Le Couronnement de Poppée

Le Couronnement de Poppée

Opéra de Claudio Monteverdi

Aperçu

Fortune & Vertu
– Il n’est pas de cœur humain ou divin qui puisse prétendre combattre Amour.

Extrait du Prologue du Couronnement de Poppée

Infos et distribution

Œuvre

Mesures sanitaires

Infos et distribution

Opéra de Claudio Monteverdi
Livret de Giovanni Francesco Busenello d’après Tacite
Créé à Venise en 1642
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2006

30 septembre 2021 – 19h30
1 octobre 2021 – 19h30
Chanté en italien avec surtitres en français et anglais
Durée : approx. 3h avec un entracte inclus

Intropéra 45 minutes avant chaque représentation

DISTRIBUTION
Direction musicale et mise en scène Iván Fischer
Co-mise en scène Marco Gandini
Scénographie Andrea Tocchio
Costumes Anna Biagiotti
Lumières Tamás Bányai
Régie Wendy Griffin Reid
Assistante Hannah Gelesz

Nerone Valer Sabadus
Poppea Jeanine De Bique
Ottone Reginald Mobley
Drusilla Núria Rial
Ottavia / Virtu Luciana Mancini
Arnalta / Nutrice Stuart Patterson
Seneca Gianluca Buratto
Soldato 1 / Lucano / Famigliare 1 / Console Thomas Walker
Soldato 2 / Liberto / Famigliare 2 / Console Francisco Fernández-Rueda
Famigliare 3 / Littore / Tribune Peter Harvey
Fortuna / Damigella Silvia Frigato
Valetto / Amor Jakob Geppert – Choirakademie Dortmund

Budapest Festival Orchestra

Avec le soutien de
MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET

Œuvre

Après leur passage très remarqué avec L’Orfeo en 2019, Iván Fischer et son formidable orchestre nous reviennent avec Monteverdi. Le prologue de son premier opéra – le premier opéra – est une grande déclamation donnée par la Musique. L’incoronazione di Poppea, créé trente-six ans après en 1643, n’était sans doute pas le deuxième opéra de Claudio Monteverdi mais les aléas de l’archivage ont fait qu’il est le deuxième à nous être parvenu. Et pour l’occasion, son prologue met en scène trois personnages : Vertu, Fortune et Amour. Pendant que celles-là se chamaillent, celui-ci se prépare à emporter la partie. Pour les quatre siècles à venir, puisque sans les histoires d’Amour que nous faisons, l’opéra n’aurait pas vraiment de raison d’être.
Et pour l’entrée en scène de l’Amour à l’opéra, Monteverdi le sort de la mythologie et le précipite dans l’histoire humaine, là où ses ravages sont connus et appréciés. Giovanni Busenello choisit la plus célèbre courtisane de la Rome impériale, Poppaea Sabina (dont le portrait imaginaire en drapé impudique fait la gloire des collections du Musée d’art et d’histoire de Genève) comme sujet pour le livret qu’il proposa à Monteverdi. Il puisa dans Suétone, Tacite et Dion Cassius pour condenser en une seule journée d’action la période de sept années (de 58 à 65 après J.-C.) qui marqua l’ascension fulgurante de la roturière Poppée dans la faveur de l’empereur Néron, le divorce de ce dernier d’avec Claudia Octavia, la fille de son prédécesseur Claude, et la disgrâce tout aussi rapide de Poppée, dont l’impérial époux – tyran, poète, bisexuel et malade mental – se lassa si vite et si bien qu’il la tua en sautant à pieds joints sur son ventre de femme enceinte. Même si cette scène abjecte ne figure pas en conclusion du Couronnement de Poppée, le public vénitien ou napolitain chic du milieu du XVIIe connaissait suffisamment bien son histoire ancienne pour savoir que derrière les entrelacs amoureux de « Pur ti miro » se profilait quelque chose de vilain. Iván Fischer, qui aime ouvrir et disséquer les partitions pour mieux les redécouvrir dans un esprit curieux des origines des jeux dramatique et musical, pense que Monteverdi devait avoir lu Sigmund Freud, pour ainsi mettre Éros au premier plan de l’opéra qu’il portera en tournée avec son Budapest Festival Orchestra, à l’automne 2021. Entre conflits de classes et échos au mouvement Black Lives Matter, le chef d’orchestre s’immisce sur la scène le temps d’une mise en jeu, en espace et en question.
Dans le rôle-titre de cette partition génialement immorale et érotique, la soprano trinidadienne Jeanine De Bique incarne pour Fischer une jeune femme moderne, qui doit la douceur de sa peau à des bains fréquents de lait d’ânesse et la douceur de son âme à sa solidarité avec les minorités opprimées. Iván Fischer rappelle que, selon Flavius Josèphe, Poppée protégeait les juifs de Rome de la persécution. Ses origines ethniques et sociales, son monde intellectuel, tout la sépare de Néron. Sénèque, interprété par le déjà bien introduit Gianluca Buratto (Les Indes galantes), se vide de son sang et l’envoûtante Núria Rial en Drusilla tombe de piège en mensonge. L’Amour met le monde à l’envers pendant que Freud hoche la tête.

Mesures sanitaires

Un dispositif d’accueil ajusté aux règles sanitaires pour votre confort et votre sécurité sera mis en place pour vous accueillir. Suivant les recommandations des autorités et de l’Union des Théâtres Suisses, le Certificat COVID accompagné d’une pièce d’identité sera demandé à l’entrée du bâtiment et le masque sera obligatoire afin d’accentuer le sentiment de sécurité à l’intérieur du théâtre.

Ouverture des portes 1 heure avant le début de la représentation. Nous vous recommandons de venir tôt pour éviter les files d’attente lors de votre entrée dans le bâtiment. Le Grand Théâtre proposera de nombreuses entrées afin de fluidifier l’arrivée du public. Rendez-vous comme d’habitude à l’entrée principale où notre service d’accueil saura vous aiguiller.

Test rapide gratuit à disposition au théâtre ! Le GTG vous propose une tente de test rapide antigénique 2 heures avant le début de la représentation. Ces tests sont gratuits. Nous vous recommandons de venir en avance pour ne pas manquer le début du spectacle.

> plus d’info sur les mesures

Éclairage

Dans le cadre de La Plage – Éclairages
L’AGAOB vous convie à la conférence de Teresa Chevrolet et Giulia Riili
Mardi 28 septembre 2021, à 18h30 au Théâtre de l’Espérance

Sabine Poppée ou les séductions du voile
Que savons-nous de Sabine Poppée, deuxième épouse de Néron, héroïne de l’opéra de Monteverdi ?
Le Musée d’art et d’histoire de Genève possède un précieux portrait d’elle, revêtue d’un voile diaphane qui en rehausse la nudité. Quel est le secret de ce voile ? Ce sera le point de départ de la conférence de Teresa Chevrolet, qui vous propose un bref parcours historique et biographique à la recherche de ce sulfureux personnage et de la légende qui s’y rattache.

Les « papas de Poppée »
Le Couronnement de Poppée est un opéra spectaculaire à bien des égards. Œuvre qui ne cesse de fasciner, elle demeure toujours comme l’un des cas les plus complexes de l’histoire de l’opéra. La paternité musicale non résolue et les nombreux problèmes liés au livret sont à nos jours encore au centre du débat des musicologues. En traversant le labyrinthe de ses sources, Giulia Riili nous fera découvrir la nature d’une œuvre exceptionnelle : premier drame musical jamais écrit sur un sujet historique, manifeste d’un certain libertinage philosophique et moral, reflet d’un cynisme moqueur, Poppée nous consterne avec l’extraordinaire vivacité de son chant et la beauté de sa musique.

21-22

Saison 21-22

Programmation
Retrouvez le programme complet de la nouvelle saison.
Titanic, un film de Pauline Julier
En réaction au slogan Faites l’amour,… Pauline Julier a produit Titanic, une vision fulgurante d’un monde en naufrage où le spectacle continue.
Faites l’amour
Présentation, interview d’artistes, explications… tout savoir et comprendre sur la nouvelle programmation du GTG.

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Crédits photos
L’incoronazione di Poppea © Müpa Budapest/Bálint Hirling

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

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Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

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Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

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Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

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William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

© DR

Alan Woodbridge

Directeur des chœurs du Grand Théâtre depuis 2014, le travail d’Alan Woodbridge est empreint par la vigueur, l’exigence et l’intense musicalité de son approche. Chanteur de formation, organiste et pianiste, étudiant à Trinity Cambridge et au Royal College of Music de Londres, il travaille entre autres à Londres, Amsterdam, Tokyo, Dresde, Paris ou San Francisco. Il a été chef de chœur à l’Opéra de Lyon pendant 18 saisons, participant aux productions et enregistrements avec des équipes de renommée internationale. Citons la Trilogie Pouchkin avec Kirill Petrenko et Peter Stein. Il a reçu un Grammy pour l’enregistrement de Doktor Faust de Busoni. Alan Woodbridge est Chevalier des arts et des lettres.

© GTG / Matilde Fassò

© Akos Stiller

Budapest Festival Orchestra

Fondé en 1983 par Iván Fischer et Zoltán Kocsis, le Budapest Festival Orchestra compte parmi les dix premières phalanges musicales du monde. De fréquentes tournées mondiales les ont emmenés au Carnegie Hall et au Lincoln Center de New York, au Musikverein de Vienne et au Royal Albert Hall de Londres, ainsi qu’aux festivals d’Édimbourg et de Salzbourg. Cumulant les prix de la critique – avec une nomination aux Grammy Awards 2013 et un Diapason d’Or, respectivement pour les enregistrements de la Symphonie no 1 et de la Symphonie no 5 de Mahler –, le Budapest Festival Orchestra participe aussi à des projets de proximité comme les Cocoa Concerts qui accueillent les publics autistes et le festival Bridging Europe à Müpa Budapest. L’ensemble baroque du Budapest Festival Orchestra joue régulièrement sur des instruments historiques.

Silvia Frigato

Soprano

Silvia Frigato fait ses études de chant à Adria, Modène, Sienne en Italie, et Sofia en Bulgarie. Par la suite, elle se spécialise dans le répertoire vocal des XVIIe et XVIIIe siècles à Ambronay et Milan, avec Roberta Invernizzi, Sara Mingardo, Marina De Liso et Lorenzo Ghielmi. Lauréate du IVe Concours International de chant baroque « Francesco Provenzale » de Naples (2007), ainsi que du IVe Concours de musique ancienne « Fatima Terzo » de Vicence (2010), elle poursuit une intense carrière entre à l’opéra et en concert, qui la mène sur les scènes les plus importantes d’Italie, comme à l’étranger, sous la direction de grands artistes tels que Rinaldo Alessandrini, Fabio Biondi, Ottavio Dantone, John Eliot Gardiner, Philippe Herreweghe et Stefano Montanari. Silvia Frigato se distingue particulièrement dans les œuvres de Bononcini, Caccini, Haendel, Pergolesi, Mozart, ainsi que Monteverdi, dont elle interprète avec brio le rôle d’Amore (Le couronnement de Poppée) au Teatro alla Scala de Milan.

Mirella Hagen

Soprano

Mirella Hagen a étudié le chant à l’Académie de musique de Karlsruhe et de Stuttgart. Durant ses études, elle remporte plusieurs bourses prestigieuses, dont celles de la fondation Yehudi Menuhin ou de la société Richard Wagner de Stuttgart. À la suite de ses études, elle est engagée à l’opéra studio du Staatsoper de Stuttgart. Elle interprète notamment les rôles de Ännchhen (Der Freischütz) à Stuttgart, Gretel (Hänsel und Gretel) à Regensburg, Anna (Nabucco) et Papagena (Die Zauberflöte) à l’Opera Vlaanderen. Depuis 2013, la soprano allemande se distingue dans les rôles wagnériens au Bayreuther Festspiele, comme à Genève, où elle a fait son apparition en Oiseau de la Forêt (Siegfried) lors de la saison 2018/19. En sus de ses activités dans le monde de l’opéra, Mirella Hagen se produit tant en concert qu’en récital, aux côtés de la pianiste Kerstin Mörk.

Francisco Fernández-Rueda

Francisco Fernández-Rueda

Ténor

Régulièrement invité par de grands chefs tels que Sir John Eliot Gardiner, Fabio Luisi, Iván Fischer, William Christie, Jordi Savall, Fabio Biondi, Leonardo García-Alarcón ou Raphaël Pichon, Francisco Fernández-Rueda s’est produit sur de nombreuses scènes à l’international. Après ses débuts en Télémaque (Ritorno d’Ulisse in patria) au Festival d’Aix, il brille en Platée à l’Opéra-Comique et au Theater an der Wien. Particulièrement apprécié dans le rôle de Jason (Médée) à Genève, il se distingue également dans les opéras de Mozart, Haydn ou Donizetti, de même qu’en concert avec des œuvres de Bach, Haendel, Beethoven et Orff. Avant d’entreprendre sa formation en chant à Barcelone, Francisco Fernández-Rueda étudie la clarinette et le français à l’Université de Séville. Primé au Concours Mirabent i Magrans de Sitges, il est finaliste de concours prestigieux comme le Toti dal Monte de Trévise ou la Mozart International Competition de Grenade.

Thomas Walker

Ténor

Après des études de tuba à la Royal Scottish Academy of Music, Thomas Walker entreprend des études de chant au Royal College of Music de Londres. Très demandé à l’opéra comme pour les concerts, son répertoire se compose d’une solide base baroque, sans pour autant délaisser le style classique, le bel canto ou la musique moderne. Au cours de sa carrière, il s’est produit sur de prestigieuses scènes européennes, comme le Komische Oper et le Staatsoper de Berlin, l’Opéra National de Paris ou le Stuttgart Oper. À l’opéra, Thomas Walker incarne les rôles-titres de Zoroastre et Platée, Adam (Il primo omicidio), Admeto (Alceste) et le Conte Almaviva (Il barbiere di Siviglia). Il se distingue aussi en tant que soliste dans le War Requiem et Les Illuminations de Britten, de même que Pulcinella de Stravinsky. Ayant joué sous la baguette de chefs tels que Sir Andrew Davis, René Jacobs, Paul McCreesh, Daniel Reuss, Ottavio Dantone et Jeffrey Tate, Thomas Walker présente par ailleurs une riche discographie.

Peter Harvey

Peter Harvey

Baryton

Diplômé de la Guildhall School of Music de Londres, le baryton anglais Peter Harvey, spécialiste de l’époque baroque, a plus d’une centaine d’enregistrements à son actif, pour la plupart des œuvres de Purcell, J.S. Bach et Haendel, sous la direction de John Eliot Gardiner, Philippe Herreweghe et Paul McCreesh. Pour le Gabrieli Consort de ce dernier, il chante Adam dans leur enregistrement de Die Schöpfung de Haydn, album primé d’un Grammy du meilleur enregistrement choral en 2008. Il chante également avec le Freiburger Barockorchester, Tafelmusik Toronto, l’Ensemble Pygmalion et l’Orchestre symphonique de Montréal. En 2008, il fonde le Magdalena Consort, qui se concentre sur la musique de Monteverdi à Bach, avec lequel il se produit en Espagne, en Allemagne et au Royaume-Uni. Plus récemment, Peter Harvey ajoute à son répertoire les rôles du Sprecher (Die Zauberflöte) avec le Budapest Festival Orchestra et de Papageno (Die Zauberflöte) au Carmel Bach Festival et fait en outre son apparition dans The Fairy Queen à l’Opéra Royal du Danemark.

Gianluca Buratto

Gianluca Buratto

Basse

Le vaste répertoire de Gianluca Buratto passe du baroque à Mozart (Die Zauberflöte à Liège) et Donizetti (Maria Stuarda à Trieste et au Maggio Musicale de Florence). Il participe à la première reconstitution moderne des Disgrazie d’amore de Cesti à Pise, ainsi qu’à la création mondiale de La Leggenda de Solbiati sous la direction de Gianandrea Noseda à Turin. Il chante Macbeth à la Scala, à Ravenne et à Chicago sous la baguette de Riccardo Muti, Tosca et La Bohème avec Riccardo Chailly. Sous sa direction, il se produit aussi dans Attila de Verdi, en ouverture de la saison 2018/19 de La Scala. À Genève, il joue le rôle d’Ali dans Les Indes galantes, sous la direction de Leonardo García Alarcón. Enfin, Gianluca Buratto est lauréat du premier prix du concours Ferruccio Tagliavini en 2006 et du prix Rotary pour musique vocale de chambre à Milan en 2008.

Stuart Patterson

Ténor

Après des études à Glasgow, Londres, Paris et Florence. Dans les années 1980, Stuart Patterson intègre le Groupe Vocal de France, spécialisé en musique contemporaine a capella, qui collabore avec des compositeurs tels que Dusapin, Berio, Eötvös, Xenakis ou Ligeti. Par la suite, il sera membre de la troupe du Teatro Verdi de Pise de 1989 à 1996. Depuis lors, il se spécialise dans des rôles de ténor de caractère, qu’il interprète dans les plus prestigieuses maisons d’opéra, à Berlin, Lisbonne, Mexico City et Bregenz. Ces dernières années, il se produit notamment à Aix-en-Provence (Le Nez), Lübeck (Siegfried), Genève (A Midsummer Night’s Dream et Andréa Chénier), Lausanne (La Vie Parisienne,) et au Royal Opera House de Londres (Werther et Carmen). Plus récemment, il joue Bardolfo (Falstaff) à Budapest, sous la direction d’Iván Fischer. Stuart Patterson enseigne à la Haute école de musique de Neuchâtel depuis 2012. Il donne de nombreux stages, classes de maître et il est directeur artistique du Festival lyrique de Montperreux (France) qu’il crée en 2008.

Luciana Mancini

Luciana Mancini

Mezzo-soprano

Luciana Mancini s’est formée au Conservatoire Royal de La Haye en chant classique et en interprétation historique. À la fin de son cursus, elle se spécialise dans le répertoire baroque italien. Parmi ses plus récentes prestations, la mezzo-soprano chilienne et suédoise a interprété le rôle-titre du Serse de Haendel au Theater Bonn, les Folk Songs de Berio et le Messiah de Haendel avec le Melbourne Symphony Orchestra, Galatée dans Aci, Galatea e Polifemo au Händel-Festspiele de Halle et Proserpine dans la mise en scène de L’Orfeo par Sasha Waltz avec le Freiburger Barockorchester et Pablo Heras-Casado au Staatsoper de Berlin. On l’a également entendue au Festival de Drottningholm et au Teatro Real de Madrid en compagnie de Vincent Dumestre et Raphaël Pichon. Au Grand Théâtre de Genève, Luciana Mancini fait ses débuts en 2019, dans les rôles de la Messagère et de la Bacchante (L’Orfeo).

Núria Rial

Núria Rial

Soprano

Native de Catalogne, la soprano Núria Rial étudie le piano et le chant, avant de se spécialiser en chant à la Musik-Akademie de Bâle avec Kurt Widmer. Boursière en 2003 de la Fondation Helvetia Patria Jeunesse, elle s’est produite depuis sur de nombreuses scènes et festivals européens, avec des chefs tels Neville Marriner, Thomas Hengelbrock, John Eliot Gardiner et René Jacobs, avec qui elle enregistre les Nozze di Figaro. Au cours de sa carrière, elle incarne notamment l’Eritea de l’Eliogabalo de Cavalli à La Monnaie et Eurydice de L’Orfeo au Staatsoper de Berlin et au Grand Théâtre de Genève. Loin de se limiter à la musique baroque, en 2012, elle interprète en particulier le rôle de Nuria dans l’opéra contemporain Ainadamar de Golijov au Teatro Real de Madrid. Au sein de sa vaste discographie, ses enregistrements de Haendel, Haydn et Telemann ont été particulièrement acclamés par la critique.

Reginald Mobley

Contre-ténor

Particulièrement remarqué pour sa « diction cristalline et sa sonorité pure et uniforme », le contre-ténor Reginald Mobley est un soliste reconnu dans le répertoire baroque, classique et moderne. Aux Etats-Unis, il est l’invité régulier de nombreux ensembles et il se produit aussi au Royaume-Uni, où il participe aux tournées du Monteverdi Choir et des English Baroque Soloists depuis plus de cinq ans. Il donne aussi des concerts avec le Royal Scottish National Orchestra et l’Academy of Ancient Music et fera ses débuts avec le City of Birmingham Symphony Orchestra en juin 2022. Reginald est également invité en Pologne, en Autriche, en France et en Allemagne. Ses enregistrements ont été largement salués par la critique : A Lad’s Love, avec le ténor Brian Giebler, a ainsi été nominé pour les Grammy Awards. Reginald Mobley a participé aux enregistrements du Monteverdi Choir sous la direction de Sir John Eliot, et en 2021, il s’engage avec l’ensemble Agave Baroque pour un programme de compositeurs afro-américains : American Originals.

© Marco Borggreve

Jeanine De Bique

Soprano

La jeune soprano trinidadienne Jeanine De Bique fait ses débuts acclamés comme Annio dans la nouvelle production de La Clemenza di Tito de Peter Sellars, dirigée par Teodor Currentzis au Festival de Salzbourg en 2017. Depuis, elle chante les rôles de Susanna (Le nozze di Figaro) au San Francisco Opera, Rodelinda dans l’œuvre éponyme d’Haendel, dirigée par Emmanuelle Haïm à l’Opéra de Lille, et Donna Anna (Don Giovanni) à l’Opéra National du Rhin. Parmi ses rôles récents : Cleopatra (Giulio Cesare) au Théâtre de Saint-Gall et La Folie (Platée de Rameau) dans la production de Robert Carsen au Theater an der Wien, sous la direction de William Christie. Distinguée par de nombreuses récompenses internationales, elle a été nommée Youth Ambassador for Peace par la Commission nationale de l’UNESCO.

Valer Sabadus

Contre-ténor

Avec sa voix claire comme le cristal, l’artiste allemand d’origine roumano-magyare s’est fait connaître du public international en 2012 pour sa remarquable interprétation de Semira dans l’opéra de Leonardo Vinci Artaserse au Theater an der Wien, au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Opéra Royal de Versailles et au Concertgebouw d’Amsterdam. Grand succès également en 2015 dans le rôle de l’empereur Néron (Le Couronnement de Poppée) au Theater an der Wien. Le public du Grand Théâtre garde le souvenir de sa prestation dans le rôle-titre d’Il Giasone de Cavalli à l’Opéra des Nations en 2017 sous la direction de Leonardo García Alarcón, puis en Néron du Couronnement de Poppée de Monteverdi sous la direction d’Iván Fischer en 2021 au Grand Théâtre. Artiste à la discographie éclectique, son répertoire s’étend des premiers opéras baroques à des œuvres contemporaines.

Tamás Bányai
© Judit Horvath

Tamás Bányai

Éclairagiste

Né à Budapest, Tamás Bányai est l’un des concepteurs d’éclairage les plus réputés de Hongrie. Il a commencé sa carrière en 1981 dans le légendaire théâtre régional de Kaposvár et travailla par la suite avec des grands noms de la scène dramatique de son pays comme Tamás Ascher, Viktor Bodó et Árpád Schilling. On a pu admirer ses concepts lumière au Festival de Salzbourg, aux Volkstheater et Burgtheater de Vienne, au Piccolo Teatro de Milan et à l’opéra de Lyon. Actuellement, Tamás Bányai est le concepteur de lumières permanent du Budapest Festival Orchestra et du Vicenza Opera Festival. Lauréat de plusieurs prix internationaux, il a également reçu son titre de maîtrise ès lumières pour son concept d’éclairage des stations de la ligne 4 du métro de Budapest. Depuis 2002, il enseigne l’éclairage de scène à l’Université des arts visuels et l’Académie de Théâtre et de Cinéma de Hongrie.

Anna Biagiotti

Costumière

Pendant ses études de scénographie à l’Académie des Beaux-Arts de Brera à Milan, Anna Biagiotti a travaillé comme assistante costumière à La Scala, ce qui lui a permis de côtoyer des grands de la scène comme Giorgio Strehler et Franco Zeffirelli. Sa carrière l’a amenée à collaborer avec des maisons de théâtre et d’opéra célèbres, comme le Piccolo Teatro de Milan, le Teatro Regio de Parme, La Monnaie de Bruxelles et le Metropolitan Opera de New York. En 1989, elle est engagée par le Teatro dell’Opera de Rome et en devient la directrice du département des costumes en 1994, dont elle dirige également les Archives, qui comptent plus de soixante-mille pièces, portées par les plus grands artistes lyriques du monde. En 2008, Anna Biagiotti est récompensée par le Prix « Cinearti – La chioma di Berenice » pour ses costumes dans la production de Tosca de Zeffirelli et en 2010, elle reçoit le « Premio Bucchi » comme meilleure costumière de ballet.

Andrea Tocchio

Scénographe

Ingénieur et designer diplômé de l’Université « La Sapienza » de Rome, Andrea Tocchio commence à travailler pour le théâtre en 1992, après avoir achevé des études à l’Académie des Arts dramatiques de Rome. Il devient par la suite assistant technique de Sergio Rossi, Italo Grassi, Vincenzo Raponi, Carlo Centolavigna, et directeur technique du Teatro Valle Occupato à Rome. Scénographe et concepteur lumières sur plus de 90 productions dans le monde entier, il a collaboré avec des grands noms du monde théâtral et lyrique, tels Pierluigi Pizzu, Hugo De Ana, Giuliano Montaldo, Robert Wolson, Gigi Proietti, Dante Ferretti, Claudio Abbado et Gianluca Schiavoni. En 2019, il décore la scène du Grand Théâtre pour la nouvelle production de L’Orfeo de Monteverdi, dirigée par Iván Fischer.

Marco Gandini

Metteur en scène

Suite à ses études en Langues et Littératures étrangères à l’Université « La Sapienza » de Rome, Marco Gandini devient assistant-metteur en scène au Teatro dell’Opera de Rome de 1990 à 1991. L’année suivante il débute une collaboration au théâtre comme au cinéma avec Franco Zeffirelli, qui perdure jusqu’à présent. En 1997, Marco Gandini réalise sa première mise en scène avec Gianni Schicchi au Filarmonico de Verone, qu’il présente en tournée au Japon et dans plusieurs théâtres lyriques italiens. Spécialisé dans les œuvres « rares » du répertoire lyrique italien et très actif sur les scènes de la péninsule, ses mises en scène apparaissent également à l’étranger, notamment à Garsington, Wexford, Tel Aviv, Tokyo, Salzbourg, Seoul, Bucarest et Beijing. Marco Gandini est en outre professeur de « Technique d’expression » à l’Académie de perfectionnement pour chanteurs lyriques du Teatro alla Scala.

Iván Fischer
© Stiller Akos

Iván Fischer

Chef d’orchestre

Référence dans le répertoire baroque, le Hongrois Iván Fischer a fait ses armes au Salzburger Mozarteum aux côtés de Nikolaus Harnoncourt. À ses côtés, il s’est forgé une solide réputation pour son travail de direction baroque. Iván Fischer est également un grand amateur du répertoire hongrois (Liszt, Bartók et Kodály, fondateur du Budapesti Fesztiválzenekar) et mozartien. Habitué des orchestres européens – il a été directeur musical de l’Orchestre national de Lyon de 2000 à 2003 – Iván Fischer fréquente également les formations américaines, comme le Los Angeles Philharmonic, Cincinnati Symphony Orchestra et le National Symphony Orchestra de Washington. Il revient au Grand Théâtre de Genève avec le dernier opéra de Monteverdi suite à son passage avec L’Orfeo du même compositeur il y a déjà deux saisons.