L’amour est la chose la plus importante à laquelle nous soyons jamais confrontés, mais la plus dangereuse aussi, la plus imprévisible, la plus chargée de folie.
Etel Adnan, Le Prix que nous ne voulons pas payer pour l’amour, Galerie Lelong (2015)
Infos et distribution
Œuvre
Infos et distribution
Opéra de Fromental Halévy
Livret d’Eugène Scribe
Créé en 1835 à l’Académie royale de musique
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 1926-1927
15, 17, 20, 23 et 28 septembre 2022 — 19h30
25 septembre 2022 — 15h
Durée : approx. 3h30 avec un entracte
Poursuivant notre exploration du grand opéra à la française commencée avec Les Huguenots, nous proposons un autre monument de ce genre à la fois fascinant et discutable, en plein regain de popularité dans le monde lyrique : La Juive, composé en 1835 par Fromental Halévy. Aujourd’hui un peu oublié, ce compositeur parisien fut pourtant l’un des très grands noms de la musique romantique et enseigna la composition à celui qui devint plus tard son gendre, Georges Bizet. La Juive fut non seulement le premier grand succès d’Halévy, mais sans doute aussi le plus marquant des grands opéras, avec des effectifs spectaculaires et une scène finale d’exécution passée à la légende lyrique. Parmi ses nombreux admirateurs, on est surpris de trouver Richard Wagner, qui écrivit une critique enthousiaste des opéras d’Halévy. Car, sous ses atours scéniques somptueux, visiblement destinés à la plus grande gloire du divertissement frivole de la bourgeoisie parisienne, La Juive propose des thèmes très sérieux : l’intolérance religieuse, l’impérialisme, le fanatisme. Son intrigue fictive, modelée sur le Ivanhoe de Walter Scott, est une description grave et tragique de la vie juive en Europe menacée par le fanatisme catholique et forcée de migrer constamment. L’orfèvre Éléazar et sa fille, la belle Rachel, hébergent sous leur toit un jeune homme qui se présente comme Samuel, mais la vérité et le prix de l’amour ne se feront que trop tôt connaître aux protagonistes. Car scandale des scandales, Samuel n’est autre que Léopold, prince non seulement chrétien mais aussi fiancé à la Princesse Eudoxie. Et puis surtout, Rachel est-elle bien la fille d’Éléazar, comme il semble le faire croire ?
L’Étasunien David Alden, qui brille dans le monde de l’opéra depuis les temps de Peter Jonas au Bayerische Staatsoper et à l’English National Opera, est fasciné par la structure somptueuse et divertissante du grand opéra à la française. Son sens de l’ironie et de la comédie noire lui servira pour traiter l’intrigue dure et dérangeante de La Juive, comme c’était déjà le cas récemment dans sa production des Huguenots au Deutsche Oper Berlin. S’agit-il d’une tentative éclairée, à une époque de libéralisme politique français, de faire face à l’antisémitisme européen, ou d’une continuation des thèmes très ambigus et douteux du Marchand de Venise ou de Nathan le Sage ? À ses côtés pour animer cet artefact lyrique compliqué, excitant et dangereux, Marc Minkowski reprend sa baguette de maître du grand opéra. Dans le rôle légendaire d’Éléazar, incarné par le passé par les plus grands ténors de Caruso à Carreras, débutera John Osborn, impressionnant Raoul dans Les Huguenots en 2020, et dans le rôle-titre de Rachel, la juive, on retrouvera Ruzan Mantashyan, inoubliable Natacha de Guerre et Paix en 2021.
Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.
Intropéra 45 minutes avant le spectacle
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Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG
Cinéopéra Samedi 27 août à 17h
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Si l’on n’est pas trop friand de l’opéra au cinéma et qu’on le préfère nettement sur les planches avec ses décibels d’émotions vibrantes, on aime par contre le cinéma à l’opéra. Et aussi le cinéma tout court, comme chez nos voisins des Cinémas du Grütli. Hommage et découverte à la fois, ce nouveau format propose une carte blanche à quatre personnalités du monde de l’opéra et du ballet qui hanteront notre maison au cours de la saison. Quatre personnalités, quatre professions, quatre films qui, de près ou de loin, refléteront des parcours artistiques exceptionnels d’une part et nos productions d’autre part. Une petite jouissance d’intertextualité et d’interéférentialité. Et puis qui sait : peut- être qu’un jour vous ne saurez plus si vous êtes au cinéma ou à l’opéra ?
Marc Minkowski présente Barry Lyndon de Stanley Kubrick
Samedi 27 août 2022 à 17h
Les Cinémas Du Grütli
Rue du Général-Dufour 16
1204 Genève + d’infos
En partenariat avec
Éclairage Lundi 12 septembre à 18h30
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Retrouvez une présentation de La Juive par l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet.
La Juive : Liens du sang, liens du cœur
La jeune Rachel a grandi au sein de la communauté juive, et aime secrètement un chrétien. Mais Rachel ne sait pas tout de ses origines… Son père Éléazar la délivrera-t-il du secret qui plane sur sa naissance, lui qui vécut dans sa chair les pires persécutions ?
Comme peu d’opéras romantiques, La Juive entremêle les douleurs privées et les conflits entre communautés, annonçant à bien des égards les conflits des temps modernes.
Charlotte Ginot-Slacik raconte les secrets d’un grand opéra visionnaire.
Lundi 12 septembre 2022
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance > plan d’accès
N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
À l’issue de la représentation du 17 septembre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].
Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.
Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.
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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.
Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).
William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Omar Mancini
Tenor
In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Giulia Bolcato
Soprano
Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.
Luca Bernard
Tenor
Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.
Luca Bernard
Ténor
Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.
Madeline Wong
Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.
Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France- Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.
Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier. Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride. Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste. La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.
Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.
Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.
Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.
William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.
Julieth Lozano
Soprano
Après ses études au Royal College of Music de Londres, la soprano colombienne Julieth Lozano intègre le National Opera Studio de Londres lors de la saison 2019/20. Au cours de la saison passée, elle fait ses débuts au Welsh National Opera lors de l’Expo 2020 différée de Dubaï, dans la nouvelle production d’Al Wasl, dans le rôle de Zayed/Young Mary. Par la suite, elle retourne au Longborough Festival Opera dans le rôle de Waldsvogel (Siegfried) et aussi dans son pays natal, la Colombie, dans le rôle de Susanna (Le nozze di Figaro) sous la direction de Martin Haselböck. Finaliste du Concours Kathleen Ferrier en 2020, Julieth est apparue dans le documentaire de la BBC « Queen Victoria : My Musical Britain » enregistré en 2019 aux palais de Buckingham et de Kensington. En 2016, elle a participé à l’Académie de Georg Solti et au Project Opera du Festival de Verbier. Elle s’est produite au Royal Albert Hall et dans de nombreux autres lieux à travers le monde.
Elena Tsagallova étant souffrante, le rôle d’Eudoxie sera remplacé en jeu scénique par Romane Golan et chanté par Mercedes Arcuri.
Mercedes Arcuri
Née à Buenos Aires, elle fait ses études de chant à l’Institut supérieur des arts du Teatro Colón et étudie la direction d’orchestre à l’Université catho- lique d’Argentine. En 2017-18, elle est en troupe au Theater Kiel (Allemagne) où elle interprète entre autres les rôles de Gilda (Rigoletto), la Comtesse de Folleville (Il viaggio a Reims), Oscar (Un ballo in maschera), l’Oiseau de la forêt (Siegfried), Zdenka (Arabella)… Elle a fait ses débuts au Liceu de Barcelone dans le rôle de la Charmeuse (Thaïs) et Marzelline (Fidelio) au Teatro de la Maestranza de Séville. Elle chante Jupiter dans La Guerra de los Gigantes de Sebastián Durón au Teatro de la Zarzuela de Madrid, sous la direction de Leonar- do García Alarcón, Juliette (Romeo et Juliette) de Gounod à Tucumán (Argentine). Sa passion pour la musique baroque l’amène auprès d’ensembles comme La Capilla Real de Madrid, avec qui elle interprète The Fairy Queen de Purcell, La Messe de Minuit de Charpentier, et avec qui elle a participé en 2007 à une tournée sud-américaine organisée par la fondation Mozarteum.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).
Fondé en 1962, le Chœur du Grand Théâtre de Genève est un ensemble constitué de quarante-deux chanteuses et chanteurs professionnels issus d’une grande diversité de nationalités.
Composante essentielle du département artistique du Grand Théâtre de Genève, le Chœur participe aux productions qui font la renommée de l’institution genevoise. Pour certaines productions spécifiques qui nécessitent un plus grand effectif, des chanteurs supplémentaires professionnels rejoignent le groupe, permettant une flexibilité et une capacité d’adaptation selon les exigences de la programmation.
Grâce à la qualité de ses performances et son engagement, le Chœur du Grand Théâtre est non seulement reconnu pour son niveau d’excellence par la presse, mais ses prestations sont aussi saluées par les metteurs en scène, les chefs d’orchestre et le public. En 2023, le Chœur a une nouvelle fois été nominé aux Opera Awards.
Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans – a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel à l’occasion de la journée de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.
Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005- 2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création des œuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse.
Lancé en 2019, le programme d’artiste en résidence, avec notamment le compositeur Yann Robin, puis le pianiste Francesco Piemontesi et le violoniste Frank Peter Zimmermann permet à l’Orchestre de nouer de riches relations artistiques et de réaliser de dynamiques échanges. Daniel Harding a été nommé chef en résidence en 2021-22 pour deux saisons. La création d’un nouveau poste de chef.fe assistant.e auprès de Jonathan Nott pour la saison 2022-23 permettra sa lauréate, Ana María Patiño- Osorio, de préparer le programme de concerts, d’enregistrements, d’opéras et de tournées, et d’acquérir une expérience précieuse dans la gestion d’un orchestre.
Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. Il a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec Pentatone, l’OSR enregistre deux à trois albums par saison dont les deux derniers avec Jonathan Nott.
Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam, Moscou, Saint-Pétersbourg, Madrid) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Beijing, Shanghai, Bombay), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Pour la prochaine saison, l’OSR partira deux fois en tournée à l’étranger : avec des concerts notamment en Hongrie (Budapest), en République Tchèque (Brno), en Allemagne (Brême, Düsseldorf, Cologne, Münich), en Belgique (Anvers) ou encore en France (Lille).
L’OSR est l’hôte de nombreux festivals, citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange, le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques, le Lucerne Festival, Les Nuits Romantiques à Aix-les-Bains, le Festival de Radio France et Montpellier, le Gstaad Menuhin Festival, le Septembre Musical de Montreux, le Festival International de Santander, les Robeco Zomerconcerten à Amsterdam, le Grafenegg Festival en Autriche et les BBC Proms de Londres. L’OSR a également créé son propre festival : depuis 2020 il se produit à Genève-Plage, aux bords du Lac Léman avec des artistes comme Yoav Levanon, Marzena Diakun ou encore Francesco Piemontesi.
L’une des missions de l’OSR est de promouvoir la musique symphonique auprès des jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le public de demain et d’offrir une large palette d’activités. Celles-ci comprennent notamment les parcours pédagogiques qui préparent les enfants à venir aux concerts avec divers ateliers proposés en amont, les Concerts pour petites oreilles avec possibilité d’essayer des instruments, les Concerts en famille au Victoria Hall, les concerts scolaires et répétitions ouvertes aux classes en collaboration avec le département de l’instruction publique (DIP) de l’État de Genève. L’Orchestre réalisera comme chaque année une tournée en Suisse romande afin de permettre aux écoliers de tous les cantons romands de l’écouter.
L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le canton de Vaud, la Radio Télévision Suisse, les associations genevoise et vaudoise des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes.
Le baryton croate Leon Košavić a étudié avec Giorgio Surian à Zagreb et a bénéficié des conseils de José van Dam en tant qu’artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth. Leon Košavić a déjà plusieurs distinctions à son actif, dont le Premier prix Emmerich Smola-Förder (2015). En 2011, il fait ses débuts dans le rôle de Moralés (Carmen) à l’Académie de musique de Zagreb, puis apparaît sur la scène du Théâtre national de Croatie dans plusieurs productions de Mozart : Papageno (Die Zauberflöte), Masetto / Don Giovanni (Don Giovanni). Pour son rôle de Don Giovanni, il reçoit la plus haute distinction croate pour l’art théâtral dans la catégorie « performance exceptionnelle de jeunes artistes (-30 ans) ». Peu après, Leon Košavić fait ses débuts dans le rôle de Figaro (Il Barbiere di Siviglia) à l’Opéra national de Finlande, qu’il reprend à l’Opéra national du Rhin. Après ses premiers succès, il débute en 2019 à l’Opera Ballet Vlaanderen dans le rôle de Ruggiero (La Juive). Dernièrement, il interprète notamment les rôles d’Harlekin (Ariadne auf Naxos) et Giorgio Germont (La Traviata).
Ioan Hotea
Ténor
Le ténor roumain Ioan Hotea, né à Baia Mare en Roumanie, est diplômé de l’Académie de musique de Bucarest. Il fait ses débuts professionnels à l’âge de 21 ans dans le rôle de Nemorino (L’elisir d’amore) et se voit immédiatement engagé comme soliste à l’Opéra national roumain de Bucarest où il interprète notamment les rôles d’Alfredo (La traviata), d’Almaviva (Il barbiere di Siviglia) et de Don Ottavio (Don Giovanni). Lauréat de plusieurs concours, il reçoit le grand prix du concours international Hariclea Darclée en 2015. La même année, il se fait connaître en tant que lauréat du concours Operalia, où il obtient le premier prix dans les catégories Opéra et Zarzuela. Depuis, il se produit sur les plus grandes scènes européennes comme le Covent Garden, le Wiener Staatsoper, l’Opéra de Zurich, l’Opéra de Paris, et bien d’autres. Récemment, il se produit dans le rôle de Ferrando (Così fan tutte) aux Opéras de Wiesbaden et de Dresde, ainsi que dans celui de Sir Edgardo di Ravenswood (Lucia di Lammermoor) à Düsseldorf, sous la direction d’Antonio Fogliani.
Célèbre ténor engagé sur les plus grandes scènes lyriques, John Osborn est particulièrement reconnu pour ses interprétations de Don Ottavio (Don Giovanni) à La Scala ou Otello de Rossini (rôle-titre) au Wiener Staatsoper et au Covent Garden. Il incarne souvent les traits d’Arnold de Melchthal (Guillaume Tell), au Metropolitan, à Santa Cecilia, mais aussi au Grand Théâtre. Pour la scène genevoise, il incarne également un Faust d’anthologie à l’Opéra des Nations, sous la direction de Michel Plasson, et Raoul de Nangis (Les Huguenots), dirigé par Marc Minkowski. Parmi les récompenses prestigieuses de John Osborn, citons le prix Goffredo Petrassi 2010, le prix Aureliano Pertile 2012, le Bellini d’Oro 2014, le « Prix d’amis » 2015 des Amis de l’Opéra national des Pays-Bas, ainsi que le prix critique 2015-2016 des Amis du Liceu pour son interprétation de Benvenuto Cellini.
Après une carrière réussie en tant que danseuse dans divers ensembles, Maxine Braham est aujourd’hui une chorégraphe et metteuse en scène très recherchée pour la danse, l’opéra et le théâtre. Ses productions récentes ont vu le jour au Metropolitan Opera, au Théâtre Mariinski et au Covent Garden de Londres. Elle travaille étroitement avec le metteur en scène David Alden depuis de nombreuses années, sur des projets tels que La gazza ladra de Rossini et Lohengrin au Covent Garden de Londres, une Jenůfa récompensée par un Olivier Award, Lucia di Lammermoor et Otello à l’English National Opera de Londres, ainsi que trois opéras de jeunesse de Verdi : La battaglia di Legnano, I due Foscari et I lombardi alla prima crociata à l’Opéra de Hambourg. Ils collaborent également pour Peter Grimes à l’ENO, à l’Opéra des Flandres et au Deutsche Oper de Berlin, Katia Kabanova et Billy Budd à l’ENO et Un ballo in maschera au MET. Elle travaille avec les metteurs en scène Tim Albery, Daniel Slater et Yoshi Oida et signe des chorégraphies pour le LIFETheater Festival en Lituanie et le Belfast International Festival.
D. M. Wood
Éclairagiste
Éclairagiste de renommée internationale tant à l’opéra qu’au théâtre, D. M. Wood illumine les scènes du monde entier. Elle signe les éclairages de L’elisir d’amore et de Medea à Omaha, Margherita, Risurrezione, Salome, Don Bucefalo et Silent Night au Wexford Festival Opera, La Bohème à Florence, A Midsummer Night’s Dream et Tosca au Nevill Holt Opera, Don Giovanni et The Importance of Being Earnest au Northern Ireland Opera, L’Heure espagnole et Gianni Schicchi et Candide à l’Opéra national de Lorraine, Maria Stuarda à Seattle, Il barbiere di Siviglia et Le nozze di Figaro à Boston, Norma à Barcelone, Anna Bolena à Chicago, La Favorite à Graz, L’Enfant et les sortilèges au Bolchoï, Il trittico au Covent Garden de Londres. Ses productions récentes incluent A Midsummer Night’s Dream à Santa Fé et Die Walküre à l’Opéra Royal du Danemark, production pour laquelle elle se voit décerner le Prix Reumert en 2022.
Jon Morrell
Costumier
Le designer anglais Jon Morrell a étudié à la Central School of Art and Design de Londres. Il travaille régulièrement aux côtés de Tim Albery, pour qui il réalise les costumes de La finta giardiniera, Aïda et La bohème de Leoncavallo. Il réalise également les costumes pour des productions avec Christopher Alden, en particulier pour Wozzeck, Tosca et Partenope. Pour David Alden, il conçoit les costumes de Jenůfa, Katia Kabanova, Die Meistersinger et La gazza ladra, ainsi que les décors et costumes de Maometto II et Otello. Il collabore aussi avec les metteurs en scène Jonathan Miller, Matthew Richardson ou Graham Vick. Jon Murrell travaille régulièrement pour le ballet, notamment pour Scarlett’s Fearful Symmetries ou Page’s Tipping Point, ainsi que pour le théâtre, en particulier avec Richard III. Récipiendaire de nombreux prix internationaux, il obtient l’Olivier Award pour sa conception de costumes à deux reprises, pour Top Hat en 2013 et Anything Goes en 2022.
Gideon Davey
Scénographe
Originaire de Bristol, Gideon Davey travaille comme scénographe pour le théâtre, le cinéma et la télévision. En 2005, la revue Opernwelt l’élit « Designer de costumes de l’année » pour son travail sur Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi au Bayerische Staatsoper de Munich. En tant que scénographe, il collabore régulièrement avec David Alden. Il crée notamment les décors et les costumes de Don Giovanni de Mozart à Cologne et de Powder her face de Thomas Adès à Londres. À l’Opéra comique de Berlin, il crée les décors pour Alcina ainsi que celle de Rosenkavalier et réalise les costumes de l’opéra pour enfants Robin des Bois. Il est également costumier de la production scénique de Winterreise de Schubert avec Ian Bostridge. Il présente ses œuvres dans toute l’Europe, dont à l’Opéra de Birmingham ou aux opéras de Francfort, Zurich et Moscou. Dernièrement, il conçoit les costumes de La traviata de Verdi à Dresde, les décors de Wozzeck de Berg au Theater an der Wien, de même que ceux de Così fan tutte de Mozart au Bolchoï de Moscou et des Contes d’Hoffmann d’Offenbach à Karlsruhe.
David Alden
Metteur en scène
David Alden compte parmi les metteurs en scène les plus influents et les plus prolifiques au monde. Son travail à l’opéra est récompensé par de nombreux prix prestigieux, comme le South Bank Show Award pour sa production de Peter Grimes de Britten, ou ses trois prix Olivier, dont le plus récent en 2018 pour son Semiramide de Rossini au Covent Garden de Londres. Il reçoit également le Prix du théâtre bavarois pour une réalisation artistique individuelle, qui marque une relation de longue date avec le Bayerische Staatsoper. Parmi les moments forts de la saison passée, il a signé la mise en scène d’Anna Bolena à Zurich, de Lohengrin au Covent Garden ou du Ballo in maschera au Metropolitan Opera. Au cinéma et à la télévision, on peut citer une version de Die Winterreise de Schubert avec Ian Bostridge et Julius Drake, Die Siebe Todsünden de Weill, la production de L’incoronazione di Poppea du Welsh National Opera et un documentaire sur Verdi pour la BBC.
Marc Minkowski
Chef d’orchestre
Chef d’exception présent sur les scènes les plus prestigieuses, Marc Minkowski poursuit à Genève sa recherche sur le répertoire du grand opéra français, débutée avec Les Huguenots en 2020. Nous avions salué sa présence la même année avec le Messie de Haendel puis en 2022 avec La Juive de Fromental Halévy. Directeur de l’Opéra de Bordeaux de 2016 à 2021, il compte à son répertoire des œuvres allant du baroque au classique ainsi que quelques escapades avec Wagner et Verdi. Il s’inscrit aujourd’hui comme l’un des grands spécialistes de l’opéra français du XIXe siècle. Directeur artistique des Musiciens du Louvre qu’il a fondé en 1982, Marc Minkowski a créé le Festival Ré Majeure sur l’île de Ré (2011), a été directeur artistique de la Mozartwoche à Salzbourg (2013 à 2017) et conseiller artistique de l’Ensemble orchestral de Kanazawa au Japon. En 2018, il a été honoré comme chevalier de la Légion d’honneur.
Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la TrilogiePouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.
Né à Ekaterinburg, Dmitry Ulyanov est soliste du Théâtre Stanislavsky depuis 2000. Couronné du Grand Prix du Concours International du Festival UNESCO au Kazakhstan, il se produit non seulement dans les grands rôles de basse du répertoire russe — notamment Grémine (Eugène Onéguine), Pimène et Boris Godounov, Kontchak et Galitski (Prince Igor), le roi Dodon (Le Coq d’or) —, mais aussi dans le répertoire verdien et wagnérien — Philippe II (Don Carlos), Ferrando (Il trovatore), Padre Guardiano (La forza del Destino), Hunding (Die Walküre), Hermann (Tannhäuser), etc. Aujourd’hui, il est invité sur toutes les grandes scènes d’Europe. En 2015, Dmitry Ulyanov est nommé « Best Male Singer of the Year » pour le rôle d’Ivan Khovanski (Khovanchtchina) au Russian Opera Award « Casta Diva ». Au Grand Théâtre il incarne le Général Koutouzov dans Guerre et Paix, le Cardinal de Brogni dans La Juive et Boris Ismaïlov dans Lady Macbeth de Mtsensk.
Ruzan Mantashyan
Soprano
Très appréciée pour ses qualités vocales, musicales et scéniques, la jeune soprano Ruzan Mantashyan figure parmi les chanteuses les plus prometteuses de sa génération. Après des études de piano et de chant auprès de Valery Harutyunov, elle se perfectionne à l’Accademia di Belcanto – Mirella Freni à Modène, puis auprès de Hedwig Fassbender à Francfort. Ensuite, elle devient membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris jusqu’en 2016. Récompensée par le Prix Spécial du Concours Francisco Viñas de Barcelone, elle remporte le concours Toti Dal Monte avec sa Musetta (La Bohème), rôle qu’elle interprète à Trévise, Bolzano et Ferrare. Elle brille également en Susanna (Le nozze di Figaro), Fiordiligi (Così fan tutte) à Munich ou Xenia (Boris Godounov) à l’Opéra de Paris. À Genève, elle s’est faite particulièrement remarquer dans Mimì (La Bohème), Marguerite (Faust) et Natacha (Guerre et Paix).
Sidi Larbi Cherkaoui
Chorégraphe
Le directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève est d’abord apparu au firmament de la danse comme un interprète d’une souplesse saisissante et, immédiatement après, comme un chorégraphe prolifique capable de créer des mondes où le mouvement, la musique et l’architecture s’entremêlent sans heurt. Tout en étant directeur artistique d’Eastman, sa compagnie de danse contemporaine fondée en 2010, Cherkaoui a également dirigé le Ballet des Flandres entre 2015 et 2022. Depuis ses premières pièces créées aux ballets C de la B — Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004), chacune de ses œuvres fait événement : Loin (2005) pour le Grand Théâtre de Genève, Sutra pour Sadler’s Wells (2007), Boléro (2013) pour le Ballet de l’Opéra de Paris, avec le chorégraphe Damien Jalet et l’artiste performeuse Marina Abramović, L’Oiseau de feu (2015) pour le Ballet de Stuttgart, Medusa (2019) pour le Royal Ballet de Londres, et Laid in Earth (2021) pour l’English National Ballet ont été le résultat de rencontres mémorables avec des compagnies de ballet à travers l’Europe. Cherkaoui a réalisé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017) pour le Ballet royal de Flandre et a découvert le monde de l’opéra lorsqu’il a été invité à chorégraphier Der Ring des Nibelungen (2010-2013), mis en scène par Guy Cassiers à La Scala de Milan. En tant que metteur en scène d’opéra, il a dirigé Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (2016), Alceste de Christoph Willibald Gluck (2019) et Hanjo de Toshio Hosokawa (2023), Satyagraha de Philip Glass (2017) et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović. Depuis le milieu des années 2010, il a chorégraphié clips musicaux et performances pour Beyoncé, dont le medley Lemonade pour les Grammy 2017. La même année, il fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe de la comédie musicale Jagged Little Pill d’Alanis Morissette. Il a également chorégraphié la reprise en 2022 de l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.
Née à Vladikavkaz, Elena Tsallagova obtient une bourse pour entrer au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Elle chante ensuite au Théâtre Mariinsky et remporte le concours Rachmaninoff. En octobre 2006, elle devient membre du Programme des jeunes artistes de l’Opéra national de Paris, où elle interpréte des rôles comme Despina dans Così fan tutte et le rôle-titre dans La Petite Renarde rusée. De 2008 à 2010, elle est membre de l’ensemble de l’Opéra d’État de Bavière et puis, en 2013, rejoint la troupe du Deutsche Oper de Berlin. La saison dernière, elle a fait ses débuts dans le rôle de Violetta. Au cours de la saison 2018-19, elle fait ses débuts au DNO dans le rôle de Mélisande et chante Leïla dans Les Pêcheurs de perles. En 2019-20, elle chante Musetta à l’Opéra national de Paris, la Passion selon Saint Matthieu à Berlin et fait ses débuts à la Semaine Mozart de Salzbourg. On l’a justement entendue au Grand Théâtre lors de la production Der Messias de Robert Wilson sous la direction de Marc Minkowski.