Disponible sur OperaVision à partir du
22 juillet 2022 à 19h CET
jusqu’au
22 janvier 2023 à 12h CET > voir
Disponible sur RTS le
8 septembre 2022 > plus d’info
Aperçu
Avertissement de santé
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La scénographie du spectacle Turandot contient certains motifs lumineux, lumières clignotantes et lasers susceptibles de déclencher des réactions chez un très faible pourcentage d’individus sensible à la stimulation lumineuse (photo-sensibilité). Si vous êtes concerné·e·s, nous vous conseillons de consulter votre médecin avant votre venue.
Everything will be okay in the end. If it’s not okay, it’s not the end.
John Lennon
Infos et distribution
Œuvre
Infos et distribution
Opéra de Giacomo Puccini
Livret de Giuseppe Adami et Renato Simoni d’après la pièce homonyme de Carlo Gozzi
Créé à Milan en 1926
Version du final de Luciano Berio, créée à Los Angeles en 2002
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève 1995-1996
En coproduction avec le Tokyo Nikikai Opera
20, 22, 24, 29 juin et 1 juillet 2022 – 20h
26 juin et 3 juillet 2022 – 15h
Chanté en italien avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 2h30 avec un entracte
Chœur du Grand Théâtre de Genève Maîtrise du Conservatoire populaire Orchestre de la Suisse Romande
Avec le soutien de :
PARTENAIRE DE L’ART CONTEMPORAIN À L’OPÉRA
UN GÉNÉREUX DONATEUR CONSEILLÉ PAR CARIGEST SA
Œuvre
Le dernier opéra de Puccini est fait d’énigmes. Dans la Cité interdite de Pékin, l’empereur de Chine règne en maître. Sa fille Turandot n’est pas encore mariée et elle a jusqu’ici refusé tous ses prétendants. Elle met les princes à l’épreuve avec trois énigmes : s’ils n’y répondent pas correctement, ils sont mis à mort par décapitation. Des cohortes entières d’hommes ont déjà échoué et perdu leur tête et leur vie. C’est maintenant au tour du prince tatare Calaf de s’essayer à répondre aux énigmes. Il est fasciné par la gloire de cette femme et, à la surprise générale, Calaf résout effectivement les trois énigmes que lui pose Turandot : l’espoir, le sang et Turandot elle-même. La princesse lui est donc promise, comme le prévoit la volonté impériale. Mais Turandot hésite, elle, à tenir cette promesse. Puccini a interrompu la composition de l’œuvre dans le troisième acte. Le maestro est mort en 1924 avant d’avoir achevé le duo final et c’est son collaborateur Alfano qui termina l’opéra. La création mondiale de l’œuvre en 1926 à La Scala de Milan servit également de commémoration funéraire pour Puccini. Arturo Toscanini dirigea l’œuvre jusqu’aux dernières notes écrites par Puccini. Puis il s’arrêta, avec ces paroles : « Ici finit l’œuvre du maître. Après cela, il est mort. » Par la suite, l’opéra a pris sa place sur les scènes du monde avec le final écrit par Alfano, sans que celui-ci n’ait jamais vraiment été accepté. Pour cette raison, la maison d’édition Ricordi commanda un nouveau final, moins grandiloquent, au grand compositeur italien Luciano Berio. Le final de Berio, terminé en 2002, un an avant la mort du compositeur, sera exécuté dans cette production genevoise pour la première fois en Suisse. La nouvelle mise en scène de Daniel Kramer transpose la vieille matière du conte dans un monde futuriste dans lequel Turandot exerce sa magie et sa puissance. L’emprise de cette femme qui ne veut pas devenir femme transforme l’État en une dictature de surveillance policière. Dans un monde-jeu dystopique aux allures de Hunger Games, elle élimine les hommes superflus et organise la reproduction et l’élevage de l’espèce dans un parc humano-mécanique. Pour le metteur en scène étasunien, la pièce est l’occasion d’aborder les dimensions archaïques de l’éternelle lutte entre les sexes. Le fameux collectif artistique teamLab sera responsable pour la première fois de la scénographie étendue d’une production d’opéra, mêlant la plupart des technologies visuelles de pointe dans un feu d’artifice d’effets inconnus du genre lyrique. Leurs créations lumineuses ont été exposées partout dans le monde et forment un art immersif qui absorbe et envoûte spectatrices et spectateurs dans son flux avant-gardiste. Après son succès dans les productions d’Aida au cours de la saison 2019-2020 du Grand Théâtre de Genève et dans La Cenerentola la saison passée, qui remplaça cette production de Turandot, impossible à exécuter sous les mesures covidiennes, Antonino Fogliani nous revient à la direction musicale, célèbre pour ses prestations dans le répertoire italien. Après Elektra, on retrouve la voix dramatique par excellence d’Ingela Brimberg qui incarnera la glaciale princesse Turandot. La soprano Francesca Dotto prête elle sa voix innocente à la lumineuse Liú.
Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.
Intropéra 45 minutes avant le spectacle
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Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Foyer du GTG
Apéropéra Jeudi 9 juin à 18h30
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Autour de Turandot
C’est l’histoire d’une princesse chinoise, d’un prince tartare et d’une esclave.
C’est l’histoire d’une soprano, d’une basse et d’une autre soprano.
(L’opéra, c’est toujours des histoires compliquées à raconter…)
C’est l’histoire d’une vaudoise, d’un musicologue et d’une psychologue qui cherchent à décoder un message crypté au milieu de l’opéra Turandot. Leurs « baboleries » musicologiques se poursuivent autour d’un jeu, mais l’affaire se corse quand les autres personnages de l’opéra s’incrustent dans le débat, essayant de comprendre à leur tour ce que Puccini a voulu leur faire dire.
Une joyeuse manière de réconcilier les explications musicologiques et l’imagination poétique.
Une proposition de David Christoffel et Anya Leveillé (Espace 2, RTS).
En partenariat avec la Haute Ecole de Musique de Genève et l’Unité de musicologie de l’Université de Genève, dans le cadre du séminaire d’initiation à la médiation musicale de Nancy Rieben.
Etudiant·e·s :
Barbara Barandun, Christophe Bitar, Emma Delannoy, Juliette Larmagnac, Jennifer Legrand, Camille Peron, Matthieu Will
Jeudi 9 juin 2022
Dès 18h30
Entrée CHF 25.– (premier drink compris)
Dans les foyers du GTG
Éclairage Mercredi 15 juin à 18h30
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La cinquième énigme de Turandot, présenté par Sandro Cometta
Si quatre sont les énigmes proposées et résolues dans le livret par les personnages principaux de l’opéra, l’interruption de la partition, deux scènes avant la fin, par leur créateur, reste toujours sans réponse. Turandot peut-il avoir une fin ?
Mercredi 15 juin 2022
À 18h30
Au Théâtre de l’Espérance > plan d’accès
Atelier chant / choral avec Maud Bessard Morandas autour de Turandot
Pour toutes et tous à partir de 10 ans.
Les enfants doivent être accompagnés d’un adulte participant à l’atelier.
Trois grandes épreuves sont à traverser pour accéder à l’amour de la princesse Turandot ! Venez découvrir l’œuvre emblématique de Puccini en (re)découvrant le chant, le corps et l’improvisation collective au foyer du Grand Théâtre de Genève, avec la chanteuse soprano et chef de choeurs, Maud Bessard-Morandas.
Atelier accessible à toutes et à tous, mélomanes, débutant·e·s ou averti·e·s !
Samedi 18 juin 2022
À 11h
Entrée CHF 15.–
CHF 10.– (jusqu’à 12 ans)
Au GTG
Turandot sous les étoiles Vendredi 24 juin à 21h
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Pour fêter la musique ensemble, le Grand Théâtre vous invite sous les étoiles, non pas celles de son immense plafond en voie lactée de l’artiste Jacek Stryjenski à la place de Neuve, mais bel et bien celles qui vous attendent en plein air, dès que la nuit commence à tomber, au parc des Eaux-Vives. En entrée libre, venez vivre Turandot de Giacomo Puccini, sur grand écran, le vendredi 24 juin 2022 à 21h.
Une soirée à la belle étoile, les pieds dans l’herbe et la musique de Puccini dans les oreilles. Dans les yeux, le ciel, le lac et la production du Grand Théâtre de Genève.
Après la mémorable soirée de juin 1998 avec la projection de Madama Butterfly du même Puccini, venez fêter la musique ensemble au parc des Eaux-Vives. À ne pas manquer !
Vendredi 24 juin 2022
À 21h
Au Parc des
Entrée libre et gratuite
Au parc des Eaux-Vives
Late Night #3 Samedi 25 juin
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«Early Late Night» : workshops, films, performances & DJ set en partenariat avec Electron Festival
Pour sa 3e et dernière Late Night de la saison, le Grand Théâtre s’associe à Electron Festival et à la Fête de la musique : ateliers Quizopéras pour les familles (10h et 12h30), projections de films sur l’histoire de la musique électronique (de 11h à 21h), performances live (de 15h à 22h au Bar bleu) avec Thierry Charollais (ambient), Theseshapes (electro tech), L A Flyte (electro + chant), Haig Gragian (electro arménienne), LyOsun (electro pop), Mavro (electro stellaire) et Boodaman (Electro modulaire). A 23h, le collectif Wolly DJs prendra place sur le balcon du Grand Théâtre, place de Neuve, pour ambiancer la foule jusqu’à 1h du matin.
Samedi 25 juin 2022
De 11h à 1h
Entrée libre
Grand Théâtre de Genève
N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
À l’issue de la représentation du 29 juin, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].
21-22
Saison 21-22
Programmation
Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.
Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.
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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.
Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).
William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Omar Mancini
Tenor
In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Giulia Bolcato
Soprano
Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.
Luca Bernard
Tenor
Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.
Luca Bernard
Ténor
Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.
Madeline Wong
Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.
Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France- Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.
Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier. Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride. Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste. La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.
Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.
Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.
Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.
William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).
Après des études de chant au CNSM de Paris puis au Conservatoire de Genève, Marc Mazuir démarre sa carrière de soliste au Grand Théâtre de Genève en 1989. Ces dernières années, il chante Dandini (La Cenerentola) en tournée avec l’orchestre de Lille, Figaro (Il barbiere di Siviglia) à Tours, Il Marito (Amelia al Ballo) de Menotti à l’Opéra de Lausanne, à Vichy, à l’Opéra-Comique à Paris, puis à Tours, Germont (La traviata) au Festival des Nuits de La Sainte-Victoire et lors d’une tournée en Suisse, Enrico (Lucia di Lammermoor) et Rigoletto avec Digest Opéra à Avenches, puis Alfio (Cavalleria rusticana) à Yverdon. Il interprète Le Grand-Prêtre (Samson et Dalila) au Teatro Regio de Turin, puis Renato (Un ballo in maschera) à Metz et Darmstadt. En août 2022, Marc Mazuir a interprété Scarpia (Tosca) aux arènes de Martigny avec un grand succès.
Sam Furness
Ténor
Ce jeune ténor britannique a remporté en 2012 le prestigieux Royal Academy of Music Club Prize. La saison dernière il a chanté le rôle-titre des Contes d’Hoffmann pour l’English Touring Opera, Aristea de L’Orontea, Tamino de Die Zauberflöte et Quint de The Turn of the Screw au Northern Ireland Opera et le rôle- titre d’Albert Herring à Florence. Il s’est aussi produit comme Joe de La Fanciulla del West, Steva de Jenůfa, Baron Lummer de Intermezzo, Novice de Billy Budd, Jaquino de Fidelio, Frederic de The Pirates of Penzance, Don Ottavio de Don Giovanni, Lenski d’Eugène Onéguine et Bénédict de Béatrice et Bénédict.
Simone Del Savio
Baryton
Diplômé en 2004 du Conservatoire de Turin, le baryton Simone Del Savio a été choisi en 2005 pour l’Accademia Rossiniana d’Alberto Zedda. Son vaste répertoire s’étend de Rossini à Mozart et Donizetti, et de Verdi à Puccini. Parmi les nombreux rôles qu’il a interprétés, on peut citer Leporello, Don Alfonso, Bartolo au Teatro dell’Opera de Rome, au Teatro Regio de Turin et à l’Opéra national de Paris, Don Alvaro dans Il viaggio a Reims à La Scala de Milan et au Teatro dell’Opera à Rome, Don Pasquale en 2014 en tournée dans plusieurs théâtres français, Giorgio Germont à la Deutsche Oper Berlin et au Grand Théâtre de Genève, Schaunard et Marcello, notamment au Royal Opera House de Londres, à l’Opéra national de Paris et au Teatro Comunale de Bologne, dirigé par Juraj Valcuha. Simone Del Savio a incarné Dandini dans La Cenerentola et Ping dans Turandot au Grand Théâtre de Genève.
Francesca Dotto
Soprano
Francesca Dotto, née à Trévise en 1987, suit une formation classique et obtient un diplôme de flûte au Conservatoire de Bologne avant de faire ses débuts à La Fenice de Venise en 2012 en chantant Musetta dans La bohème de Puccini. Elle est engagée par la suite dans Lucrezia Borgia, La traviata, Così fan tutte ou Don Giovanni à Rome et sur les scènes européennes. Elle fait ensuite ses débuts au Staatsoper de Vienne dans le rôle de Musetta, chante Viaggio a Reims à Rome, Don Giovanni à Venise, à nouveau La traviata et La bohème à Florence, Naples et Tokyo, Micaela dans Carmen à Cagliari, Liù dans Turandot à La Fenice, Anna Bolena, La traviata et Turandot à l’Opéra de Rome, Così fan tutte à Dresde, les débuts de Marino Faliero au Festival Donizetti de Bergame, La traviata à Berlin, Ernani à Piacenza et Reggio Emilia, Il Trovatore à Venise, Norma à Lausanne. Elle aurait dû incarner Violeta dans notre production annulée de La traviata en juin 2021.
Teodor Ilincăi
Ténor
Après des études de hautbois, Teodor Ilincăi débute sa carrière de chanteur à l’Opéra national de Roumanie en 2008. L’année suivante, il se produit au Staatsoper de Hambourg et au Wiener Staatsoper dans le rôle de Ismaele (Nabucco), au Royal Opera House en incarnant Rodolfo (La bohème). Bien qu’il se concentre d’abord sur le répertoire de ténor lyrique, il entame sa mue vers la tessiture de ténor « lirico spinto » en 2015, en interprétant Pollione (Norma) à Bucarest, ainsi que Cavaradossi (Tosca), Don Carlo (rôle-titre) et Pinkerton (Madama Butterfly). Teodor Ilincăi est lauréat de nombreux concours, dont le premier prix au Great Tenors Tournament (2008). En tant qu’ambassadeur culturel, il est distingué par le prix de l’Elite Art Club Unseco de Roumanie (2013) et en 2016, il reçoit le titre honorifique de Chevalier par le roi de Roumanie Mihai I.
Liang Li
Basse
Né en Chine, Liang Li suit des études de chant à Tianjin et Pékin. Il est lauréat de plusieurs prix : concours international de l’ARD de Munich, Voix nouvelles de la Fondation Bertelsmann et Concours International d’Opéra de Shizuoka au Japon. Il a chanté sous la direction de grands chefs, dont Myung Whun Chung, Manfred Honeck, Mariss Jansons, Axel Kober, Jonathan Nott, Zubin Mehta, Simon Rattle, François-Xavier Roth, et joué sous la direction de metteurs en scène tels que Richard Eyre, David Hermann, Barrie Kosky et Alex Ollé. Liang Li se produit sur les grandes scènes internationales comme l’opéra de Hambourg, de Stuttgart, le Deutsche Oper de Berlin, le Semperoper de Dresde, le Grand Théâtre de Genève, l’Opéra de Paris, le Musikverein de Vienne, le Carnegie Hall de New York, le Festival d’Édimbourg, le Festival de Baden-Baden ou encore le Wiener Festwochen. Il a été nommé « Kammersänger » à l’opéra de Stuttgart.
Chris Merritt
Ténor
Le ténor légendaire Chris Merritt a eu une carrière étendue et variée de projets et d’engagements internationaux du plus haut niveau, qui s’étend maintenant depuis ses débuts en 1975. Sa carrière comprend une collaboration étroite avec des chefs d’orchestre célèbres de Claudio Abbado à Riccardo Muti ainsi qu’avec les plus grands metteurs en scène. Il a chanté dans des théâtres internationaux tels que le Metropolitan Opera, le Teatro alla Scala, l’Opéra de Paris, le Royal Opera Covent Garden, l’Opéra de San Francisco, le Teatro La Fenice, le Teatro San Carlo, le Wiener Staatsoper, le Bayerische Staatsoper, le Semper Oper Dresden, le Théâtre Royal de La Monnaie, le Gran Teatre del Liceu, le Nomori Opera Tokyo, le Grand Théâtre de Genève, le Théâtre du Châtelet, entre autres. À partir de 1995, la carrière de M. Merritt a commencé à orienter sa carrière vers le répertoire allemand, slave et du 20e siècle.
Tim Claydon
Chorégraphie
Tim Claydon a suivi une formation en danse classique et a travaillé comme danseur de ballet et trapéziste. Il a notamment chorégraphié et dirigé les mouvements dans Romeo and Juliet (The Globe), Effigies of Wickedness (The Gate), The Phoenix, La traviata, Don Carlos (Houston Grand Opera), Parsifal (Chicago Lyric), Pyramus and Thysbe (Canadian Opera), L’elisir d’amore (Pittsburgh Opera), Madama Butterfly, L’elisir d’amore (Opera Oviedo), Carmen (Vlaamse Opera), Les Contes d’Hoffman (Malmö Opera), Belshazzar (Grange Festival), Manon Lescaut (Opera Holland Park). Il dirige ses propres œuvres, dont la plus récente est In search of Youkali, une collection de chansons de Kurt Weill.
Simon Trottet
Éclairagiste
Simon Trottet fait ses débuts au Grand Théâtre de Genève en 1999 avec Werther dans la mythique mise en scène de Willy Decker. Depuis 2002, il est chef du service éclairage du Grand Théâtre de Genève et participe à de nombreuses productions, dont Lady Macbeth de Mtsensk, Die Fledermaus, Don Giovanni et Aida.
Il se rend à deux reprises à l’Opéra National de Corée pour Otello en 2014 et Der fliegende Holländer l’année suivante, mis en scène par Lawless. En 2016, il éclaire Aladin et la lampe merveilleuse composé par Nino Rota à Saint-Étienne. Il s’exporte aussi au Teatro Real de Madrid à l’Opéra du Rhin de Strasbourg, ainsi qu’au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines. Simon Trottet s’occupe également des lumières de l’opéra baroque Il Giasone de Cavalli et du Baron tzigane de Johann Strauss à Genève. En 2018, il se rend à nouveau à Saint- Étienne pour éclairer une nouvelle production du Faust de Gounod. En 2022, il crée au Grand Théâtre les lumières de Turandot dans la mise en scène de Daniel Kramer.
Kimie Nakano
Costumière
Après des études de littérature à Tokyo, Kimie Nakano étudie la création de costumes à l’École national supérieure des arts et techniques du Théâtre de Paris. Elle collabore avec de nombreux chorégraphes et compagnies de ballet, notamment Didy Veldman (360° au Luzerner Theater, Carmen à l’Opéra et Ballet national de Lituanie), Royal Danish Ballet et Northern Ballet. Elle travaille avec Akram Khan notamment pour les costumes de Vertical Road, Dust, iTMOi, Gnosis, Technê (pour Sylvie Guillem), Xenos (Athènes, 2018) et Outwitting the Devil (Stuttgart, 2019). Elle réalise en outre les costumes de Qutb (Sadler’s Well’s, 2016), ainsi que Fall de Sidi Larbi Cherkaoui, présenté au Grand Théâtre de Genève en novembre 2019. Son œuvre a également été exposée à la Quadriennale de Prague (2015) et au Victoria and Albert Museum de Londres.
teamLab
Scénographie,arts numérique et lumineux
Collectif artistique interdisciplinaire, teamLab regroupe des artistes, ingénieurs, informaticiens, éducateurs et architectes réunis autour de l’exploration des synergies entre art, sciences, technologie et nature. Fondé en 2001 par Toshiyuki Inoko et quelques amis comme « laboratoire d’expérimentation en création collective », le groupe a pour but de créer des expériences artistiques qui interrogent les liens entre l’humain et le monde. teamLab expose ses travaux d’installation immersive de lumières et d’art numérique interactif avec le grand public dans le monde entier, y compris à New York, Londres, Paris, Singapour, Pékin, Melbourne et Milan. Trois musées permanents consacrés à ses œuvres ont été inaugurés à Tokyo, Shanghai et Macao en 2018, 2019 et 2020 et d’autres ouvertures sont prévues à Hamburg, Utrecht, Pékin et Jeddah.
Après avoir œuvré pendant trois ans pour que l’English National Opera renoue avec le succès, Daniel Kramer quitte son poste de directeur artistique du ENO en 2019 afin de reprendre sa carrière de metteur en scène au théâtre et à l’opéra. Sur la scène de l’ENO, il réalise T he Mask of Orpheus, Jack the Ripper, War Requiem et La traviata, montée également au Theater Basel. Son Pelléas et Mélisande ainsi que Le Château de Barbe-Bleue au Mariinsky et au Bolchoï sont distingués par les prestigieux prix russes du théâtre que sont les Golden Mask Awards. Son remarquable Punch & Judy repris à Genève en 2008 remporte les prix Outstanding Achievement in Opera et South Bank Award lors de sa création à l’ENO. Au théâtre, il monte Romeo and Juliet au Globe, Woyzeck à New York et Londres et les Tableaux d’une exposition au Sadler’s Wells et Young Vic de Londres.
Antonino Fogliani
Chef d’orchestre
Formé aux conservatoires de Bologne et de Milan, le chef italien Antonino Fogliani conquiert les plus grandes scènes après ses débuts au Rossini Opera Festival (Pesaro) pour Il viaggio a Reims (2001). Directeur musical du Festival Rossini in Wildbad depuis 2012 et principal chef invité du Deutsche Oper am Rhein depuis 2017, il dirige récemment Maria Stuarda à La Scala, Tosca aux Arènes de Vérone, Rigoletto au Teatro di San Carlo, Turandot au Bolchoï, Lucia di Lammermoor à la Bayerische Staatsoper, Carmen au Festival de Bregenz. Outre plusieurs titres de Rossini (dont Ciro in Babilonia, Mosè in Egitto, Semiramide, Guillaume Tell, Otello) chez Naxos, sa discographie inclut des raretés de Donizetti (Ugo, conte di Parigi, Dynamic), Cimarosa (Il marito disperato, Bongiovanni) ou Vaccaj (La sposa di Messina, Naxos). Au Grand Théâtre de Genève, on le retrouve dans Aida (2019), La Cenerentola (2020), Turandot (2022) et Nabucco (2023).
Ingela Brimberg
Soprano
Célébrée pour sa versatilité vocale et dramatique, la soprano suédoise Ingela Brimberg incarne avec grand succès les rôles wagnériens de Brünnhilde, Elsa et Senta dans Der fliegende Holländer à Vienne, Bruxelles, Hambourg, Berlin et Madrid. Elle brille aussi dans Elektra et Salome de Strauss et déploie ses talents dans les rôles-titres de Tosca, Aida, Jenůfa, Katja Kabanova et Manon Lescaut. Elle s’est produite en concert dans Elektra au Festival de Verbier et dans le rôle de Senta en grande tournée européenne sous la baguette de Marc Minkowski, enregistrée chez Naïve. Au cours de la saison 2019/20, elle a chanté sa première Isolde dans une nouvelle production de Tristan und Isolde à l’Oper Köln. Elle a débuté enfin cette saison sur la scène genevoise, premièrement en Elektra, puis en Turandot.
Stephan Müller est né à est Oberbuchsiten en Suisse. Il est metteur en scène d’opéra et de théâtre. Il débute sa carrière en tant qu’assistant au Théâtre de Bâle en 1972, mais quelques années plus tard, il décide de poursuivre ses études en théâtre et en danse à New York. De 1980 à 1988, Stephan Müller travaille sur les scènes internationales en tant que metteur en scène indépendant, avant de réintégrer le Théâtre de Bâle. Il a par la suite codirigé le Theater am Neumakt à Zurich, a été metteur en scène et dramaturge au Burgtheater à Vienne et a travaillé ailleurs en Europe, aux États-Unis et en Chine. En 2013, il reçoit le prix Dorothea-Neff pour sa mise en scène, au Volkstheater de Vienne, d’Anna Karenina, adaptée du roman de Tolstoï par Armin Petras. Au Grand Théâtre de Genève, il a récemment été dramaturge d’Elektra dans la mise en scène d’Ulrich Rasche ou encore de Turandot dans la mise en scène de Daniel Kramer en 2022.
Né à Glasgow, Michael Mofidian est diplômé de l’université de Cambridge et de la Royal Academy of Music, où il reçoit le prix Pavarotti (2017). De 2018 à 2020, il est membre du Jette Parker Young Artists Programme où il a fait ses débuts au Royal Opera House Covent. Garden dans le rôle d’Angelotti (Tosca) puis revient dans le rôle de Colline (La bohème). Membre du jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour la saison 21-22, on l’a entendu dans Les Pêcheurs de perles, Elektra ou encore Turandot. En 2023/24 il fait ses débuts dans le rôle de Créon (Médée) pour le Teatro Real de Madrid, Polyphemus (Acis and Galatea) pour le Potsdam Winteroper et Nick Shadow (The Rake’s Progress) au Grange Festival. En récital, il s’est produit entre autres au Wigmore Hall, au Queen’s Hall d’Édimbourg, au City Halls de Glasgow et aux festivals de lieds d’Oxford et de Leeds. On a également pu l’entendre à de nombreuses reprises sur BBC Radio 3.
Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la TrilogiePouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.
D’origine lyonnaise, Julien Henric étudie le théâtre et le chant dans sa ville natale. En 2018, il est nommé révélation lyrique de l’ADAMI. Membre du Jeune ensemble du Grand Théâtre de Genève de 2020 à 2022, Julien Henric y a incarné les rôles de l’Adjudant de Koutouzov (Guerre et Paix), un jeune serviteur (Elektra), Pong (Turandot) et Janek Prus (L’Affaire Makropoulos). La saison 2023-2024 de Julien Henric est marquée par ses nombreux débuts : au Festival de Bergame dans Lucia di Lammermoor (Arthur Bucklaw), à l’Opéra d’Avignon dans La Flûte Enchantée (Tamino), à l’Opéra national du Rhin dans Guercoeur (Heurtal), à l’Opéra national de Grèce pour Pénélope (Ulysse), à l’Opéra de Saint-Étienne pour la 9e Symphonie de Beethoven ainsi qu’au Festival d’Auvers-sur-Oise dans la Petite Messe solennelle de Rossini. Il est également de retour à l’Opéra National de Paris dans The Exterminating Angel (Lucas), ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève dans Don Carlos (Le Comte de Lerme).