Information Représentation du dimanche 26 décembre 2021 à 20h
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Les Pêcheurs de perles sans orchestre et jouée au piano
Cher public,
Pour des raisons sanitaires liées au COVID, l’Orchestre de la Suisse Romande a jugé trop risqué d’être présent en fosse et a donc décidé de ne pas jouer lors de la représentation des Pêcheurs de perles de ce dimanche 26 décembre 2021 à 20h. Par conséquent, la partie orchestrale sera jouée au piano. Sur scène, la production reste inchangée.
Nous sommes désolés pour cette situation bien indépendante de notre volonté.
Si vous avez des billets et que vous ne souhaitez pas assister à la représentation, voici les options qui s’offrent à vous :
Si vous désirez que le montant total correspondant à vos billets annulés soit crédité sur votre compte du Grand Théâtre de Genève, merci d’envoyer un email à [email protected].
Vous pouvez également demander le remboursement de ce montant sur votre compte bancaire. Pour ce faire, merci de nous transmettre vos coordonnées postales complètes, accompagnées de votre IBAN par email à [email protected].
Aperçu
Ces senteurs douteuses, ces vents tournants annonciateurs d’une agitation plus profonde, un incident futile m’en a fourni le premier indice et reste dans ma mémoire comme un présage.
Claude Lévi-Strauss, Chapitre IV : La quête du pouvoir, Tristes tropiques.
Infos et distribution
Œuvre
Mesures sanitaires
Infos et distribution
Opéra de Georges Bizet
Livret de Michel Carré et Eugène Cormon
Créé à Paris en 1863
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 1950
Production du Theater an der Wien
10, 15, 17, 19, 21, 23, 26 Décembre 2021 – 20h
12 Décembre 2021 – 15h
Chanté en français avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 2h30 avec un entracte inclus
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Avec le soutien de
Œuvre
Pendant la période du nouvel impérialisme de la seconde moitié du XIXe siècle, les lieux éloignés et les éléments musicaux ostensiblement étrangers faisaient fureur sur la scène de l’opéra. En 1863, Georges Bizet, 25 ans, est chargé par le directeur du Théâtre-Lyrique de Paris de composer une œuvre de ce type : son premier grand projet d’opéra après son prestigieux Prix de Rome. Il n’a cependant pas le droit de choisir son sujet ou son livret. Les librettistes aguerris Eugène Cormon et Michel Carré avaient déjà écrit Les Pêcheurs de Catane pour Aimé Maillart en 1860. Ils ont conservé son triangle amoureux comme intrigue pour le jeune Bizet, mais l’ont déplacé de la Sicile (pas assez dépaysante) au Mexique d’abord, puis à Ceylan, comble de l’exotique, en l’agrémentant de rituels païens et de séduisants « indigènes » – tous des chanteurs européens grimés en brun – exprimant les émotions grandiloquentes d’un mélodrame européen romantique. Sur la plage, les pêcheurs de perles attendent la vierge consacrée, qui doit apaiser la mer par ses prières afin qu’ils puissent vaquer à leurs occupations en toute sécurité. Zurga, leur nouveau chef, et son ami, le chasseur Nadir, sont un jour tombés amoureux de la même jeune femme, mais ont juré de ne pas la poursuivre au nom de leur amitié. Mais Nadir a secrètement rompu ce serment et s’est approché d’elle. Lorsque la vierge voilée apparaît, Nadir reconnaît immédiatement Leïla, celle qu’il aime. Difficile de présenter de nos jours ce type de livret sans doute pittoresque pour l’époque des empires coloniaux mais à plus d’un égard inacceptable pour la nôtre. La musique de Bizet donne cependant aux personnages unidimensionnels des Pêcheurs de perles une grande pertinence émotionnelle et de ce fait, l’œuvre vaut très certainement la peine qu’on y replonge à la recherche de ses miroitements et opalescences. C’est certainement l’avis de la jeune Néerlandaise Lotte de Beer qui signa cette production pour le Theater an der Wien de Vienne en 2014. L’étoile montante de la mise en scène joue de la déconstruction pour transformer les coïncidences et l’exotisme de pacotille et créer un univers dynamique sur scène : tout comme le Ceylan exotique du XIXe est devenu au XXIe le Sri Lanka, paradis de vacances tropicales et de séjours wellness, de Beer cherche un pendant contemporain et divertissant à la tendance à raconter des histoires dans des régions et des cultures éloignées. Elle le trouve dans les émissions-concours de la téléréalité où des candidat-e-s européen-ne-s se lancent dans un défi sur une île exotique sans savoir à quoi s’attendre. Du théâtre d’Ibsen, elle tire le concept de « mensonge vital », pour désigner les rebondissements invraisemblables de l’histoire de Leïla, Nadir et Zurga, aussi crédibles que les aléas préprogrammés d’une Loft Story ou d’une Île de la tentation. Le jeune chef belge David Reiland, passionné de la musique du Second Empire français, dirigera l’Orchestre de la Suisse Romande et un trio de solistes formé par la soprano russe Kristina Mkhitaryan, que l’on a pu apprécier dans Les Indes galantes, du ténor canadien Frédéric Antoun, grand spécialiste des rôles exigeants du répertoire français, complété par le puissant baryton norvégien Audun Iversen.
Mesures sanitaires
Un dispositif d’accueil ajusté aux règles sanitaires pour votre confort et votre sécurité sera mis en place pour vous accueillir. Suivant les directives des autorités, dès le lundi 20 décembre 2021, selon la règle dite des « 2G » seules les personnes disposant d’un Certificat COVID attestant d’une vaccination ou d’une guérison auront accès à la salle. Le certificat accompagné d’une pièce d’identité sera demandé à l’entrée du bâtiment. Le port du masque est obligatoire.
Ouverture des portes 1 heure avant le début de la représentation. Nous vous recommandons de venir tôt pour éviter les files d’attente lors de votre entrée dans le bâtiment. Le GTG ne propose plus de dispositif de test rapide antigénique avant les spectacles.
Découvrez toutes les activités qui gravitent autour de la production.
Intropéra 45 minutes avant le spectacle
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Vite, vite ! La cloche ne sonne pas encore mais 45 minutes avant le spectacle, on se rafraîchit la mémoire, on s’éveille au printemps de l’opéra : un petit avant-goût qui vous rapporte les clés de l’œuvre et vous guide à l’intérieur des mondes merveilleux, apocalyptiques, critiques ou hyperréalistes créés par les équipes artistiques pour chaque production. Vite, vite, le temps d’attraper un verre de bulles au pas- sage et vous voilà assis(e) sous le plafond scintillant des mille et un opéras !
45 minutes avant chaque représentation
Entrée libre avec le spectacle
Au foyer du GTG
Exceptionnellement, l’Intropéra du 15 décembre 2021 n’aura pas lieu.
Late Night #1 Samedi 27 novembre 2021 à 22h
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Avec les performances de Maya Rochat, Julie Semoroz, Emma Souharce, Baby Volcano, DESIR et Mara
Pour cette première Late Night de la saison, le Grand Théâtre s’associe au festival Les Créatives pour délivrer une programmation scénique et musicale décalée et surprenante. Une soirée 100% femmes pour 100 % de découverte et d’amusement haut en couleurs !
Artiste brillante de la scène helvétique, Maya Rochat métamorphosera le Grand Théâtre par ses installations colorées qui immergent le public dans une expérimentation sensorielle. Les artistes sonores Julie Semoroz et Emma Souharce présenteront leur live set actuel avec quelques inserts inédits pour l’occasion. Les deux artistes collaborent depuis 2018 avec le duo Effraction Vacances, un format de jeu improvisé en direct basé sur la musique pop des années 1990/2000 – différent à chaque fois – qui se présente comme une sculpture décomposée.Pour cette nouvelle forme, Semoroz et Souharce se concentrent sur les possibilités d’imbrication de différents moments en live, en jouant sur de larges plages dynamiques inspirées à la fois de la culture Instagram et de la musique drone.
En parallèle, Baby Volcano nous embarquera dans un live performatif entre douceur, chaleur et rage. Pour couronner le tout, deux dj sets nous feront danser jusqu’au bout de la nuit. First, La chanteuse / djette Mara volera notre coeur lors d’ une performance dancehall. Bouquet final, godsilah du collectif DESIR enflammera le dancefloor.
En partenariat avec le festival Les Créatives
Samedi 27 novembre 2021
De 22h30 à 2h
Ouverture des portes 22h
Billets de CHF 15.- à 25.–
Au GTG
Apéropéra Jeudi 2 décembre dès 18h30
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Partez à la découverte du répertoire traditionnel et surprenant du Sud de l’Inde et du Sri Lanka en compagnie de musiciens aux instruments magiques et exotiques.
Paul Grant, sitar ancien Sébastien La Croix, dilruba Santosh Kurbet, tabla
L’occasion de (re)découvrir un·e composit·eur·rice, une œuvre, une thématique sous un angle frais et contemporain loin de l’énumération des dates historiques.
Jeudi 2 décembre 2021
Dès 18h30
Entrée CHF 25.– (premier drink compris)
Dans les foyers du GTG
Atelier public Samedi 4 décembre à 11h
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La mezzo-soprano Leana Durney, avec la complicité de Fabrice Farina, vous invite à devenir candidat d’un jeu théâtral et musical interactif autour des Pêcheurs de Perles.
Sous la bannière de l’équipe Nadir, Zurga ou Leila, amenez vos méninges et votre facétie et laissez-vous embarquer dans l’aventure.
Pour tout public. Les enfants sont bienvenus à partir de 10 ans, accompagnés d’un adulte qui participe à l’atelier.
Samedi 4 décembre 2021
À 11h
Entrée CHF 15.–
CHF 10.– (jusqu’à 12 ans)
Bar de l’Amphithéâtre du GTG
Éclairage Mardi 7 décembre à 18h30
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Au-delà du cliché : Les Pêcheurs de perles, conférence présentée par Charlotte Ginot-Slacik
L’exotisme fit son succès. Il interroge aujourd’hui. Comment écouter et comprendre Les Pêcheurs de perles de Bizet ?
Que reste-t-il de cette Ceylan fantasmée où Nadir, Leïla et Zurga s’aiment et se déchirent ?
D’un Orient fantasmé au XIXe siècle à la vision radicalement contemporaine proposée par Lotte de Beer, Charlotte Ginot-Slacik interroge les représentations de l’ « autre » et leur incarnation musicale.
N’avez-vous jamais rêvé de guigner de l’autre côté du rideau juste après le spectacle ? De voir comment tout l’appareil fonctionne ? De passer subrepticement en coulisse et voir les femmes et les hommes de l’ombre s’affairer à remettre la scène en état ? Et qui sait, croiser une ou un artiste de la représentation que vous venez de vivre ?
À l’issue de la représentation du 21 décembre, guidés par un des responsables techniques de la production, vous pourrez ainsi passer de l’autre côté et découvrir monts et merveilles. Profitez-en, vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Et en plus c’est gratuit.
La visite des coulisses dure approximativement 20 minutes et démarre 15 minutes après le spectacle. Entrée libre avec le spectacle sur réservation préalable auprès de notre service billetterie par courriel [email protected].
Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.
Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.
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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.
Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.
Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).
William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
Omar Mancini
Tenor
In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.
Giulia Bolcato
Soprano
Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.
Luca Bernard
Tenor
Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.
Luca Bernard
Ténor
Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.
Madeline Wong
Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.
Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France- Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.
Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier. Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride. Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste. La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.
Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.
Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.
Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.
Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.
Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.
Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.
Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.
Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.
William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.
Ena Pongrac
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).
Formé à l’Académie de musique d’Oslo, à l’Académie d’Opéra de Copenhague et à la Hochschule für Musik und Theater de Leipzig, Audun Iversen est lauréat de plusieurs concours. Il remporte notamment le premier prix du Concours Reine Sonja d’Oslo en 2007. Il incarne les rôles de Figaro (Il Barbiere di Siviglia) à San Francisco, au Festival de Glyndebourne et au Deutsche Oper de Berlin, Eugène Onéguine au Théâtre royal danois, à l’Opéra national de Norvège et au Bolshoi, Posa (Don Carlo) à Francfort, Fieramosca (Benvenuto Cellini) à l’Opéra national de Paris, Zurga (Les Pêcheurs de perles) au GTG (21/22), Germont (La Traviata) à Oslo et à Prague, Sharpless (Madama Butterfly) au Teatro dell’Opera Roma, Marcello (La Bohème) au Royal Opera House et à San Francisco, Silvio et Tonio (I Pagliacci), Alfio (Cavalleria Rusticana), Olivier (Capriccio) pour ses débuts à l’Opéra de Chicago, Wozzeck à Francfort et à Oslo, Edwin (Princesse Czardas) et Don Alfonso (Cosi fan tutte). La saison dernière, il a interprété à nouveau Eugene Onégin au Liceu, le CEO (The Shell Trial) à l’Opéra national des Pays-Bas, Albert (Werther) à Zurich et Germont (La Traviata) à Prague.
Après ses études au prestigieux Curtis Institute of Music de Philadelphie, le jeune ténor québécois Frédéric Antoun se produit avec succès sur les plus grandes scènes lyriques du monde. Il a incarné notamment Belmonte (Die Entführung aus dem Serail) et Ferrando (Così fan tutte) à l’Opéra de Paris, Tonio (La Fille du régiment) au Covent Garden, à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra de Toulon, et Laërce (Hamlet) au Theater an der Wien. Son vaste répertoire, qui inclut aussi le concert, s’étend de Rameau à Stravinsky, avec un attrait certain pour l’opéra français, Mozart et le bel canto. En Suisse, il a chanté Nadir à l’Opernhaus Zürich avant de l’interpréter cette saison sur la scène genevoise. Cette année, Frédéric Antoun fait également ses débuts au Wiener Saatsoper dans le rôle d’Alfredo (La traviata), qu’il interprètera de plus au Royal Opera Covent Garden.
Talent issu de la pépinière du Bolchoï, Kristina Mkhitaryan cumule rapidement les distinctions, les prix et les engagements prestigieux : au Royal Opera House comme Micaëla (Carmen), Violetta (La traviata) au Bayerische Staatsoper, puis à Glyndebourne, au Deutsche Oper Berlin et à l’opéra de Zurich, ainsi que Lauretta (Gianni Schicchi) au Metropolitan Opera de New York. À l’aise avec Vivaldi et Haendel, elle approfondit sa maîtrise baroque avec Cavalli, chantant dans Eliogabalo (Eritrea), Il Giasone (Isifile), notamment à Genève. Avec ce rôle sur mesure de Bizet, elle revient au Grand Théâtre l’ayant quitté avec son brillant personnage d’Hébé dans la production des Indes galantes de la saison 2019-20. Cette saison marque en outre ses débuts au Liceu de Barcelone dans La traviata et avec le Philharmonique de Berlin, sous la direction de Kirill Petrenko dans Francesca da Rimini de Rachmaninoff.
Le designer vidéo écossais Finn Ross est diplômé de la Central School of Speech and Drama de Londres. Récompensé par deux Oliver Awards (2013, 2014), un Tony Award (2015) et plusieurs autres prix, il collabore fréquemment avec les plus prestigieuses maisons d’opéra, dont l’English National Opera, Metropolitan Opera, le Theater an der Wien, le Scottish Opera, La Scala, l’Opéra de Lyon, le Festival de Glyndebourne, ou encore le Festival de Bregenz. Son travail pour Benvenuto Cellini, Eugène Onéguine, Die Zauberflöte, La damnation de Faust et Don Giovanni est largement apprécié, tant par la critique que par le public. Aussi actif sur les scènes de théâtre et de comédie musicale, il crée des designs vidéo novateurs pour les théâtres de Broadway et de West End. En 2015, il fonde le Studio FRAY en partenariat avec Adam Young, qui fait figure de précurseur dans le domaine du design vidéo pour les arts de la scène.
Alex Brok
Éclairagiste
Après ses études à l’Académie des Beaux-Arts d’Amsterdam, Alex Brok s’installe en Californie. Il enseigne la création des lumières à l’Université de Stanford et participe à de nombreuses productions du département théâtral de l’université. Il travaille ensuite à l’Opéra de San Francisco, puis il revient en Europe où il collabore avec les plus grands metteurs en scène, chorégraphes et scénographes, notamment avec Lotte de Beer, pour des productions telles que Le nozze di Figaro, L’elisir d’amore, Die Zauberflöte, L’incoronazione di Poppea, A midsummer night’s dream, Les mamelles de Tirésias, Le dialogue des Carmélites, Gianni Schicchi, Dido and Aeneas, et bien d’autres encore. Alex Brok a illuminé en particulier les scènes d’Amsterdam, Moscou, Karlsruhe, Osnabrück, Munich, Cologne, Leipzig, Essen, Barcelone, Zurich, Stuttgart et Düsseldorf. Sa production de Così fan tutte mise en scène par Floris Visser au Théâtre Bolchoï a été nommée à cinq reprises aux Golden Masks.
Jorine van Beek
Costumière
Diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Maastricht et de la Wimbledon School of Arts de Londres, Jorine van Beek est une designer de costumes d’envergure internationale. Son travail englobe les mondes de la danse, du théâtre, du cinéma, des arts plastiques et de l’opéra. Elle crée notamment des costumes pour le Bayerische Staatsoper, l’Oper Leipzig, le Theater an der Wien, l’Israeli Opera, le Staatsoper de Hanovre et l’Opéra de Paris. En 2006, elle obtient sa première reconnaissance internationale avec le prix Edmund Hustinx pour les Beaux-Arts. En 2017, elle est nominée aux Goldene Schikaneder pour ses costumes réalisés pour Les Pêcheurs de perles. Depuis plusieurs années, elle collabore régulièrement avec la metteuse en scène néerlandaise Lotte de Beer. Les costumes de Jorine van Beek sont réputés pour leur raffinement et leur adaptation parfaite à l’esprit des pièces mises en scène.
Marousha Levy
Décoratrice
Marousha Levy vit à Amsterdam, où elle a étudié la pédagogie de l’art et les médias audiovisuels à l’Académie des Beaux-Arts. Elle se dirige par la suite vers la mise en scène, qu’elle étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Maastricht et à la Wimbledon School of Arts de Londres. Après ses premières expériences cinématographiques et au théâtre, elle assiste Marc Warning et devient crée les décors des productions de Jan Versweyveld depuis 2005. Par la suite, elle conçoit les décors et les costumes pour de nombreux metteurs en scène aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, de même qu’en Autriche. Depuis 2005, elle collabore étroitement avec Nina Gühlstorff et en 2009 et 2015 elle bénéficie d’une bourse du Fonds BKVB. En dehors du théâtre et de l’opéra, Marousha Levy est aussi directrice artistique de diverses productions de films d’animation.
Lotte de Beer
Metteuse en scène
Récompensée dès ses débuts par le prix Ton Lutz pour sa mise en scène de Häuptling Abendwind oder Das gräuliche Festmahl au Compagnietheater d’Amsterdam, Lotte de Beer s’établit très vite comme une artiste montante du paysage de l’opéra européen. Parmi ses mises en scène saluées par le public et la critique figurent notamment Hänsel & Gretel au Dutch National Opera, Rusalka à Essen, La bohème et La traviata au Theater an der Wien, Così fan tutte au Theater Braunschweig. Sa production d’Eugène Onéguine à Bielefeld est particulièrement remarquée et en 2015 elle reçoit un International Opera Award dans la catégorie Newcomer. Avec sa compagnie Nieuw Nederland’s Operafront Lotte de Beer a pour ambition d’amener l’art lyrique à la rencontre des nouvelles générations et ainsi d’œuvrer pour son avenir. Elle sera directrice du Volksoper Wien à partir de la saison 22/23.
Formé pendant trois ans en tant qu’assistant de l’Orchestra of the Age of Enlightenment auprès de Sir Simon Rattle et Sir Roger Norrington, David Reiland dirige actuellement l’Orchestre national de Metz et la Sinfonietta de Lausanne. Grand mozartien, il fait notamment ses débuts avec Mitridate à Paris. En 2017, il se produit pour la première fois en Allemagne à l’Opéra de Leipzig et à Düsseldorf, où il reçoit le titre honorifique de « Schumanngast » l’année suivante. À Metz, il propose une nouvelle approche de programmation, qui intensifie le contact avec le public et augmente le rayonnement artistique de son orchestre. Son important soutien aux jeunes artistes se manifeste également dans ses différentes classes de maître internationales. David Reiland, qui fait ses débuts au Grand Théâtre de Genève, s’engage par ailleurs à la redécouverte de compositeurs oubliés et des œuvres « rares » du répertoire romantique français, et s’ouvre aussi aux œuvres modernes et contemporaines.
Né à Glasgow, Michael Mofidian est diplômé de l’université de Cambridge et de la Royal Academy of Music, où il reçoit le prix Pavarotti (2017). De 2018 à 2020, il est membre du Jette Parker Young Artists Programme où il a fait ses débuts au Royal Opera House Covent. Garden dans le rôle d’Angelotti (Tosca) puis revient dans le rôle de Colline (La bohème). Membre du jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour la saison 21-22, on l’a entendu dans Les Pêcheurs de perles, Elektra ou encore Turandot. En 2023/24 il fait ses débuts dans le rôle de Créon (Médée) pour le Teatro Real de Madrid, Polyphemus (Acis and Galatea) pour le Potsdam Winteroper et Nick Shadow (The Rake’s Progress) au Grange Festival. En récital, il s’est produit entre autres au Wigmore Hall, au Queen’s Hall d’Édimbourg, au City Halls de Glasgow et aux festivals de lieds d’Oxford et de Leeds. On a également pu l’entendre à de nombreuses reprises sur BBC Radio 3.
Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la TrilogiePouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.