opéra national de Paris (Pamina), à l’Opéra de Zürich (Musetta, La Bohème), au Festival d’Aix-en-Provence (Micaëla, Carmen) et à (Anna Bolena 21/22) ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin et Sir Simon Rattle à Berlin, Salzbourg, Lucerne et à Paris (La Création de Haydn). En 2023, elle fait ses débuts sur la scène du Wiener Statsoper où elle interprète au pied levé le rôle- titre Manon ainsi qu’à la Scala de Milan en tant que la comtesse Almaviva dans Les Noces de Figaro. En 2024, elle débute Mimi dans La Bohème à Trondheim en Norvège et se produit dans la Trilogie Tudors au Grand Théâtre pour une prise de rôle d’Elisabetta (Robert Devereux) et une reprise d’Ana Bolena et d’Elisabette (Maria Starda).
Ulrik Gad
Éclairagiste
Originaire du Danemark, Ulrik Gad est diplômé de l’École nationale danoise des arts du spectacle de Copenhague, où il a enseigné le design de lumières de 2009 à 2017. Il met son savoir à la disposition d’une grande variété d’arts, de la scène au cinéma, en passant par l’architecture. Très actif en Scandinavie, Ulrik Gad éclaire les scènes du Théâtre Royal de Copenhague, du Théâtre de Aarhus, des Opéras de Göteborg et Malmö, ainsi que le Théâtre dramatique royal de Stockholm. À l’opéra, il éclaire La bohème, Madama Butterfly et Don Giovanni à Copenhague, où il collabore également avec Michael Thalheimer ou Katie Mitchell pour des productions théâtrales, ainsi que Der fliegende Holländer et Die Zauberflöte au Norrlandsoperan (Suède). Il a collaboré avec Mariame Clément sur la Trilogie Tudors au Grand Théâtre de Genève.
Julia Hansen
Scénographe / Costumière
Julia Hansen, née à Hambourg, travaille comme scénographe et costumière en Allemagne et à l’étranger.
La multiple lauréate remporte entre autres l’EOP (European Opera Directing Prize) pour son concept de Fidelio et se voit décerner le 1er prix de la meilleure scène et du meilleur costumes par l’association de la critique française Le Syndicat Professionnel de la Critique Dramatique et Musicale pour sa production de Platée à Strasbourg. Plus récemment, sa production de Don Quichotte de Massenet à Bregenz, dans une mise en scène de Mariame Clément, a reçu le Österreichischer Musiktheaterpreis de la meilleure production et celle de Barkouf d’Offenbach a reçu les Oper!Awards de la meilleure redécouverte.
De 2007 à 2011, Julia Hansen a été directrice de la production au Stadttheater Bern, où, outre de nombreux opéras et de danse pour des chorégraphes internationaux. En 2012, le Deutsches Hygiene-Museum de Dresde (commissaire : Catherine Nichols) l’invite à concevoir l’exposition « Passions » sur 800 m2.
Ses engagements les plus récents l’ont notamment conduite au Teatro Real de Madrid (Achille in Sciro), à l’Opéra de Paris/Bastille (Cendrillon), à Santa Fe/USA (Carmen), au Theater an der Wien (Castor et Pollux et Fairy Queen), au Volksoper de Vienne (La Veuve joyeuse), au Théâtre des Champs Elysées à Paris (Il Ritorno d’Ulisse in Patria), au Semperoper de Dresde (La Fiancée vendue), à l’Opéra Garnier de Paris (Hansel & Gretel), au Teatro Municipal de Santiago de Chile (Lulu), au Royal Opera House Coven Garden de Londres (L’Étoile), à l’Opéra de Cologne (Nozze di Figaro et Barkouf), à l’Aalto Theater de Essen (Le Grand Macabre et Salomé) ainsi qu’à l’Opéra de Malmö (L’Affaire Macropoulos et Orphée aux enfers). Elle travaille régulièrement à l’Opéra National du Rhin de Strasbourg, où elle conçoit la redécouverte de Barkouf d’Offenbach, ainsi que La Calisto, La Défense de l’amour, Le Chevalier à la Rose, Werther, La Belle Hélène, Platée et La Flûte enchantée. Elle est également l’invitée régulière de l’Opéra des Flandres d’Anvers avec Giasone, Il Viaggio a Reims, Agrippina et Armida et du Festival de Glyndebourne avec Don Pasquale, Poliuto, Il Turco in Italia et Don Giovanni.
Ses projets futurs la mèneront au Festival de Salzbourg avec Les Contes d’Hoffmann et au Festival de Glyndebourne avec Les Noces de Figaro. Également au Staatsoper de Berlin avec Roméo et Juliette de Gounod et au Royal Opera de Copenhague avec Rosenkavalier.
Diplômée en lettres et histoire de l’art de l’École normale supérieure de Paris, Mariame Clément achève un doctorat sur la miniature médiévale persane tout en effectuant ses premiers stages au Staatsoper Unter den Linden. Elle signe sa première mise en scène en 2004 avec Il signor Bruschino/ Gianni Schicchi à l’Opéra de Lausanne, avec des décors et costumes de Julia Hansen. Depuis, le binôme enchaîne les mises en scène, de l’Opéra de Paris au Covent Garden, en passant par Dresde, Berne et Athènes, dans des créations comme Les Pigeons d’argile de Philippe Hurel (Toulouse, 2014) à des redécouvertes comme Barkouf d’Offenbach (Opéra National du Rhin, 2018), prix de la meilleure redécouverte aux Opera Awards 2019. En 2020, sa production de Don Quichotte pour le Festival de Bregenz remporte le prix de la meilleure production de l’année au Österreichischer Musiktheaterpreis. Elle a récemment mis en scène Maria Stuarda et Robert Devereux au Grand Théâtre de Genève, deuxième et troisième volet d’une trilogie entamée avec Anna Bolena en 2021.
Diplômé de violon et de piano, Stefano Montanari se spécialise en musique de chambre à Florence et à Lugano. De 1995 à 2012, il est violon solo de l’Accademia Bizantina de Ravenne, dirigée par Ottavio Dantone avec laquelle il se produit dans le monde entier. Il enseigne à l’Académie internationale de musique Claudio- Abbado de Milan et publie une méthode de violon baroque. En parallèle, il mène une carrière de chef d’orchestre au Teatro Donizetti de Bergame, à la Fenice de Venise, et dirige dès lors dans le monde entier : à Novare, Mantoue, Saint- Jacques-de-Compostelle, Toronto et aux Arènes de Vérone, comme au Théâtre Bolchoï de Moscou. Il se produit également au clavier, accompagnant et dirigeant du clavecin ou du pianoforte et participe à un projet d’édition critique d’opéras du XIXe siècle mené par la Haute École des Arts de Berne. Il a obtenu un Diapason d’or pour son enregistrement des Sonates pour violon op. 5 de Corelli et son album « O Solitude », avec Andreas Scholl et l’Accademia Bizantina, a été nommé pour les Grammy Awards 2012.
Alan Woodbridge
Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la TrilogiePouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.
En 2011, Aleš Briscein fait ses débuts au Salzburger Festspiele dans L’Affaire Makropoulos, sous la direction d’Esa-Pekka Salonen, mis en scène par Christoph Marthaler. En 2015, il est invité à l’Oper Frankfurt pour le rôle de Königssohn dans Königskinder et au Teatro Comunale de Bologne pour Laca de Jenůfa et chante dans Les Noces de Stravinski à Rome. Parmi ses engagements récents figurent Eugène Onéguine au Komische Oper Berlin, Skuratov dans De la maison des morts au Savonlinna Opera Festival et Albert Gregor (Makropoulos) aux BBC Proms en 2016, le Tambour-Major de Wozzeck au Theater an der Wien, le rôle-titre de Der Zwerg à Graz en 2017, Paul dans Die tote Stadt au Komische Oper Berlin et au Semperoper Dresden, Filka Morozov dans De la maison des morts au Bayerische Staatsoper, Sergueï dans Lady Macbeth de Mzensk à Ostrava et Albert Gregor au Deutsche Oper Berlin en 2018.
Clara Pons
Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle présente son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux Lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée. Suivent en 2015 Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons est aussi vidéaste pour la scène lyrique : son travail interroge la relation entre narration, musique et image.
Damien Jalet
Chorégraphe
Le chorégraphe et danseur indépendant franco-belge circule de grandes collaborations à l’international en projets plus personnels. Ses œuvres, souvent collaboratives, témoignent du pouvoir de la danse à se réinventer en permanence dans le dialogue avec d’autres disciplines telles les arts plastiques, la musique, le cinéma et la mode. Il a travaillé pour les ballets C de la B, Sasha Waltz, Chunky Move, Eastman, NYDC, Hessisches Staatsballett, le Ballet de l’Opéra national de Paris, etc. Pour la scène, il a notamment créé : Babel(words) (2013) ; Boléro (2013); Inked (2013) ; Les Médusés (2013) ; YAMA (2014) ; Gravity Fatigue (2015) ; VESSEL (2015) ; Thr(o)ugh (2016) ; SKID (2017) ; Pelléas et Mélisande (2018) ; Omphalos (2018). À l’écran, il collabore avec le réalisateur Gilles Delmas pour créer The Ferryman en 2016, avec la participation de Marina Abramović et Ryūichi Sakamoto, film présenté lors de la Biennale de Venise en 2017. En 2018, il signe la chorégraphie du remake Suspiria de Luca Guadagnino. L’année suivante il chorégraphie le film Anima de Paul Thomas Anderson avec Thom Yorke qui en a également composé la musique ; l’œuvre est nominée aux Grammy Awards en tant que « Meilleur film musical ». Dernièrement, il crée Brise-Lames (2020) pour le Ballet de l’Opéra national de Paris avec le plasticien JR, le pianiste Koki Nakano et le danseur Aimilios Arapoglou ; en collaboration avec l’artiste Kohei Nawa avec qui il avait créé VESSEL, il signe le film Mist pour le NDT1 puis crée Planet[wanderer] à Chaillot — Théâtre national de la Danse (2021); il crée Kites (2022) pour la GöteborgsOperans Danskompani. Il a par ailleurs collaboré sur certaines séquences de la tournée théâtrale 2019-2020 de Madonna, Madame X et officie en tant que chorégraphe et creative advisor sur sa tournée évènement 2023/2024 The Celebration Tour. En 2023, il signe la chorégraphie du film Emilia Perez, première comédie musicale de Jacques Audiard (sortie attendue en 2024). Damien Jalet est nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français en 2022.
Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.
S’il est un chef qui retient l’attention de nos jours, c’est sans aucun doute Jonathan Nott, l’actuel directeur musical et artistique de l’Orchestre de la Suisse Romande : en l’observant et en l’écoutant, nous sommes témoins d’un talent exceptionnel qui invite les musicien- ne-s, mais également le public, à le suivre dans un parcours où des mondes à priori opposés, forment une osmose entre des émotions profondes et une réflexion intellectuelle rigoureuse. En outre, ses connaissances et sa compréhension du répertoire lyrique, contribuent à renforcer les liens entre l’OSR et le Grand Théâtre de Genève, où ses interprétations se démarquent par un style musical infaillible, profondément émouvant et spirituel. Actuellement il consacre son temps libre à la réalisation d’un ouvrage multimédia autour des symphonies de Mahler, faisant état de ses recherches au travers de maints détails et de références à sa longue expérience en tant que chef.