Le Messie

Le Messie
(Der Messias)

Oratorio de Georg Friedrich Haendel

Aperçu

Nous étions tous errants comme des brebis. (…) Mais le Seigneur a pris sur Lui toutes nos iniquités.

Isaïe, 53:6

Infos et distibution

Œuvre

Infos et distibution

Oratorio de Georg Friedrich Haendel
Dans la version de Wolfgang Amadeus Mozart (Vienne, février/mars 1789)

Livret composé de textes de la Bible, compilés par Charles Jennens, traduits en allemand par Christoph Daniel Ebeling et Friedrich Gottlieb Klopstock

En coproduction avec la Stiftung Mozarteum Salzburg, les Salzburger Festspiele et le Théâtre des Champs-Élysées

4 & 5 OCTOBRE 2020 À 20h

Chanté en allemand avec surtitres en français et anglais
Durée : 2h30 avec un entracte inclus

 

DISTRIBUTION
Direction musicale Marc Minkowski
Mise en scène, scénographie et lumières Robert Wilson
Costumes Carlos J. Soto
Co-mise en scène Nicola Panzer
Collaboration à la scénographie Stephanie Engeln
Collaboration aux lumières John Torres
Vidéo Tomasz Jeziorski
Création maquillages et perruques Manu Halligan
Dramaturgie Konrad Kuhn
Direction des chœurs Walter Zeh

Soprano Elena Tsallagova
Alto Helena Rasker
Ténor Stanislas de Barbeyrac
Basse José Coca Loza
Danseur Alexis Fousekis
Un vieillard Max Harris
Un enfant Leopoldine Richards

Philharmonia Chor Wien
Les Musiciens du Louvre

RW Work, Ltd, New York, est le représentant de Robert Wilson
www.robertwilson.com

 

Avec le soutien de :

MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET

Œuvre

Avec Le Messie, nous plongeons déjà, avant Parsifal et Paulus, à venir dans la saison, dans les histoires de foi, de salut et de résurrection. Si L’Affaire Makropoulos, qui suit cette production invitée présente une vie éternelle mais artificielle, il s’agit au contraire dans ce chef d’œuvre du contemporain de J.S. Bach et d’Antonio Vivaldi, le grand Georg Friedrich Haendel, aux vies et aux styles multiples, de glorifier le créateur et sa créature dans sa finitude. Alors qu’il est sur le point de mourir, Haendel reçoit encore un sursis pour composer en 24 jours, comme dans un souffle divin, ce grand oratorio, comme le raconte si bien Stefan Zweig dans sa nouvelle La résurrection de Georges- Frédéric Haendel. Quelques mois plus tard, le 13 avril 1742, Messiah sera inauguré à Dublin. Haendel mourra finalement exactement 17 ans plus tard, non sans avoir écouté une dernière fois sa pièce favorite.
La version présentée ici par le cultissime Robert Wilson, pour sa seconde production au Grand Théâtre (et la première sur la scène de la place de Neuve !), nous vient avec un détour double par l’Autriche : d’abord, puisqu’elle nous vient de la Mozartwoche de Salzbourg où elle a été présentée en janvier 2020 et puis, parce que c’est en effet la version allemande de 1789, arrangée par le génie de W.A. Mozart. Né trois ans avant la mort du maître, le jeune Mozart se plia à la demande du très connu mécène et franc-maçon Gottfried van Swieten qui, amoureux des oratorios de Haendel, commandera et travaillera lui-même plus tard aux livrets des deux oratorios en langue allemande de Joseph Haydn sur des textes de John Milton La Création et Les Saisons.
Au côté de solistes choisis par ses soins, Marc Minkowski, que l’on a pu écouter la saison passée à la tête de l’OSR dans Les Huguenots, sera présent à cette occasion avec ses Musiciens du Louvre, ensemble qu’il mène depuis sa fondation en 1982 et avec lequel il continue d’explorer les territoires méconnus ou au contraire trop connus du répertoire et à accumuler les récompenses discographiques.

Intro

Intropéra

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Crédits
MESSIAS © Lucie Jansch

Teresa Iervolino

Mezzo-soprano

Reconnue au niveau international comme l’une des principales voix du Bel Canto et du Baroque, Teresa Iervolino est aujourd’hui l’une des artistes les plus appréciées sur la scène lyrique mondiale. En 2012, elle remporte le concours AsLiCo, suivi d’autres succès comme la victoire de concours internationaux tels que le concours Maria Caniglia et le concours Etta Limiti. Elle collabore régulièrement avec de chefs d’orchestre du calibre de Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Parmi ses succès les plus récents, on peut citer Tancredi à Rouen, L’Italiana in Algeri à Cagliari, Ariodante à Martina Franca, la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Michele Spotti pour l’ouverture du Festival MiTo à Turin et La Cenerentola au Teatro del Maggio de Florence avec Gianluca Capuano.

Parmi ses prochains engagements figurent Madama Butterfly et Giulio Cesare au Liceu de Barcelone ; Lucrezia Borgia à l’Opéra de Rome ; Madama Butterfly avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Kirill Petrenko à Baden Baden et Berlin ; Alcina à Versailles ; Stabat Mater de Rossini avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung à Rome et au Wiener Konzerthaus.

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Internationally hailed as one of the leading voices for Bel Canto and Baroque, Teresa Iervolino is today one of the most sought after artists on the world operatic stage. In 2012, she won the AsLiCo Competition, which was then followed by more success winning international competitions such as the Maria Caniglia Competition and the Etta Limiti Prize Competition. She regularly collaborates with conductors of the caliber of Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Harding, Fabio Luisi, Roberto Abbado, Alberto Zedda, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Ivor Bolton, Donato Renzetti, Carlo Rizzi, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Andrea Marcon, Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Gabriele Ferro, Antonino Fogliani, Marco Armiliato, Daniel Oren, Daniele Rustioni, Riccardo Frizza.

Her most recent successes include Tancredi in Rouen, L’Italiana in Algeri in Cagliari; Ariodante in Martina Franca; Beethoven’s Symphony n.9 under Michele Spotti for the opening of the MiTo Festival in Turin; and Cenerentola at the Teatro del Maggio in Florence with Gianluca Capuano.

Future engagements include Madama Butterfly and Giulio Cesare at the Liceu in Barcelona; Lucrezia Borgia at the Rome Opera; Madama Butterfly with the Berliner Philharmoniker under Kirill Petrenko in Baden Baden and Berlin; Alcina in Versailles; Rossini’s Stabat Mater with the Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Myung-Whun Chung in Rome and at the Wiener Konzerthaus.

 

 

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

The Croatian mezzo-soprano Ena Pongrac trained at the Universities of the Arts in Graz and Berlin, furthering her training with the likes of Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender and Anne Sofie von Otter. In 2016, she made her debut as Zerlina (Don Giovanni) at the Jyväskylän Ooppera in Finland, where she returned as Mercedes (Carmen) the following season. In 2017/18, she played Hänsel (Hänsel und Gretel) at the Junge Oper Schloss Weikersheim. Contemporary roles are also part of her repertoire, such as Madame Lapérouse in Melusine by Aribert Reimann and Lana in Exit Paradise by Arash Safaian. During the 2018/19 season, Ena Pongrac was a member of the Opernstudio OperAvenir at Theater Basel, where she sang, among other roles, Alisa in Lucia di Lammermoor, Trommler in Der Kaiser von Atlantis, Dinah in Trouble in Tahiti and Kate Pinkerton in Madama Butterfly, followed the following season by roles in Andersens Erzählungen and Schellen-Ursli. In 2020/21, she is a member of the Theater Basel ensemble. At the Grand Théâtre, as a member of the Young Ensemble, she appeared in the 22/23 season in Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) and Nabucco (Fenena).

© DR

William Meinert

Bass

William Meinert’s awards include first prize in the Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 competition and the Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. He recently graduated from Washington National Opera’s Cafritz Young Artist program, where he sang Sarastro in Die Zauberflöte and the Secret Police Agent in The Consul. He has sung the Commendatore in Don Giovanni, the Commentator in Derrick Wang’s Scalia/ Ginsburg, Vodník in Rusalka and the Duke in Romeo and Juliet. As artist-in-residence at Santa Fe Opera, he played Hjarne and Corbin in the world premiere of Poul Ruders‘ The Thirteenth Child in 2019. He has performed in Beethoven’s 9th Symphony, Monteverdi’s Vespers and Handel’s Messiah. William Meinert is a member of the Young Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Omar Mancini

Tenor

In October 2018, he made his debut as solo tenor in Rossini’s Petite Messe solennelle as part of the 150th anniversary of the composer’s death. In September 2019, Omar Mancini made his debut at the Capri Opera Festival with the role of Rinuccio in Gianni Schicchi. In 2021, he graduated cum laude in chamber vocal music from the Conservatorio Giuseppe Verdi in Milan. In November 2021, he was selected for the Bottega Donizetti at the Donizetti Opera, where he sang in the show C’erano una volta due bergamaschi…. In December 2021, he played the Guardian in Acquaprofonda by Giovanni Sollima at the Teatro Sociale in Como. In January 2022, he was Horatio / La Voix imaginaire de Lélio in Lélio ou le Retour à la vie by Berlioz at the Teatro Regio in Turin. He also sang Il Conte Bandiera in Salieri’s La scuola de’ gelosi at Turin’s Teatro Regio in May 2022 and at the Festival della Valle d’Itria in July 2022. Omar Mancini is a member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre.

Giulia Bolcato

Soprano

Soprano Giulia Bolcato has already interpreted a number of leading roles, including Euridice in L’Orfeo and Belinda in Dido & Aeneas. She has also played roles such as Fanny in La cambiale di matrimonio, Sofia in Il signor Bruschino, Ninetta in La Gazza ladra and Elvira in Rossini’s L’italiana in Algeri. She made her debut in the role of the Queen of the Night at the Royal Swedish Opera, then sang Gilda in Rigoletto at the Teatro Regio in Parma, Serpina in La serva padrona and Lucy in Menotti’s The Telephone at the Teatro Pergolesi in Jesi. She also sang Dinah in Bernstein’s Trouble in Tahiti and Oscar in Verdi’s Un ballo in maschera. This summer she will perform the role of Gabriel in Haydn’s Creation at the Salzburg Festival. A member of the Jeune Ensemble du Grand Théâtre, next season she will perform the roles of La voix du Ciel in Don Carlos and Marianne in Le Chevalier à la rose.

Luca Bernard

Tenor

Born in Zürich, lyric tenor Luca Bernard gained his first stage experience as a member of the Zürich Sängerknaben, where he sang the role of Zweiter Knabe in Mozart’s Die Zauberflöte at the Opernhaus Zürich. He is the recipient of a study prize from the Prof. Armin Weltner Foundation and the Migros Kulturprozent. From 2019 to 2021, Luca Bernard was a member of the International Opera Studio Zürich. During the 2021/22 season, he sang at Opera Maggio Fiorentino as Gastone (La Traviata), Jaquino (Fidelio) and Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). The following season, he played Fracasso in Mozart’s early opera La finta semplice. In 2022, Luca Bernard took on the role of Ernesto in Donizetti’s Don Pasquale at the Glyndebourne Festival. During the 2023/24 season, he will appear in Klagenfurt, Toulon and at the Grand Théâtre de Genève.

Luca Bernard

Ténor

Né à Zürich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre du Zürich Sängerknaben où il a notamment chanté le 2e Knabe dans Die Zauberflöte de Mozart à l’Opéra de Zürich. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK avant de se lancer dans le chant professionnellement. En 2017, il chante Ottokar de Der Zigeunerbaron à l’Operettenbühne Hombrechtikon. Au même endroit, il incarne Stanislas de Der Vogelhändler en 2018. Au cours des saisons 2019/20 et 2020/21, on l’a entendu dans une grande variété de rôles à l’Opéra de Zurich en tant que membre de l’International Opera Studio. Au cours de la saison 2021/22, il a chanté à l’Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, le ténor lyrique Luca Bernard est intervenu dans le rôle d’Ernesto dans Don Pasquale. Lors de la saison 23/24, il se produit à Klagenfurt, Toulon, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève, où il fait partie du Jeune Ensemble. Des oratorios tels que la Passion selon saint Matthieu de Bach, La Création de Haydn, ses Quatre saisons ou le Stabat mater de Dvořák sont des œuvres centrales de son répertoire.

Madeline Wong

Née en Australie, elle rejoint après sa formation le Ballet du Grand Théâtre de Genève sous la direction de Philippe Cohen, où elle se produit avec de nombreux chorégraphes de renom, créant notamment une version solo du Sacre du printemps de Stravinsky pour Andonis Foniadakis en 2007. Elle s’est ensuite installée à New York pour travailler pour le Cedar Lake Contemporary Ballet pendant deux ans, jusqu’à sa fermeture. Elle a ensuite été invitée à revenir danser pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2015, où elle a participé à de nombreuses productions mémorables, prenant notamment le rôle d’Isolde dans Tristan & Isolde de Joëlle Bouvier. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2006.

© Gregory Batardon

Nahuel Alejandro Vega

Né en 1992 à Mar del Plata en Argentine, il s’est formé à l’École du Théâtre Bolchoï au Brésil, à ​​l’Atelier de danse contemporaine du Théâtre San Martin à Buenos Aires, ainsi qu’au Cannes Jeune Ballet de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower en France-  Il a reçu le prix Jorge Tomin du meilleur interprète du festival Danzamerica en 2010 et le prix Julio Bocca à Buenos Aires. Il a également participé au Prix de Lausanne en 2011. Sa curiosité pour des nouvelles techniques et vocabulaires corporels l’ont emmené à participer à de grands festivals en Europe comme le Deltebre Dansa, IDW Budapest, entre autres. Il a rapidement obtenu le diplôme d’État français de professeur en danse contemporaine. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Geoffrey van Dyck

Né en 1990 et d’origine française, il commença la danse à l’âge de 10 ans avec le hip hop et le Modern Jazz dans une petite école du nord-est de la France. Pris de passion pour cet art, il décide à 18 ans de rejoindre l’Académie Internationale de la Danse à Paris où il étudiera le classique, le contemporain, le jazz, le chant et la comédie. Durant ses deux annés de formation, il participera à des comédies musicales (Grease, Mozart l’Opera Rock) et à divers événements comme la Semaine de la mode ou 10 ans de Smart habillé par Hermès.
Afin d’approfondir ses connaissances, il se rend à Lyon pour intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse où il étudiera la danse contemporaine pendant 3 ans. Lors de sa troisième année, il passe l’audition publique du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Sara Shigenari

Née à Yokohama, au Japon, elle poursuit sa formation de danseuse auprès de Setsuko Honda. Après avoir obtenu son diplôme à l’English National Ballet School, elle a rejoint le Cannes Jeune Ballet où elle a eu l’occasion de danser dans des productions à l’Opéra de Nice et à l’Opéra d’Avignon. Depuis qu’elle a rejoint le Ballet du Grand Théâtre de Genève, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Mats Ek, Jiří Kylián, Andonis Foniadakis, Angelin Preljocaj et Joëlle Bouvier, pour n’en citer que quelques-uns. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2009.

© Gregory Batardon

Luca Scaduto

Né sur la côte ouest de la Sicile, il a commencé sa formation professionnelle en danse en 2013 et a été diplômé de l’académie de danse Professione Danza Parma en 2015 en ballet classique impérial (niveau avancé 2). En 2019, il est également professeur qualifié de ballet classique impérial. En tant que danseur contemporain, il a travaillé pour plusieurs compagnies de danse : Agora Coaching Project, Valencia Dancing Forward, Fondazione Teatro Regio di Parma, Croatian National Theater Ballet Split, pour n’en citer que quelques-unes, et a dansé pour des chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Ivan Alboresi, Patricia Apergi, Gustavo Ramirez, Asun Noales, Ricardo Fernando et Diego Tortelli. Pour que sa carrière reste polyvalente et dynamique, il s’est également produit dans la production de West Side Story de l’ensemble Costa Cruise Line et de La Cage Aux Folles au Theater Ulm. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Juan Perez Cardona

Né à Llauri (Valence, Espagne). Il commence à étudier la danse à l’École nationale de danse de Marseille, puis rejoint le Cannes Junior Ballet. Il obtient son premier contrat professionnel en tant que danseur au sein du Ballet de Lorraine en 2016. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre la Compagnie du Ballet de Genève où il a dansé dans des pièces de Joëlle Bouvier, Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Damien Jalet, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Stefanie Noll

Née à Kiev, en Ukraine, et élevée aux États-Unis. Elle a reçu sa formation dans le cadre du Joffrey Trainee Program et du Arts Umbrella Graduate Program. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a travaillé avec Ballet BC à Vancouver (Canada), et pour la compagnie de danse-théâtre immersive Punchdrunk, où elle a participé à la création originale de la production The Burnt City. Elle a également participé au processus de création de Body and Soul de Crystal Pite au Ballet de l’Opéra de Paris et à un programme de mentorat chorégraphique sous la direction de Pite. Elle a travaillé en étroite collaboration avec des chorégraphes tels que Mehdi Walerski, Crystal Pite, Maxine Doyle, Alejandro Cerrudo et Alexandra Damaini, et a interprété des œuvres de Johan Inger, Sharon Eyal, Mats Ek, Andonis Foniadakis et Amos Ben-Tal. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Léo Merrien

Né à Rennes en Bretagne, il est diplômé du Conservatoire national de Paris en danse contemporaine, où il continue en première année de master. Il a travaillé ensuite au Centre chorégraphique national de Rennes dans le collectif hip-hop FAIR-E. Quelques années plus tard, Léo travaille avec Damien Jalet pour la recherche chorégraphique d´un film qui sortira en 2024. Il a également participé à différents projets commerciaux, notamment pour une vidéo promotionnelle pour la marque Off-White, pour la maison Issey Miyake lors de la Semaine de la mode de Paris, pour la marque d´hôtel de luxe Fairmont pour une soirée privée à Doha, une vidéo promotionnelle pour la Galerie Perrotin, pour le musée national du Qatar : Il a dansé pour le clip Flamme de Juliette Armanet, ainsi que pour la danseuse, chorégraphe et acrobate aérienne Satchie Noro. Il a également créé un duo de danse lors d’une résidence à l’Espace Pasolini. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Emilie Meeus

Née à Anvers en 2000, Emilie se passionne très jeune pour la danse et intègre à l’âge de dix ans l’école du Ballet Royal d’Anvers et poursuit ses études de danse au Lycée artistique d’Anvers. Pendant ces années elle travaillera avec des chorégraphes comme Anton Lachky, Sidi Larbi Cherkaoui et Roberto Olivan, En 2017 elle intègre le Ballet Junior de Genève où elle interprètera des pièces d’Olivier Dubois, Hofesh Shechter, Barak Marshal, Alexander Ekman, Maguy Marin et Rachid Ouramdane. Elle rejoint ensuite le Ballet de Lorraine en 2019 où elle restera trois saisons sous la direction de Petter Jacobsson. Elle y dansera des pièce de Merce Cunningham, Trisha Brown, Maud Lepladec, Loic Touzé, Latifa Laâbissi. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Julio José León Torres

Né en 1993 à Granma (Cuba). Il commence sa carrière sportive en tant que gymnaste mais en 2005, il entame des études de danse à l’École nationale d’art pendant six ans. En 2011, il termine ses études avec un haut niveau technique et devient danseur professionnel à Danza Contemporánea de Cuba jusqu’en 2015. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Acosta Danza dirigée par l’artiste Carlos Acosta jusqu’en 2019. Il a dansé des pièces de chorégraphes tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Linkens, Itzik Galili, Juan Cruz, George Céspedes, Julio Cesar Iglesia, Justin Peck, Goyo Montero, entre autres. En tant que danseur indépendant (2021-2023), il a remporté des prix lors de concours et de festivals tels que Masdanza, IODC Canada, Burgos New York, Vallecasdanza, Cortoindanza, Danza en el Camino, entre autres. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Mason Kelly

Originaire de Geelong, en Australie, il a été formé à la New Zealand School of Dance. Il a travaillé avec de nombreuses compagnies australiennes de premier plan, notamment avec Dancenorth, où il a effectué des tournées nationales et internationales dans des œuvres de Kyle Page et Amber Haines, Lucy Guerin et Gideon Obarzanek, Alisdair Macindoe, Ross McCormack, Stephanie Lake, Lee Serle et Kristina Chan. Il a également travaillé avec l’Australian Dance Theatre, Chunky Move, a joué dans Collision de Jo Lloyd (une collaboration entre Tasdance et GUTS dance), JAGAD de Monica Lim, Melanie Lane et Rianto, ainsi que dans d’autres œuvres de Cass Mortimer Eiper & Charmene Yap, Lewis Major, Joel Bray, Luigi Vescio et de l’artiste Jemima Lucas. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Zoe Hollinshead

Originaire d’Atlanta (États-Unis), elle nourrit un amour pour la danse et la performance dès son plus jeune âge. En 2019, elle obtient un diplôme de bachelor en danse à la Juilliard School de New York, sous la direction d’Alicia Graf Mack. Elle a ensuite rejoint l’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction de Sidi Larbi Cherkaoui, où elle s’est produite dans des œuvres de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Pina Bausch, Crystal Pite, William Forsythe, Jermaine Maurice Spivey, Anna Teresa De Keersmaker, entre autres. Elle a également participé à des projets avec des créatifs indépendants anversois et des organisations dirigées par des minorités telles que Black Lives Matter Belgium, INCONNU et The Cope, et a pris part à de multiples résidences qui ont abouti à la fois à des spectacles en direct et à deux films de danse. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Armando Gonzalez Besa

Né à La Havane, Cuba, Armando Gonzalez Besa a commencé sa formation en ballet à l’Escuela Provincial Alejo Carpentier.  Après avoir déménagé à Miami, aux États-Unis, il a obtenu un diplôme de la New World School of the Arts et, en 2005, une licence en journalisme de l’Université internationale de Floride.  Il a dansé lors de la saison inaugurale du Ballet Gamonet et a rejoint peu après le Royal Winnipeg Ballet au Canada en tant que danseur soliste.  La saison suivante, il a rejoint le Staattheather Augsburg en Allemagne. Cela fait quatorze saisons qu’il danse au Ballet de Genève. Père de deux jeunes enfants, sa femme et lui apprécient beaucoup l’émerveillement avec lequel Gaël et Mila découvrent le monde. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2010.

© Gregory Batardon

Ricardo Gomes Macedo

Né en 1995 à Lisbonne, il avait étude à l’école de danse du Conservatoire national de Lisbonne. À l’origine plus attiré par le ballet, il passe deux années au conservatoire de La Haye, où il découvre le répertoire contemporain. Il débute sa vie professionnelle en 2013 dans la Cie Introdans à Arnhem (Pays-Bas). Après un passage de 2016 à 2017 au Zürich Junior Ballett, où il danse le rôle du Maure dans Petrouschka de Marco Goecke, suivi d’une année au sein de la Compagnie nationale de Ballet du Portugal. Attiré par les aspects abstraits et organiques de la danse contemporaine, il entre en 2018 au Ballet de l’Opéra de Lyon pendant quatre saisons, où il dansera dans des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Alessandro Sciarroni, Peeping Tom et Anne Teresa de Keersmaeker. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Diana Dias Duarte

Née à Lisbonne, au Portugal. Elle commence sa formation à l’Escola Artística do Conservatório Nacional en 2008, y étudie et y obtient son diplôme après huit ans d’études. En 2015, elle rejoint le Ballet de Nuremberg, sous la direction de Goyo Montero. Elle y a dansé dans des chorégraphies de Goyo Montero, Christian Spuck, William Forsythe et Mauro Bigonzetti, entre autres. Elle est engagée par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où elle a l’occasion de danser dans des œuvres de Natalia Horecna, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Jiri Kylian, ainsi que de nombreux autres chorégraphes de renom. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2017.

© Gregory Batardon

Oscar Comesaña Salgueiro

Né dans la ville côtière galicienne de Vigo en Espagne, il commence à étudier la danse dans sa ville natale. À l’âge de 18 ans, il déménage ensuite à Madrid, pour poursuivre sa formation en ballet soutenue par diverses bourses à l’école de ballet Victor Ullate. En 2017, Oscar rejoint la Compagnie Victor Ullate où il danse pendant trois saisons, figurant dans des pièces chorégraphiées par Victor Ullate lui-même ainsi que par le collectif Kor’sia. Dans la foulée, il rejoint le National Ballet of Ireland, où il danse dans Minus 16 d’Ohad Naharin lors du festival de danse 2020 Bold Moves à Dublin. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2020.

© Gregory Batardon

Quintin Cianci

Né et élevé à Montréal, au Québec, il a étudié la danse à la prestigieuse institution canadienne de l’École royale de ballet de Winnipeg. Après avoir obtenu son diplôme, il arrive à Genève pour rejoindre l’Area Jeune Ballet pendant un an. Il est ensuite engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève, se produisant dans Casse-Noisette de Jeroen Verbruggen dans le rôle du Roi des rats, ainsi que dans des œuvres d’Andonis Foniadakis, Joëlle Bouvier et Claude Brumachon. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2021.

© Gregory Batardon

Zoé Charpentier

Parisienne de naissance, elle grandit dans le sud de la France où elle débute la danse dans une école privée et en classe horaire aménagée avec le Conservatoire d’Aix en Provence. Elle continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en parallèle de son cursus lycéen puis universitaire. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit une année de danse au Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de cette année, elle intègre l’Opéra de Lyon sous la direction de Yourgos Loukos où elle interprète des pièces de chorégraphes tels que Jiří Kylián, Trisha Brown, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Maguy Marin, etc. Elle rejoint ensuite le Ballet Preljocaj à Aix-en-Provence pour deux saisons. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2022.

© Gregory Batardon

Anna Cenzuales

Née à Ravenne, en Italie, où elle a grandi et étudié jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2021, elle déménage à Vancouver, au Canada, pour suivre le programme postsecondaire Arts Umbrella sous la direction d’Artemis Gordon. En 2022, elle participe au Nederland Dans Theater Summer Intensive et, la même année, a l’occasion de partir en tournée aux Pays-Bas avec la Arts Umbrella Dance Company et de jouer The Season Canon de Crystal Pite à l’Opéra néerlandais d’Amsterdam. Pendant son séjour à Arts Umbrella, elle a interprété des œuvres du répertoire de Crystal Pite, William Forsythe, Johan Inger, Fernando Magadan et Marco Goecke. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Adelson Carlos

Brésilien de naissance et fier de son héritage africain, il est originaire de la ville de Salvador de Bahia. Il s’est formé pendant neuf ans au ballet à la célèbre école Bolchoï du Brésil. En 2017, il s’installe en Suisse avec une bourse pour étudier à la compagnie de danse junior Cinevox basée à Schaffhouse, où il travaille avec des chorégraphes tels que Heinz Spoerli et Franz Brodmann. L’année suivante, il est engagé par Philippe Cohen pour rejoindre le Ballet du Grand Théâtre de Genève où il danse dans des pièces de Jiří Kylián, Jeroen Verbruggen, Angelin Preljocaj, Andonis Foniadakis et Sidi Larbi Cherkaoui. Au-delà de sa carrière de danseur, il s’est aventuré dans le monde de la publicité, contribuant à diverses campagnes publicitaires pour des banques privées et collaborant avec l’Université de Bâle. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2018.

© Gregory Batardon

Jared Brown

Originaire du Texas, aux États-Unis, il a passé quelque temps à New York pour étudier à la Juilliard School, où il a obtenu son diplôme en 2020. Il a obtenu la reconnaissance de la Fondation nationale YoungArts en danse moderne et en chorégraphie. De plus, il est boursier présidentiel américain 2016 dans les arts, et récipiendaire du prix Princesse Grace 2019, Martyn Ravenhill Liberace Mansion Dance Honor. Il s’est produit et a effectué des tournées avec des compagnies telles que la Hofesh Shechter Company, le Ballett Theater Basel, Richard Siegal/Ballet of Difference, Molissa Fenley and Company, David Dorfman Dance, Douglas Dunn + Dancers, Seán Curran Company, I Kada Contemporary Dance, et Arch Contemporary Ballet. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2023.

© Gregory Batardon

Céline Allain

Née à Châteauroux, elle étudie au conservatoire de Tours, au Ballet du Nord (Roubaix), dans une école privée de danse avec Martine Chaumet et Christian Conte à Bordeaux et à l’école Princesse Grace à Monaco. Elle intègre ensuite le Cannes Jeune Ballet, où elle poursuit sa formation de 2008 à 2012. Elle a commencé à travailler en 2012 en tant que danseuse professionnelle pour le Ballet d’Europe à Marseille et a ensuite rejoint le Ballet de Genève où elle a interprété des œuvres de Ken Ossola, Joëlle Bouvier, Jeroen Verbruggen, Andonis Foniadakis, Cindy Van Acker, pour n’en citer que quelques-unes. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2013.

© Gregory Batardon

Yumi Aizawa

Yumi Aizawa, née à Matsumoto, au Japon, a reçu sa première formation en ballet à l’Académie de ballet Hakucho au Japon, puis à l’École de ballet de Hambourg en Allemagne. Pendant ses années d’école, elle danse occasionnellement dans les productions du Ballet de Hambourg. Après l’obtention de son diplôme à l’âge de 17 ans, elle a commencé sa carrière au sein du Ballet de Dresde où elle a interprété de nombreuses pièces classiques et néoclassiques. Après deux ans au sein du Ballet de Dresde, elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. En 2009, elle est promue soliste, et en 2012, première soliste, interprétant quelques rôles principaux dans des pièces classiques ainsi que dans des pièces de différents chorégraphes, notamment I. Galili, J. Kylian, W. Forsythe, etc. Membre du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2014.

© Gregory Batardon

William Meinert

Basse

William Meinert a remporté le premier prix du concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019, et est finaliste de la Loren L. Zachary National Vocal Competition 2022. Il est récemment diplômé du programme Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il a interprété Sarastro dans Die Zauberflöte et le Secret Police Agent dans The Consul. Il a chanté le Commendatore dans Don Giovanni (Baltimore Concert Opera), Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). En tant qu’artiste en résidence du Santa Fe Opera, il a interprété Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s’est produit dans la 9e Symphonie de Beethoven avec la Baltimore Choral Arts Society, les Vêpres de Monteverdi (de 1610) avec les American Bach Solistes et le Messiah de Händel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre du Baal dans Nabucco sur la saison 22/23.

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

La mezzo-soprano croate, Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin et elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni) au Jyväskylän Ooppera en Finlande, où elle est retournée en Mercedes (Carmen) la saison suivante. En 2017/18, elle incarne Hänsel (Hänsel und Gretel) au Junge Oper Schloss Weikersheim. Les rôles contemporains font aussi partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d’Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d’Arash Safaian. Au cours de la saison 2018/19, Ena Pongrac a été membre de l’Opernstudio OperAvenir au Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly, puis la saison suivante des rôles dans Andersens Erzählungen et Schellen-Ursli. En 2020/21, elle est membre de l’ensemble du Theater Basel. Au Grand Théâtre, membre du Jeune Ensemble, elle s’est produite sur la saison 22/23 dans Maria Stuarda (Anna Kennedy) Parsifal (Une fille fleur et 2ème Écuyer) et Nabucco (Fenena).

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Philharmonia Chor Wien

Fondé en 2002 à l’initiative de Gérard Mortier, il s’est d’abord présenté sous des noms spécifiques à des projets avant de devenir un chœur indépendant sous le nom de Philharmonia Chor Wien en 2006. Au cours de ses premières années, le chœur s’est produit sous la direction de chefs tels que Claudio Abbado, Marc Minkowski et Kent Nagano à Baden-Baden, à la Ruhrtriennale, au festival de musique de Brême et à Reggio Emilia et Ferrare dans des productions telles que Die Zauberflöte, Don Giovanni, Tannhäuser, Parsifal, L’Arlésienne et Unter Eis de Jörn Arnecke. Ils ont ensuite chanté dans Der Rosenkavalier et Elektra sous la direction de Christian Thielemann, Mefistofele sous la direction de Stefan Soltesz, Manon Lescaut, Tristan und Isolde, Tosca et Parsifal sous la direction de Simon Rattle et, en 2019, dans Otello sous la direction de Zubin Mehta. À la Pentecôte 2010, le chœur a fait ses débuts au Festival de Salzbourg dans Betulia liberata de Mozart sous la direction de Riccardo Muti. Par la suite, ils se sont produits régulièrement au Festival de Salzbourg : dans I Due Figaro de Mercadante en 2011, dans Falstaff et Don Giovanni sous la direction de Christoph Eschenbach et Alain Altinoglu en 2013 et dans L’Italiana in Algeri en 2018. Leurs projets les plus récents comprennent la première mondiale de Der Mieter d’Arnulf Herrmann à l’Opéra de Francfort et une série de représentations de Die Zauberflöte dans les carrières romaines de St. Margarethen. Le Philharmonia Chor Wien est également très demandé en tant que chœur de concert sous la direction de son fondateur, Walter Zeh.

Les Musiciens du Louvre

L’ensemble Les Musiciens du Louvre été fondé en 1982 par Marc Minkowski et se consacre depuis lors à faire revivre l’interprétation de la musique baroque, classique et romantique sur instruments historiques. Au cours des trente dernières années, Les Musiciens du Louvre ont été reconnus pour leurs interprétations de Haendel, Purcell et Rameau, ainsi que de Haydn et Mozart et, plus récemment, de Bach et Schubert. Un autre accent est mis sur la musique française du XIXe siècle, comme Les Nuits d’été et Harold en Italie de Berlioz, L’Arlésienne de Bizet et Cendrillon de Massenet. Parmi leurs succès récents dans le domaine de l’opéra, citons Le Bourgeois gentilhomme (Montpellier, Versailles, Pau), Orfeo ed Euridice (Salzbourg, Paris, Grenoble), Les Contes d’Hoffmann (Baden-Baden, Brême), La Périchole (Bordeaux), Le Nozze di Figaro (Vienne, Versailles), Don Giovanni (Versailles), Così fan tutte (Versailles), Alceste (Paris) et Der fliegende Holländer (Versailles, Grenoble, Vienne). Cette saison, sous la direction de Marc Minkowski, ils interpréteront La Périchole d’Offenbach, Ariodante de Haendel et Mitridate de Mozart, tandis que les représentations de musique sacrée entraîneront l’ensemble dans une tournée européenne et à Grenoble. Leur dernier enregistrement, La Périchole, sera suivi au printemps 2020 par un enregistrement de la Grande Messe en do mineur de Mozart. Entre 2007 et 2017, Les Musiciens du Louvre se sont produits chaque année à la Semaine Mozart de Salzbourg.

Violons 1
Stéphane Rougier, Claire Sottovia, Alexandrine Caravassilis, Mario Konaka, Martin Hebr, Heide Sibley, Laurent Lagresle, Paula Waisman, Bérénice Lavigne

Violons 2
Nicolas Mazzoleni, Pablo Gutiérrez Ruiz, Neza Klinar, Alexandra Delcroix Vulcan, Cora Stiehler Chiose, Koji Yoda, Cécile Mille

Altos
David Glidden, Joël Oechslin, Sabrina Chauris, Silvia Hagen

Violoncelles
Alma Hernan, Pierre Charles, Vérène Westphal, Aude Vanackère

Contrebasses
Christian Staude, Gautier Blondel, Clotilde Guyon

Flûtes
Annie Laflamme, Giulia Barbini

Hautbois
Andrea Mion, Yanina Yacubsohn

Clarinettes
Isaac Rodriguez, François Miquel

Bassons
Jani Sunnarborg, David Douçot

Cors
Gilbert Cami Farras, Camille Lebrequier

Trompettes
Emmanuel Mure, Philippe Genestier

Trombones
Hamid Medjebeur, Nicolas Grassart, Guy Genestier

Timbales
David Dewaste

Pianoforte
Francesco Corti

Max Harris

Un vieillard

L’acteur italo-américain Max Harris, encouragé par son épouse, n’a découvert ses qualités d’interprète insoupçonnées, qu’après avoir pris sa retraite après une longue carrière internationale de technicien et de programmeur. Outre sa participation à des publicités commerciales, il a repris divers rôles muets dans des opéras tels que Fidelio, Otello, Falstaff et Il Trionfo del Tempo e del Disinganno à La Scala de Milan. En 2018, Robert Wilson l’invite à jouer le rôle d’un vieil homme dans sa production de Il Trovatore de Verdi à Parme (2019 également au Teatro Comunale de Bologne). La mise en scène du Messie par Wilson a marqué son début au Festival de Salzbourg.

Alexis Fousekis

Danseur

Le danseur et interprète Alexis Fousekis est originaire d’Athènes, en Grèce, où il a étudié la danse contemporaine à l’École nationale de danse. À la fin de ses études, il a obtenu une bourse pour la Martha Graham School à New York. Il a travaillé avec Robert Wilson dans Oedipus Rex, avec Dionisis Savvopoulos et Ermis Malkotsis dans Plutus, avec Konstantinos Rigos dans Arcadia, avec Giannis Antoniou dans Memoirs of a Sailor, une production de l’Opéra national du Koweït, et avec Athanasia Kanellopouloui dans Exodus.

Walter Zeh

Direction des Chœurs

Né à Vienne, où il a étudié au conservatoire et à la Haute école de musique et des arts du spectacle. Walter Zeh est entré à l’Opéra d’État de Vienne en 1970 et y a chanté pendant 32 ans. Il a été actif en tant que chanteur de lieder et de concert, tant dans son pays qu’à l’étranger. Depuis 2002, il travaille également comme chef de chœur indépendant, notamment pour le Festspielhaus Baden-Baden, le Théâtre des Champs-Élysées à Paris, la Ruhrtriennale, le Festival de Salzbourg, le Festival de musique de Brême, le Festival de Lucerne, le Teatro Real de Madrid, l’Opéra de Francfort, la salle de concert de Dortmund, le Festspielhaus St. Pölten.

Konrad Kuhn

Dramaturgie

Il a étudié l’art dramatique et la littérature comparée à Berlin. Après avoir travaillé comme dramaturge dans différents théâtres, dont le Burgtheater de Vienne, il s’est tourné vers le théâtre musical. De 1999 à 2003, il a été dramaturge et assistant personnel du directeur du Staatstheater am Gärtnerplatz de Munich. Il collaborae régulièrement avec Claus Guth. De 2009 à 2012, Konrad Kuhn a été dramaturge à l’Opéra de Zurich. Il a collaboré avec Robert Wilson sur de nombreuses productions. Konrad Kuhn est dramaturge à l’Opéra de Francfort depuis 2015. En 2019, il a travaillé sur la nouvelle production de Tannhäuser de Tobias Kratzer au Festival de Bayreuth.

Manu Halligan

Création maquillages et perruques

Née à Rostock en 1973, elle a longtemps participé au travail de Robert Wilson, d’abord comme maquilleuse sur de nombreuses productions telles que les Shakespeare’s Sonnets, Peter Pan, puis comme créatrice de maquillages. Parmi leurs collaborations, citons les Pushkin Fairy Tales au Théâtre des Nations de Moscou, Garrincha au Teatro Paulo Autran, Edda au Théâtre de Norvège à Oslo. Manu Halligan a également conçu le maquillage et les perruques pour la production de Peter Stein du Krapp’s Last Tape de Beckett, et collabore régulièrement avec le chanteur et acteur Tim Fischer. Elle a également travaillé sur diverses productions vidéo, notamment pour le groupe Rammstein, des comédies musicales, des événements tels que Die goldene Kamera, ainsi que sur des panneaux d’affichage et des campagnes publicitaires, en collaborant avec des photographes tels que Jim Rakete et Stefan Maria Rother.

Tomasz Jeziorski

Création vidéo

Né à Varsovie en 1986, il a étudié la réalisation de films et l’écriture de scénarios à l’Institut de culture polonaise de l’université de sa ville natale et à l’École nationale de cinéma à Łódź. Il a travaillé sur des émissions de télévision, des documentaires et des longs métrages. Son travail a été présenté dans des festivals internationaux de cinéma à Locarno, Vancouver, Madrid, Saint-Pétersbourg, Tampere, Vienne et Sibiu. Depuis 2011, il travaille comme vidéaste sur les productions de théâtre et d’opéra de Robert Wilson, notamment The Life and Death of Marina Abramović (2011) pour le Festival international de Manchester et Das Mädchen mit den Schwefelhölzern (2013) pour la Ruhrtriennnale. Il a également travaillé avec des artistes tels que Laurent Chétouane, Karoline Gruber, Tilman Hecker et Herbert Grönemeyer. En 2015, il a été finaliste du concours Papaya Young Directors et a travaillé au Watermill Center de New York dans le cadre de leur programme de résidence d’artistes.

John Torres

Collaborateur lumières

Le New-Yorkais John Torres conçoit des éclairages pour des productions de théâtre et de danse ainsi que pour la mode, le cinéma et la presse écrite. Il a collaboré avec Robert Wilson sur plusieurs productions, notamment Edda au Det Norske Teatret à Oslo, Cheek to Cheek Live! avec Tony Bennett et Lady Gaga pour PBS Great Performances, et Turandot au Teatro Real à Madrid. Ses récents projets d’opéra comprennent Tristan et Isolde à La Monnaie à Bruxelles et Atlas de Meredith Monk au Los Angeles Philharmonic. John Torres a été concepteur d’éclairage lors des tournées de Taylor Mac, Solange Knowles et Joni 75, et a éclairé les pièces de danse I’m going to toss my arms – if you catch them they’re yours et Rogues de Trisha Brown au Théâtre national de Chaillot à Paris et Available Light de Lucinda Childs au Walt Disney Concert Hall à Los Angeles.

Carlos Soto

Costumes

Carlos Soto collabore avec Robert Wilson en tant qu’interprète et créateur de costumes depuis 1997, travaillant sur des productions comme Adam’s Passion, Einstein on the Beach et The Life and Death of Marina Abramović. En tant que metteur en scène, il a dirigé des productions dans des lieux inhabituels, dont le Musée Guggenheim, le Kampnagel de Hambourg et le Palais de Tokyo, et il a été artiste en résidence au Willem de Kooning Studio, au Lower Manhattan Cultural Council, au New York Live Arts et au Watermill Center. Il a récemment conçu les costumes pour El Cimarrón de Hans Werner Henze, mis en scène par Zack Winokur et mettant en vedette le baryton- basse Davóne Tines, Perle Noire: Meditations for Joséphine avec la soprano Julia Bullock, et Oedipus Rex de Robert Wilson. En Allemagne, il a travaillé comme costumier sur UR de Sulayman al Bassam au Residenztheater de Munich.

Stephanie Engeln

Collaboratrice à la scénographie

Née à Düsseldorf, elle a fait des études de design d’intérieur et de design. Depuis 1985, elle a travaillé dans le monde entier dans de nombreuses disciplines créatives différentes, notamment la scène, les expositions, le design d’intérieur et le graphisme. Sa collaboration avec Robert Wilson a débuté en 1989 au Schauspiel Frankfurt avec King Lear. Parmi les nombreux projets de Robert Wilson, elle a travaillé à la scénographie de plusieurs de ses créations emblématiques, telles que Die Zauberflöte et Madama Butterfly à l’Opéra national de Paris ou Pelléas et Mélisande ainsi que Erwartung de Schoenberg et Le Château de Barbe- Bleue de Bartók, présentés au Festival de Salzbourg. En 2015, elle a travaillé à la scénographie de la production de La Traviata de Robert Wilson. En 2018, elle a créé avec Wilson une production de Turandot au Teatro Real Madrid, présentée également en 2019 à la Canadian Opera Company de Toronto.

Nicola Panzer

Co-metteure en scène

Elle a étudié la mise en scène du théâtre musical sous la direction de Götz Friedrich à la Haute école de musique et des arts du spectacle de Hambourg. Son travail artistique l’a conduite dans les maisons d’opéra de Barcelone, Tel Aviv, Tokyo, Los Angeles, Anvers, Thessalonique, São Paulo, Baden-Baden, à Covent Garden, au Théâtre du Châtelet, aux festivals de Salzbourg et Bayreuth. Sa mise en scène d’extraits du cycle Aus den sieben Tagen de Stockhausen a été invitée à la Biennale du théâtre de musique contemporaine de Munich. Parmi ses autres productions, citons The Tide de Boris Blacher à Hambourg, Riders to the Sea de Vaughan Williams et Die Entführung aus dem Serail à Francfort-sur-le- Main, Les Mamelles de Tirésias à Leipzig. Nicola Panzer travaille avec Robert Wilson depuis 1988 ; parmi ses dernières collaborations en tant que metteure en scène associée, on peut citer Macbeth, Pushkin Fairy Tales, Letter to a Man, La Traviata, Il Trovatore, Turandot et Otello.

José Coca Loza

Basse

Ses études ont conduit la basse José Coca Loza de son pays d’origine, la Bolivie, à la Haute école de musique de Bâle, en passant par les États-Unis. Son répertoire d’opéra comprend Alidoro dans La Cenerentola, Nettuno dans Il Ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi, Osmin dans Die Entführung aus dem Serail de Mozart, Beto dans Gianni Schicchi de Puccini, Sparafucile dans Rigoletto, le Vieux Serviteur dans Elektra et bien d’autres encore. Son activité de concertiste au vaste répertoire l’a amené à se produire dans les grandes salles de concert et les opéras d’Europe. Il a joué aux côtés d’artistes tels que Cecilia Bartoli, Andrea Marcon, Jean-Christophe Spinosi, Vesselina Kasarova, Daniela Dolci et Soyoung Sim. En plus de ses débuts à la Semaine Mozart de Salzbourg, la saison 2019-20 comprend le rôle de Mustafa dans L’Italiana in Algeri au Festival de Grenade et une tournée dans le rôle de Rocco dans Fidelio de Beethoven.

Stanislas de Barbeyrac

Ténor

Après avoir poursuivi ses études au conservatoire de musique de Bordeaux avec Lionel Sarazzin et être récompensé par de nombreuses distinctions, Stanislas de Barbeyrac est aujourd’hui l’un des ténors les plus prisés de sa génération. En 2014, il est d’ailleurs élu « Révélation artiste lyrique » aux Victoires de la musique et est depuis invité par les lieux les plus prestigieux. Il fait ses débuts remarqués au Festival d’Aix- en-Provence dans le rôle de Tamino, puis au Covent Garden en Arbace dans une nouvelle production d’Idomeneo ; il interprète aussi Narraboth (Salome) au Teatro municipal de São Paulo, et Pâris (La Belle Hélène) à l’Opéra d’Avignon. En 2015, il fait ses débuts au Festival de Salzbourg avec Davide Penitente, et retourne à l’Opéra national de Paris pour Admète (Alceste). Récemment, il chante le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites) à La Monnaie de Bruxelles, au DNO d’Amsterdam et à l’Opéra d’État de Bavière à Munich.

Helena Rasker

Contralto

La contralto Helena Rasker est diplômée du Conservatoire royal de La Haye et puis de Tanglewood (USA). Ces dernières années, on a pu l’entendre dans des rôles d’opéras tels que Ramise dans Arminio de Haendel, sous la direction de Laurence Cummings, ou Erna dans la première mondiale de Georg Friedrich Haas Morgen und Abend (dir. Michael Boder). Elle chante aussi Into the little Hill de et sous la direction de Sir George Benjamin, avec l’Ensemble Modern, et la Diaconesse dans Le Roi Roger de Szymanowski avec l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et Sir Antonio Pappano. Avec Marc Minkowksi et Les musiciens du Louvre, elle a chanté le Requiem de Mozart, et, de Bach, l’oratorio de Noël et les Passions selon Saint Jean et Saint Matthieu. Elle chante la 8e Symphonie de Mahler avec le Netherlands Philharmonic Orchestra et Marc Albrecht, Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke de Frank Martin sous la baguette de Reinbert de Leeuw.

Elena Tsallagova

Soprano

Née à Vladikavkaz, Elena Tsallagova obtient une bourse pour entrer au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Elle chante ensuite au Théâtre Mariinsky et remporte le concours Rachmaninoff. En octobre 2006, elle devient membre du Programme des jeunes artistes de l’Opéra national de Paris, où elle interpréte des rôles comme Despina dans Così fan tutte et le rôle-titre dans La Petite Renarde rusée. De 2008 à 2010, elle est membre de l’ensemble de l’Opéra d’État de Bavière et puis, en 2013, rejoint la troupe du Deutsche Oper de Berlin. La saison dernière, elle a fait ses débuts dans le rôle de Violetta. Au cours de la saison 2018-19, elle fait ses débuts au DNO dans le rôle de Mélisande et chante Leïla dans Les Pêcheurs de perles. En 2019-20, elle chante Musetta à l’Opéra national de Paris, la Passion selon Saint Matthieu à Berlin et fait ses débuts à la Semaine Mozart de Salzbourg. On l’a justement entendue au Grand Théâtre lors de la production Der Messias de Robert Wilson sous la direction de Marc Minkowski.

Marc Minkowski © Georges Gobet AFP

Marc Minkowski

Direction musicale

Acteur infatigable de la promotion de la musique classique à travers sa carrière passionnante de chef d’orchestre et d’administrateur artistique, Marc Minkowski est actuellement directeur général de l’Opéra national de Bordeaux. Nommé en 2016, il est étroitement associé à la Semaine Mozart du Festival de Salzbourg depuis 2007. Après s’y être produit pendant plusieurs années, il en est devenu le directeur artistique de 2013 à 2017. En 2017, il a reçu la médaille d’or Mozart de la Fondation du Mozarteum de Salzbourg. Il a ensuite pris le poste de conseiller artistique de l’orchestre de Kanazawa (Japon) en septembre 2018. Marc Minkowski a d’abord étudié le basson avant de se tourner vers la direction d’orchestre. En 1982, il fonde à Paris l’ensemble d’instruments d’époque Les Musiciens du Louvre, qui explore à la fois la musique baroque française et Haendel, avant d’étendre son répertoire à Mozart, Rossini, Offenbach, Bizet et Wagner. Marc Minkowski se produit régulièrement dans les opéras, festivals et salles de concert les plus réputés du monde – à Paris, Aix-en-Provence, Bruxelles, Berlin, Amsterdam, Vienne, Londres, Milan, San Francisco, Zurich, Venise et Moscou. Depuis 1997, il dirige au Festival de Salzbourg (Die Entführung aus dem Serail, Die Fledermaus, Mitridate, Così fan tutte et Idomeneo). Marc Minkowski est également très demandé sur la scène des concerts pour le répertoire symphonique classique et moderne. Parmi les points forts de la saison passée, citons Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach à l’Opéra national de Bordeaux et bien sûr Les Huguenots de Meyerbeer au Grand Théâtre de Genève.
Ses principaux projets à l’opéra de la saison 20/21 incluent Mitridate, rè di Ponto avec Les Musiciens du Louvre au Staatsoper de Berlin, dans une nouvelle production mise en scène par Satoshi Miyagi, et Carmen dans une mise en scène de Jean-François Sivadier à l’Opéra National de Bordeaux. En concert, il dirige les Berliner Philharmoniker, l’Orchestre de la radio de Vienne (RSO), l’Orchestre de la NDR Elb Philharmonie et du Liceu de Barcelone.

Robert Wilson

Mise en scène, scénographie, lumières

Robert Wilson est l’un des plus importants praticiens du théâtre contemporain dans le monde. Après avoir étudié l’architecture à Brooklyn et la peinture à Paris, Wilson a fondé le collectif de performance Byrd Hoffman School of Byrds à New York au milieu des années 1960. En 1976, en collaboration avec Philip Glass, il a créé Einstein on the Beach, œuvre invitée à se produire dans le monde entier. Robert Wilson a collaboré avec d’innombrables musiciens, écrivains et interprètes, dont Heiner Müller, Tom Waits, Susan Sontag, Laurie Anderson, William S. Burroughs, Lou Reed, Jessye Norman et Marina Abramović et a mis en scène de grands opéras et pièces de théâtre dans des lieux renommés en Europe. Son adaptation de Der Freischütz, The Black Rider, créée avec Tom Waits et William S. Burroughs, est souvent jouée. Les dessins, peintures et sculptures de Wilson ont été exposés par des musées et des collections privées dans le monde entier et son travail a remporté de nombreux prix, dont un Lion d’or de la sculpture à la Biennale de Venise, et il a été nominé pour le prix Pulitzer. Il est membre élu de l’Académie américaine des arts et des lettres et de l’Académie des arts de Berlin, et est titulaire de huit doctorats honorifiques. La France lui a décerné les titres d’Officier des Arts et Lettres et de Commandeur des Arts et Lettres, et en 2014, l’Allemagne lui a décerné la Bundesverdienstkreuz. Robert Wilson est le directeur artistique du Watermill Center, un laboratoire unique à la fois pour les jeunes artistes et pour leurs collègues plus chevronnés du monde entier.